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Environ 10% des consultations dermatologiques liées à des problèmes de chute de cheve

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  • Environ 10% des consultations dermatologiques liées à des problèmes de chute de cheve

    Les problèmes de chute et de perte de cheveux sont de plus en plus fréquents parmi la population algérienne, aussi bien chez les personnes âgées que chez les plus jeunes.

    Les causes de cette pathologie peuvent être héréditaires, hormonales ou, surtout, alimentaires (carence en fer notamment).

    Le stress est également un facteur aggravant. 10% des consultations en service de dermatologie sont liées à des problèmes de chutes de cheveux, entre alopécies (8%)et pelades (2%).....C’est ce qu’a indiqué, jeudi dernier, le professeur Smaïl Belkaïdi, chef de service de dermatologie au CHU Mustapha Bacha, intervenant au 1er symposium de dermatologie sur les alopécies organisé par les laboratoires Lad Pharma, à l’hôtel El Aurassi.

    L’alopécie est une chute de cheveux intervenant sur tout ou une partie du cuir chevelu. Le terme vient de alopex (renard) à cause de la chute annuelle des poils de cet animal. Le professeur Smaïl Belkaïdi a expliqué que les causes des alopécies sont diverses : elles peuvent, a-t-il dit, être héréditaires, infectieuses, mycosiques, bactériologiques, biologiques (anémie), thérapeutiques (chimiothérapie) et psychosomatiques, suite à un choc familial, affectif, accouchement, avortement… Il a ajouté que les facteurs psychosomatiques jouent un rôle important dans l’apparition d’alopécies ou pelades, précisant que suite au tristement célèbre séisme de Boumerdès en 2003, l’incidence de ces maladies a été très élevée.

    L’alopécie est-elle réversible ? Les spécialistes estiment qu’une prise en charge convenable permettrait aux cheveux de repousser, grâce notamment aux traitements de plus en plus disponibles sur le marché, dont les produits fabriqués localement, a estimé le professeur Belkaïdi. Cependant, dit-il, le patient doit faire preuve de patience car le traitement des alopécies prend entre six et neuf mois. Sans oublier un suivi psychologique qui va de pair avec un traitement médical, a affirmé le docteur Benathmane, psychiatre au CHU de Mustapha Bacha, qui a souligné que certains malades atteints d’alopécies développent des troubles psychiatriques.

    Evoquant les traitements disponibles en Algérie, les intervenants ont recommandé Minoxidil, Alopécyl, préconisés pour lutter contre la chute de cheveux tout en stimulant leur croissance. Ce médicament fabriqué localement par les laboratoires Lad Pharma, est présenté sous forme d’un coffret comportant trois flacons (le troisième est gratuit), pour un coût d’environ 400 dinars. Il s’agit d’applications biquotidiennes. Cependant, les intervenants ont posé le problème du non remboursement des médicaments fabriqués localement qui freinent les patients et les empêchent de suivre le traitement correctement. Il faut savoir en effet que Alopécyl, sur le marché depuis 7 ans, n’est plus remboursé par la sécurité sociale depuis trois ans. Le docteur Djebbar, président des laboratoires Lad Pharma et en même temps président du Syndicat algérien des industries pharmaceutiques (SAIP) a souligné que Alopécyl est sur la liste des médicaments non remboursés depuis trois ans.

    Selon lui, «il n’est pas normal qu’au moment où l’on parle de la nécessité d’encourager la production locale de médicaments, ceux fabriqués en Algérie ne soient pas remboursés par la sécurité sociale, contrairement aux produits importés
    ».

    - La Tribune
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