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Grèce, Espagne, Italie : les périls montent dans la zone euro

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  • Grèce, Espagne, Italie : les périls montent dans la zone euro

    À court terme, trois menaces pèsent sur l'Union monétaire et inquiètent les marchés: la Grèce, l'Espagne et l'Italie.

    La zone euro est à nouveau en danger. À court terme, trois menaces pèsent sur l'Union monétaire et inquiètent les marchés: la Grèce, qui risque de sortir de l'euro, si, à l'issue du scrutin du 17 juin, elle abandonne les réformes exigées par ses bailleurs de fonds; l'Espagne qui pourrait être le prochain pays candidat à un plan de sauvetage européen, tant ses banques sont affaiblies par des créances douteuses; l'Italie qui peine à mettre en place les réformes nécessaires au remboursement de sa dette colossale de 1900 milliards d'euros, l'une des plus lourdes au monde après les États-Unis et le Japon.

    C'est la crise politique en Grèce qui a fait ressurgir le risque d'éclatement de l'euro. La crainte d'un retour à la drachme a déclenché une panique bancaire en Grèce: plus d'un milliard d'euros ont été retirés des banques en une semaine. Incontrôlable, cette ruée sur les guichets s'est vite propagée à l'Espagne, où d'importants retraits ont été enregistrés auprès de Bankia, quatrième banque espagnole, la plus grande en termes de dépôts, au cœur de toutes les inquiétudes européennes.

    «L'Euroland», seule zone économique en récession

    Même démentie, la ruée sur les guichets est un signe de crise très inquiétant pour les dirigeants européens. Une panique bancaire est difficile à endiguer au niveau des États. Seule une intervention illimitée de la BCE peut y mettre fin...

    Ces problèmes financiers en cascade, qu'il s'agisse de dette publique ou de leur dette privée, pèsent lourd sur la croissance de «l'Euroland», seule zone économique en récession avec un chômage en hausse à 10,8% en 2012, d'après les dernières prévisions de l'OCDE. Sans surprise, c'est la Grèce qui affiche le recul du produit intérieur brut (PIB) le plus marqué: - 5,3% prévus en 2012, - 6,9% en 2011, soit 20 milliards d'euros de revenus en moins pour les Grecs en deux ans!

    La cure d'austérité imposée depuis trois ans par l'UE et le FMI n'est pas étrangère à cette perte brutale de revenus. Mais au grand désespoir des autorités grecques, elle ne s'est encore traduite par aucun gain de compétitivité. La récession s'annonce moins forte en Espagne et en Italie, où le PIB reculera respectivement de 1,6% et 1,7% du PIB, en 2012. Mais la grogne sociale monte: révolte fiscale en Italie et grèves à répétition dans la fonction publique en Espagne.

    Soutien public inévitable

    Si l'Italie inquiète toujours les marchés, Espagne leur donne des sueurs froides. La crise bancaire s'y aggrave de jour en jour. Le montant des pertes sur créances douteuses pourrait atteindre 260 milliards d'euros, d'après l'Institut international de la finance (IIF). Les banques espagnoles sont en train de lever 184 milliards d'euros de capitaux propres, ce qui laisse un déficit de 76 milliards d'euros. Un soutien public paraît inévitable, mais l'Espagne refuse toute aide extérieure.

    Mariano Rajoy prétend pouvoir recapitaliser seul ses banques. Il rejette la main tendue européenne, par peur de perdre le contrôle de son secteur financier. Les marchés auront-ils autant de susceptibilité? Rien n'est moins sûr.

    source: lefigaro.fr

  • #2
    Il parait que la zone de l'europe ne se lèvera pas de sitôt

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    • #3
      C'est la crise politique en Grèce qui a fait ressurgir le risque d'éclatement de l'euro. La crainte d'un retour à la drachme a déclenché une panique bancaire en Grèce: plus d'un milliard d'euros ont été retirés des banques en une semaine. Incontrôlable, cette ruée sur les guichets s'est vite propagée à l'Espagne, où d'importants retraits ont été enregistrés auprès de Bankia, quatrième banque espagnole, la plus grande en termes de dépôts, au cœur de toutes les inquiétudes européennes.
      je me demande pourquoi l'éclatement de l'euro est présenté comme une catastrophe? et si c'était la solution? crise après crise, l'Europe s'enfonce toujours un peu plus. surtout sur le plan social. alors à quoi sert l'Europe et l'euro? c'est vrai que pour les spéculateurs des marchés (notamment les spécialistes du marché de la dette) des états en crise, c'est que du bonheur! un source intarissable de profits colossaux faciles. la fin de l'euro, c'est la fin du business très juteux de la dette à grande échelle (continentale). au point que les marchés prêtent à l'Allemagne gratuitement de peur de la voir la quitter la zone euro, j'imagine?
      à mon avis, les citoyens européens ont tout à gagner d'un éclatement de l'euro. c'est un départ à zéro. l'Allemagne avec son économie saine et efficace aussi est gagnante. libérée des boulets européens, l'Allemagne peut se lancer de plus belle à la conquête (économique) du monde. les seuls perdants de l'éclatement de l'euro, ce sont les bandits des marchés financiers. le plus grand bien qui puisse arriver à l'Europe, c'est que la Grèce ouvre le bal et quitte le bateau Europe et brise ce tabou qui ouvrirait la porte aux autres candidats...

