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Je suis allé à Jérusalem... et j'en suis revenu riche et heureux

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  • Je suis allé à Jérusalem... et j'en suis revenu riche et heureux

    Boualem Sansal:
    Chers frères, chers amis, d'Algérie, de Palestine, d'Israël et d'ailleurs,

    Je vous écris ces quelques lignes pour vous donner de mes nouvelles. Peut-être êtes-vous inquiets à mon sujet. Je suis un homme simple, vous le savez, un écrivain qui n'a jamais prétendu à autre chose qu'au bonheur de vous raconter des histoires, de ces "histoires à ne pas dire" comme disait mon ami le cinéaste Jean-Pierre Lledo, mais voilà, des gens ont décidé de s'immiscer dans nos relations de fraternité et d'amitié et de faire de moi un objet de scandale à vos yeux.

    Rendez-vous compte, ils m'accusent rien moins que de haute trahison envers la nation arabe et le monde musulman en leur entier. Ça veut dire ce que ça veut dire, qu'il n'y aura même pas de procès. Ces gens sont du Hamas, des gens dangereux et calculateurs, ils ont pris en otage le pauvre peuple de Gaza et le rançonnent jour après jour depuis des années, dans cette sorte de huis clos obscur que leur assure le blocus israélien, et maintenant ils viennent nous dicter, à nous qui essayons par tous les moyens de nous libérer, ce que nous devons penser, dire et faire; il y en a d'autres aussi, des anonymes, des individus aigris et fielleux, fermés à tout, qui relaient la haine comme ils peuvent à travers le Net. C'est par eux, par leur communiqué vengeur et leurs insultes à la ronde, que vous avez appris mon voyage et je viens là vous le confirmer pour qu'il n'y ait aucun trouble dans votre esprit et que les choses soient nettes entre nous : JE SUIS ALLE EN ISRAEL.

    Quel voyage, mes aïeux, et quel accueil! Pardonnez-moi de ne pas vous l'avoir annoncé moi-même avant de partir, mais vous comprenez, il fallait de la discrétion, Israël n'est pas une destination touristique pour les Arabes, encore que... ceux et pas des moindres qui m'ont précédé dans ce pays du lait et du miel l'ont fait en catimini, voire avec de faux noms ou des passeports d'emprunt, comme en son temps cette brave madame Khalida Toumi, alors opposante fervente au régime policier et intégriste d'Alger, de nos jours son brillantissime ministre de la Culture, une tête pensante de choc très engagée dans la chasse aux traîtres, aux apostats et autres harkis. C'est à elle en particulier que les Algériens doivent chaque jour de tant vivre d'ennui et de rage dans leur beau pays. Ses douaniers ne m'auraient jamais laissé sortir si je m'étais présenté à leur poste avec un billet d'avion Alger/Tel-Aviv sans escale dans une main et dans l'autre un visa israélien tout frais collé sur mon beau passeport vert. Auraient-ils poussé jusqu'à me gazer, je me le demande. J'ai fait autrement et la ruse a payé, j'ai pris la route par la France, muni d'un visa israélien volant récupéré à Paris, rue Rabelais, au saut d'un taxi, grâce à quoi me voilà aujourd'hui en possession de mille et une histoires à ne pas dire que je me promets de vous raconter en détail dans un prochain livre, si Dieu nous prête vie.

