Soixante‑et‑onze opérateurs économiques établis en Kabylie ont délocalisé ces dernières années leurs activités vers d’autres wilayas pour fuir le phénomène des kidnappings, qui ont semé la psychose parmi les industriels, les entrepreneurs et les commerçants.
Ce chiffre a été dévoilé par Mahfoud Bellabas, président de l’APW de Tizi Ouzou, lors d’un entretien avec l’ambassadeur américain Henry S. Ensher, en visite dans la wilaya le mardi 22 mai, « Il va sans dire tout ce que cette situation engendre comme chômage dans la région et que cela dissuade même des partenaires étrangers désireux d'investir en Kabylie en s’inscrivant dans une dynamique d’association avec les partenaires locaux », a noté M. Bellabas qui, mettant l’accent sur « la responsabilité des institutions républicaines en matière de sécurité », n’a pas manqué de souligner « l’absence totale de l’État sur le terrain ».
Le président d'APW a rappelé que 67 personnes au moins, essentiellement des entrepreneurs et des commerçants, ont été victimes d’enlèvements, un phénomène qu’il a présenté comme une des contraintes majeures au développement dans la wilaya de Tizi Ouzou. M. Bellabas a expliqué au diplomate américain que cette contrainte s'ajoute à celles liées aux lois restrictives sur les associations et le partenariat avec les organismes étrangers, le code de wilaya et bien d'autres blocages encore. « Comment voulez‑vous attirer des investisseurs dans une région où des zones d’activités et des zones d’expansion touristiques connaissent un embargo de l’État en matière d’investissements dans les infrastructures de base comme l'électricité, les routes, le gaz, le téléphone et les NTIC ? », s'est interrogé le président d'APW devant l'ambassadeur US.
TSA
Imene Brahimi
Ce chiffre a été dévoilé par Mahfoud Bellabas, président de l’APW de Tizi Ouzou, lors d’un entretien avec l’ambassadeur américain Henry S. Ensher, en visite dans la wilaya le mardi 22 mai, « Il va sans dire tout ce que cette situation engendre comme chômage dans la région et que cela dissuade même des partenaires étrangers désireux d'investir en Kabylie en s’inscrivant dans une dynamique d’association avec les partenaires locaux », a noté M. Bellabas qui, mettant l’accent sur « la responsabilité des institutions républicaines en matière de sécurité », n’a pas manqué de souligner « l’absence totale de l’État sur le terrain ».
Le président d'APW a rappelé que 67 personnes au moins, essentiellement des entrepreneurs et des commerçants, ont été victimes d’enlèvements, un phénomène qu’il a présenté comme une des contraintes majeures au développement dans la wilaya de Tizi Ouzou. M. Bellabas a expliqué au diplomate américain que cette contrainte s'ajoute à celles liées aux lois restrictives sur les associations et le partenariat avec les organismes étrangers, le code de wilaya et bien d'autres blocages encore. « Comment voulez‑vous attirer des investisseurs dans une région où des zones d’activités et des zones d’expansion touristiques connaissent un embargo de l’État en matière d’investissements dans les infrastructures de base comme l'électricité, les routes, le gaz, le téléphone et les NTIC ? », s'est interrogé le président d'APW devant l'ambassadeur US.
TSA
Imene Brahimi
Commentaire