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      • #4
        L'effritement de l'Europe ,c'est la fin du plus grand marché mondial et la disparition de l'EURO, ce qui va renforcer le DOLLARS comme monnaie indispensable dans les échanges pour longtemps ,les conséquences seront terribles sur l'avenir des pays composants l'Europe qui verront leur compétitivité s'éroder au profit des grands ensembles économiques

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        • #5
          LE DÉSÉQUILIBRE DES COMPTES INTRA-ZONE EURO A DÉPASSÉ 1.000 MILLIARDS D’EUROS

          D’après nos informations venant de « milieux très bien renseignés », le montant total du déséquilibre dû à la « migration des comptes » interne à la zone euro a dépassé, début mai, la somme fantastique de 1.000 MILLIARDS d’EUROS pour la 1ère FOIS de la brève histoire de la monnaie commune européenne.
          En clair, cela signifie que :
          - plus de 300 milliards d’euros ont quitté l’Espagne,
          - plus de 275 milliards d’euros ont quitté l’Italie,
          - près de 100 milliards d’euros ont quitté la Grèce,
          - près de 100 milliards d’euros ont quitté l’Irlande,
          - près de 70 milliards d’euros ont quitté le Portugal,
          - 40 milliards d’euros ont quitté l’Autriche,
          - 34 milliards d’euros ont quitté la Belgique,
          - 32 milliards d’euros ont quitté la France,
          - 7 milliards d’euros ont quitté la Slovaquie,
          - 7 milliards d’euros ont quitté Chypre,
          - 5 milliards d’euros ont quitté la Slovénie,
          et même 600 millions d’euros ont quitté la minuscule île de Malte…
          Et ces sommes phénoménales sont ALLÉES SE RÉFUGIER VERS LES « EUROS-REFUGES » :
          - près de 650 milliards d’euros sont allés se réfugier en Allemagne, pour y devenir des créances sur la Bundesbank,
          - plus de 133 milliards d’euros sont allés se réfugier aux Pays-Bas, pour y devenir des créances sur la Banque centrale néerlandaise,
          - près de 130 milliards d’euros sont allés se réfugier au Luxembourg, pour y devenir des créances sur la Banque centrale du Luxembourg,
          Pour donner un ordre de grandeur du phénomène, cela signifie que le Luxembourg a désormais une créance sur la BCE, gagée sur des euros venus des pays du sud, égale à environ 2 fois et demi son PIB annuel !
          Source: agoravox

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          • #6
            L'effritement de l'Europe ,c'est la fin du plus grand marché mondial et la disparition de l'EURO, ce qui va renforcer le DOLLARS comme monnaie indispensable dans les échanges pour longtemps ,les conséquences seront terribles sur l'avenir des pays composants l'Europe qui verront leur compétitivité s'éroder au profit des grands ensembles économiques
            renforcer le dollar, c'est très bien pour l'Algérie.

            quels grands ensembles économiques?

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            • #7
              citation quels grands ensembles économiques?


              L'EUROPE ETAIT LE PREMIER ENSEMBLE ECONOMIQUE QUI A VU LE JOUR ,ENSUITE D'AUTRES ONT SUIVI, COMME L'AMERIQUE DU NORD ET LE MEXIQUE
              ,L'AMERIQUE LATINE et L'ASIE ,ENTRE CES ENSEMBLES ,LES PAYS ONT SIGNES DES ACCORDS DE LIBRE ÉCHANGE POUR FACILITER LE COMMERCE ET LA CIRCULATION DES CAPITAUX

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              • #8
                les conséquences seront terribles sur l'avenir des pays composants l'Europe qui verront leur compétitivité s'éroder au profit des grands ensembles économiques
                Pourquoi leur compétitivité va s'éroder, puisque l'euro va être gravement dévalué ?! (- 30% d'après certains analystes !)

                Je ne suis pas expert en économie, mais je crois que, bien au contraire, c'est tout bon pour la compétitivité des entreprises européennes.

                Par contre, pas pour le citoyen européen lambda, qui verra son pouvoir d'achat diminuer drastiquement à cause de l'inflation.

                Pour l’Algérie, qui vend son pétrole en dollars, elle achètera ses produits moins chers en Europe.

                Donc, c'est tout bénef pour l'Algérie (augmentation de la valeur du dollar, et dévaluation de l'Euro).
                Dernière modification par absent, 24 mai 2012, 22h38.

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