    Je vous parlerai d'Israël et des Israéliens comme on peut les voir avec ses propres yeux, sur place, sans intermédiaires, loin de toute doctrine, et qu'on est assuré de n'avoir à subir au retour aucun test de vérité. Le fait est que dans ce monde-ci il n'y a pas un autre pays et un autre peuple comme eux. Moi, ça me rassure et me fascine que chacun de nous soit unique. L'unique agace, c'est vrai, mais on est porté à le chérir, car le perdre est tellement irrémédiable.
    Je vous parlerai aussi de Jérusalem, Al-Qods. Comme il me semble l'avoir ressenti, ce lieu n'est pas vraiment une ville et ses habitants ne sont pas vraiment des habitants, il y a de l'irréalité dans l'air et des certitudes d'un genre inconnu sur terre. Dans la vieille ville multimillénaire, il est simplement inutile de chercher à comprendre, tout est songe et magie, on côtoie les Prophètes, les plus grands, et les rois les plus majestueux, on les questionne, on leur parle comme à des copains de quartier, Abraham, David, Salomon, Marie, Jésus et Mahomet le dernier de la lignée, et Saladin le preux chevalier, que le salut soit sur eux, on passe d'un mystère à l'autre sans transition, on se meut dans les millénaires et le paradoxe sous un ciel uniformément blanc et un soleil toujours ardent. Le présent et ses nouveautés paraissent si éphémères qu'on n'y pense bientôt plus. S'il est un voyage céleste en ce monde, c'est ici qu'il commence. Et d'ailleurs n'est-ce pas là que le Christ a fait son Ascension au ciel, et Mahomet son Mi'râj sur son destrier Bouraq, guidé par l'ange Gabriel?

    On se demande quel phénomène tient le tout en ordre, dans une grande modernité au demeurant puisqu'aussi bien Jérusalem est une vraie capitale avec des rues propres, des trottoirs pavés, des maisons solides, des voitures dynamiques, des hôtels et des restaurants attirants, des arbres bien coiffés, et tellement de touristes de tous les pays... sauf des pays arabes, les seuls au monde à ne pas venir ou pouvoir venir visiter leur berceau, ce lieu magique où sont nées leurs religions, la chrétienne aussi bien que la musulmane.

    Ce sont finalement les Israéliens arabes et juifs qui en profitent, ils les voient tous les jours, toute l'année, matin et soir, sans apparemment jamais se lasser de leur mystère. On ne peut pas dénombrer les touristes dans ces labyrinthes, ils sont trop nombreux, plus que les autochtones, et la plupart se comportent comme s'ils étaient aussi des pèlerins venus de loin. Ils vont en groupes compacts pénétrés qui se croisent sans se mêler, les Anglais, les Hindous, les Japonais, les Chinois, les Français, les Hollandais, les Ethiopiens, les Brésiliens, etc, menés par d'infatigables guides, assermentés sans doute, qui jour après jour, dans toutes les langues de la création, racontent aux foules médusées la légende des siècles.

    Là, si on tend bien l'oreille, on comprend vraiment ce qu'est une cité céleste et terrestre à la fois, et pourquoi tous veulent la posséder et mourir pour elle. Quand on veut l'éternité, on se tue pour l'avoir, c'est bête mais on peut le comprendre. Je me suis moi-même senti tout autre, écrasé par le poids de mes propres questions, moi le seul de la bande qui ait touché de ses mains les trois lieux saints de la Cité éternelle: le Kotel (le Mur des Lamentations), le Saint-Sépulcre et le Dôme du Rocher. En tant que juifs ou chrétiens, mes compagnons, les autres écrivains du festival, ne pouvaient pas accéder à l'Esplanade des Mosquées, le troisième lieu saint de l'islam où s'élèvent le Dôme du Rocher, Qûbat as-Sakhrah, rutilant dans ses couleurs azur, et l'imposante mosquée al-Aqsa, Haram al-Sharif, ils furent repoussés sans hésitation par l'agent du Waqf, gestionnaire des lieux, assisté de deux policiers israéliens chargés de garder l'entrée de l'Esplanade et la préserver de tout contact non halal. Moi je suis passé grâce à mon passeport, il stipule que je suis Algérien et par déduction il dit que je suis musulman. Je n'ai pas démenti, au contraire, j'ai récité un verset coranique tiré de mes souvenirs d'enfance, ce qui a carrément stupéfié le gardien, c'était la première fois de sa vie qu'il voyait un Algérien, il croyait qu'à part l'émir Abd-el-Kader, ils étaient tous un peu sépharades, un peu athées, un peu autre chose. C'est amusant, mon petit passeport vert m'a ouvert la frontière des Lieux Saints plus vite qu'il ne m'ouvre la frontière Schengen en Europe où la simple vue d'un passeport vert réveille aussitôt l'ulcère des douaniers.

