Tweet
Un vibrant hommage a été rendu à la vedette de la chanson kabyle, Djamel Allam lors du dernier numéro de l’émission "Tibougharine Gidh" le 21 juin dernier, à l’auditorium Aissa Messaoudi de la radio nationale, une émission diffusée sur les ondes de la radio chaîne II, animée et présentée par la nouvelle star Dahbia.
C’est dans le hall d’entrée, que l’invité de ce numéro a donné une conférence de presse, où il a parlé de son riche parcours à travers 30 années de carrière. Il est 21h, l’auditorium affiche archicomble, ce mercredi soir, la salle est bondée de mélomanes, venus écouter la voix mythique de l’auteur de l’immémoriale chanson "Djaouhara".
Parmi les invités, on note la présence du chroniqueur de la chanson kabyle, Rachid Mokhtari, qui a témoigné de la réussite et du succès de Djamel Allam.
"Djamel Allam est un chantre du charme, il a pu révolutionner la musique, chose qui a donné un souffle à la musique algérienne, j’ai remarqué dans ses textes qu’il y a un renouvellement esthétique de la chanson kabyle. Et c’est quelqu’un qui n’a pas oublié les coutumes et traditions kabyles", témoigne le journaliste. L’orchestre Tilania, dirigé par le maestro Bazou, donne le coup d’envoi de cette soirée qui s’annonce intéressante à plus d’un titre. L’élégante animatrice Dahbia a accueilli Djamel Allam dans un tonnerre d’applaudissements, où un public l’attendait avec impatience. Ce dernier se rend sur scène, et en saluant le public, il entame sa première chanson. "El Ghali Allah" une de ses belles chansons, puis, il chante "Ourttrou" (Oh ne pleure pas …). C’est une chanson qui narre les souffrances et doléances d’une mère, qui pleure le départ de son fils à la guerre contre l’occupant français.
Djamel Allam, à travers la chanson "Awid Afoussim" (Donne-moi ta main) a bien voulu rendre un hommage aux élites, et aux journalistes algériens assassinés pendant la décennie noire. "Je veux, par le biais de cette modeste chanson rendre un hommage à tous les artistes, intellectuels et journalistes qui ont donné leur vie pour cette Algérie tant courtisée par les autres pays", lâche-t-il d’emblée.
Pour sa part, Slimane Hachi, chercheur, historien et anthropologue, témoigne que même Da Lmouloud, a reconnu le talent de Djamel Allam et qu’il l’a encouragé à chanter et produire plus, "car quand on chante la société, on chante la citoyenneté" , martèle-t-il . Sous les acclamations du public, il a chanté ensuite “Afraz”, “Salimou”, “Fellam”, des chansons qui ont fait de Djamel Allam cet artiste de renommée mondiale, qui a donné plusieurs concerts à l’étranger, et qui a honoré l’Algérie sur le plan international. L’auteur de la chanson "Gouraya” n’omettra pas également de revenir à l’immortelle chanson "Djaouhara", une chanson qui interprète la beauté de l’Algérie. Il a même chanté les sacrifices de l’exil, à travers la chanson de H’ssissen qu’il a reprises (Ya Tir El Quafs).
Quant à la vedette, Na Chrifa, qui a accepté de participer à cet hommage consacré à Djamel Allam, elle a donné au public présent, un “Achawiq” en duo avec le spécialiste du chant féminin, Boualem Rabia. Un “achawiq” par lequel elle rend hommage au peuple irakien, puis "Beqa Aala Khir A yaqbou" (Adieu Akbou). Elle a tenu à dire qu’elle est l’une des premières qui ont encouragé Djamel Allam à chanter.
La soirée a été clôturée par l’inoubliable chanson "Mara Adyoughal" (Quand il revient) que l’artiste chantera sans hésitation avec le public qui est parti très satisfait d’avoir passé une soirée agrémentée d’une rencontre avec l’un des artistes les plus estimés du pays.
- La depeche de Kabylie
C’est dans le hall d’entrée, que l’invité de ce numéro a donné une conférence de presse, où il a parlé de son riche parcours à travers 30 années de carrière. Il est 21h, l’auditorium affiche archicomble, ce mercredi soir, la salle est bondée de mélomanes, venus écouter la voix mythique de l’auteur de l’immémoriale chanson "Djaouhara".
Parmi les invités, on note la présence du chroniqueur de la chanson kabyle, Rachid Mokhtari, qui a témoigné de la réussite et du succès de Djamel Allam.
"Djamel Allam est un chantre du charme, il a pu révolutionner la musique, chose qui a donné un souffle à la musique algérienne, j’ai remarqué dans ses textes qu’il y a un renouvellement esthétique de la chanson kabyle. Et c’est quelqu’un qui n’a pas oublié les coutumes et traditions kabyles", témoigne le journaliste. L’orchestre Tilania, dirigé par le maestro Bazou, donne le coup d’envoi de cette soirée qui s’annonce intéressante à plus d’un titre. L’élégante animatrice Dahbia a accueilli Djamel Allam dans un tonnerre d’applaudissements, où un public l’attendait avec impatience. Ce dernier se rend sur scène, et en saluant le public, il entame sa première chanson. "El Ghali Allah" une de ses belles chansons, puis, il chante "Ourttrou" (Oh ne pleure pas …). C’est une chanson qui narre les souffrances et doléances d’une mère, qui pleure le départ de son fils à la guerre contre l’occupant français.
Djamel Allam, à travers la chanson "Awid Afoussim" (Donne-moi ta main) a bien voulu rendre un hommage aux élites, et aux journalistes algériens assassinés pendant la décennie noire. "Je veux, par le biais de cette modeste chanson rendre un hommage à tous les artistes, intellectuels et journalistes qui ont donné leur vie pour cette Algérie tant courtisée par les autres pays", lâche-t-il d’emblée.
Pour sa part, Slimane Hachi, chercheur, historien et anthropologue, témoigne que même Da Lmouloud, a reconnu le talent de Djamel Allam et qu’il l’a encouragé à chanter et produire plus, "car quand on chante la société, on chante la citoyenneté" , martèle-t-il . Sous les acclamations du public, il a chanté ensuite “Afraz”, “Salimou”, “Fellam”, des chansons qui ont fait de Djamel Allam cet artiste de renommée mondiale, qui a donné plusieurs concerts à l’étranger, et qui a honoré l’Algérie sur le plan international. L’auteur de la chanson "Gouraya” n’omettra pas également de revenir à l’immortelle chanson "Djaouhara", une chanson qui interprète la beauté de l’Algérie. Il a même chanté les sacrifices de l’exil, à travers la chanson de H’ssissen qu’il a reprises (Ya Tir El Quafs).
Quant à la vedette, Na Chrifa, qui a accepté de participer à cet hommage consacré à Djamel Allam, elle a donné au public présent, un “Achawiq” en duo avec le spécialiste du chant féminin, Boualem Rabia. Un “achawiq” par lequel elle rend hommage au peuple irakien, puis "Beqa Aala Khir A yaqbou" (Adieu Akbou). Elle a tenu à dire qu’elle est l’une des premières qui ont encouragé Djamel Allam à chanter.
La soirée a été clôturée par l’inoubliable chanson "Mara Adyoughal" (Quand il revient) que l’artiste chantera sans hésitation avec le public qui est parti très satisfait d’avoir passé une soirée agrémentée d’une rencontre avec l’un des artistes les plus estimés du pays.
- La depeche de Kabylie