    Voilà, je vous le dis franchement, de ce voyage Je suis revenu heureux et comblé. J'ai toujours eu la conviction que faire n'était pas le plus difficile, c'est de se mettre en condition d'être prêt à commencer à le faire. La révolution est là, dans l'idée intime qu'on est enfin prêt à bouger, à changer soi-même pour changer le monde. Le premier pas est bien plus que le dernier qui nous fait toucher le but. Je me disais aussi que la paix était avant tout une affaire d'hommes, elle est trop grave pour la laisser entre les mains des gouvernements et encore moins des partis. Eux parlent de territoires, de sécurité, d'argent, de conditions, de garanties, ils signent des papiers, font des cérémonies, hissent des drapeaux, préparent des plans B, les hommes ne font rien de tout cela, ils font ce que font les hommes, ils vont au café, au restaurant, ils s'assoient autour du feu, se rassemblent dans un stade, se retrouvent dans un festival, dans une plage et partagent de bons moments, ils mêlent leurs émotions et à la fin ils se font la promesse de se revoir. "A demain", "A bientôt", "L'an prochain, à Jérusalem", dit-on. C'est ce que nous avons fait à Jérusalem. Des hommes et des femmes de plusieurs pays, des écrivains, se sont rassemblés dans un festival de littérature pour parler de leurs livres, de leurs sentiments devant la douleur du monde, de choses et d'autres aussi et en particulier de ce qui met les hommes en condition de pouvoir un jour commencer à faire la paix, et à la fin nous nous sommes promis de nous revoir, de nous écrire au moins.

  • #2
    Je ne me souviens pas que durant ces cinq jours et cinq nuits passés à Jérusalem (avec au troisième jour un aller-retour rapide à Tel-Aviv pour partager une belle soirée avec nos amis de l'institut français), nous ayons une seule fois parlé de la guerre. L'aurions-nous oubliée, avons-nous seulement évité d'en parler ou aurions-nous fait comme si cette époque était révolue et qu'il était venu l'heure de parler de la paix et de l'avenir? Sans doute, on ne peut pas parler à la fois de la guerre et de la paix, l'un exclut l'autre. J'ai beaucoup regretté cependant qu'il n'y ait pas eu un Palestinien parmi nous. Car après tout, la paix est à faire entre Israéliens et Palestiniens. Moi, je ne suis en guerre ni avec l'un ni avec l'autre, et je ne le suis pas parce que je les aime tous les deux, de la même manière, comme des frères depuis les origines du monde. Je serais comblé si un jour prochain, j'étais invité à Ramallah, avec des auteurs israéliens aussi, c'est un bel endroit pour parler de la paix et de ce fameux premier pas qui permet d'y aller.

    Je fais une mention spéciale à propos de David Grossman, ce monument de la littérature israélienne et mondiale. J'ai trouvé formidable que deux écrivains comme nous, deux hommes honorés par le même prix, le Friedenspreis des Deutschen Buchhandels, le prix de la Paix des libraires allemands, à une année d'intervalle, lui en 2010, moi en 2011, se retrouvent ensemble en 2012 pour parler de la paix dans cette ville, Jérusalem, Al-Qods, où cohabitent juifs et arabes, où les trois religions du Livre se partagent le cœur des hommes. Notre rencontre serait-elle le début d'un vaste rassemblement d'écrivains pour la paix? Ce miracle verra-t-il le jour en 2013?
    Souvent le hasard se fait malicieux pour nous dire des choses qui précisément ne doivent rien au hasard.

    Quelque part sur le chemin du retour, entre Jérusalem et Alger.

    Boualem Sansal

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    • #3
      J'ai beaucoup ri quand il parle du passeport algerien qui lui ouvre la porte du Mont du Temple/Esplanade des mosquees.

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      • #4
        C'est pas lui qui a écrit un roman (Mudjahid) qui raconte l'histoire de deux frères algériens qui découvrent que leur père avait été un officier nazi SS qui a fui en Afrique du Nord après la Seconde Guerre mondiale.

        Par je ne sais quelle magie, il a rendu nos révolutionnaires algériens des criminels nazis maintenant !?

        Et à travers son dernier livre, il veux maintenant enseigner la Shoah et le sionisme aux algériens ?!!

        Ok ! D'accord !

        Dorénavant, les candidats doivent porter la kippa pour espérer obtenir un poste de parlementaire en Algérie.

        Il décrie le nazisme et fanatisme islamique. Et cite la prise de contact d'Hitler avec tous les islamistes du monde !

        Ha ha ha ! elle est bien belle celle-là ! ! ! Plus c'est gros, plus çà passe !

        Soit. Je ne relèverai pas !

        Mais, ce qui est le plus odieux pour cet écrivain, est qu'il omet sciemment de dénoncer le sionisme et ses crimes.

        Donc, il a bien choisit son camp !

        Alors "zou", lui et ses livres de propagande sioniste ... à la poubelle de l'histoire !
        Dernière modification par absent, 24 mai 2012, 17h19.

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        • #5
          Mais, ce qui est le plus odieux pour cet écrivain, est qu'il omet sciemment de dénoncer le sionisme et ses crimes.
          Peut etre qu'il s'occupe d'abord de ce qui se passe dans son pays. A ses yeux, ce n'est pas l'ideologie sioniste qui a fait couler le sang en Algerie mais d'autres.

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          • #6
            Peut etre qu'il s'occupe d'abord de ce qui se passe dans son pays. A ses yeux, ce n'est pas l'ideologie sioniste qui a fait couler le sang en Algerie mais d'autres.
            Et il s'en "occupe dabord" en visitant israel? lol
            Sans denoncer ce regime d'aparteid qui occupe illegalement des territoires?

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            • #7
              Il visite les pays qu'il veut; et il denonce d'abord ce qui se passe chez lui.
              Et est-ce qu'on demande a un algerien qui va en Russie de denoncer ce qui arrive aux Tchetchenes? A un alerien qui va en Inde ce qui arrive au Cachemire? A un algerien qui va en Turquie de denoncer ce qui arrive a Chypre (occupation et colonisation)? A un algerien qui va en Indonesie ce qui arrive a la minorite papou?

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              • #8
                Peut-être qu'il espère obtenir un Prix Nobel; il faut bien qu'il visite l'entité sioniste pour y arriver.

                C'est bien le juif algérien qui a posté ce fil, n'est-ce pas?

                Il essaie par tous mes loyens de nous désolidariser de la cause palestinienne rien que pour soutenir l'injustice sioniste dans les terres arabes.


                Madame Toumi regrette avoir visité Israël; dans le temps elle faisait partie du RCD dont le président avait posé aux côté de BHL et avait dit être honoré faire sa rencontre.

                Sansal le promoteur du qui tu qui avait écrit un roman tarnissant notre révolution, en l'occurrence, Le Village de l'Allemand. Il fut reçu en grande pompe en Allemagne, entre autres. Cela n'a pas suffit, il se rend en Isarël comme l'autre idiot de M'henni. Quelle coincidence!
                Dernière modification par djamal 2008, 24 mai 2012, 17h50.
                Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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                • #9
                  Salam,

                  Envoyé par AAnis
                  Il visite les pays qu'il veut..
                  Moi aussi je rêve d'aller à Jérusalem... et je t'assure.. qu'il y a des millions et des millions comme moi qui rêvent d'y aller.. mais pas pour faire du tourisme.

                  Commentaire


                  • #10
                    Ses douaniers ne m'auraient jamais laissé sortir si je m'étais présenté à leur poste avec un billet d'avion Alger/Tel-Aviv sans escale dans une main et dans l'autre un visa israélien tout frais collé sur mon beau passeport vert.
                    Probablement autant que si tu t'es présenté à la banque de France en demandant la monnaie d'un billet de 725 €... Pôv'con...

                    Auraient-ils poussé jusqu'à me gazer, je me le demande
                    Oh il osé...Il a si faim que cela, il veut sa petite retombée de la Shoah lui aussi ?! Il pense avoir découvert le mot secret, le grand topos des lettres modernes ? Gazer....En attendant, et pour rester dans le ton, l'article de pré-vente-buzzo-démarcheur était hilare...
                    Il visite les pays qu'il veut
                    Dans le monde des bisounours peut-être mais dans la réalité un Américain qui visite la Corée du Nord est interpellé à l'aéroport, débrifé, fiché et arrêté au besoin (sans que cela ne fasse l'objet d'une décision de justice).

                    Merah a été interpellé pour expliquer les motifs de son séjour en Afghanistan et au Pakistan alors que la France a des liens diplomatiques avec ces pays.

                    Israel n'a pas de lien avec l'Algérie et nous sommes en conflit ouvert avec ce pays : les autorités ont le droit d'exiger des explications et même de le déférer pour intelligence avec l'ennemi le cas échéant (mais on pourquoi promouvoir un énième abruti au titre de Nobel).
                    Dernière modification par Dandy, 24 mai 2012, 18h03.

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                    • #11
                      C'est bien le juif algérien qui a posté ce fil, n'est-ce pas?
                      fil de Nathalie BOEHLER du Jerusalem Post qui n'est accessible qu'après inscription depuis peu............ ??????
                      Dernière modification par absent, 24 mai 2012, 18h02.

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                      • #12
                        Dans le monde des bisounours peut-être mais dans la réalité un Américain qui visite la Corée du Nord est interpellé à l'aéroport, débrifé, fiché et arrêté au besoin (sans que cela ne fasse l'objet d'une décision de justice).
                        On est d'accord, et on verra ce qui lui arrivera.

                        Israel n'a pas de lien avec l'Algérie et nous sommes en conflit ouvert avec ce pays
                        C'est l'Algerie qui a envoye ses armees au Proche Orient se battre contre Israel, pas Israel qui a envahi l'Afrique du Nord. Lui est probablement contre et il a le droit de l'etre.
                        Moi aussi je rêve d'aller à Jérusalem... et je t'assure.. qu'il y a des millions et des millions comme moi qui rêvent d'y aller.
                        Et qu'est ce qui t'en empeche?

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                        • #13
                          C'est l'Algerie qui a envoye ses armees au Proche Orient se battre contre Israel, pas Israel qui a envahi l'Afrique du Nord. Lui est probablement contre et il a le droit de l'etre.
                          Israel a soutenu et appuyé la colonisation française, tout comme elle a été le Maroc durant la guerre des sables...Et depuis, elle tente de déstabiliser ce pays quand elle peut. On ne peut pas ignorer cela.

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                          • #14
                            Israel a soutenu et appuyé la colonisation française, tout comme elle a été le Maroc durant la guerre des sables
                            Dans ce cas, il faut rompre avec la totalite des pays de l'OTAN et avec la France. On entretient des relations diplomatiques avec l'ancienne puissance coloniale et on s'interdit d'en avoir avec un de ses nombreux ex allies? Je t'informe d'une chose, Israel n'a commence a entretenir des relations avec l'Allemagne uniquement lorsque l'Allemagne a accepte d'indemniser les survivants de la Shoah. Si notre attitude vis a vis de la France avait ete aussi intransigeante, j'aurais compris une telle intransigeance avec d'anciens allies de la France.
                            Dernière modification par absent, 24 mai 2012, 18h57.

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                            • #15
                              Dandy;

                              C'est ce qu'on appelle le copycat effect, ils veulent tous devenir des Salman
                              Rushdie y compris notre Khadra avec son roman l'Attentat.

                              L'écrivain egyptien avait obtenu le Prix Nobel après avoir donner son seal of approval aux accords de Camp David.

                              Ces écrivains connaissent maintenant la voix du succès, ce n'est pas d'en parler justice et de la Palestine.

                              Force est de constater que nous ne trovons jamais de marocains soutenir la cause palestinienne ici dans FA.
                              Ask not what your country can do for you, but ask what you can do for your country.

                              J.F.Kennedy, inspired by Gibran K. Gibran.

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