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Quatre ans après avoir frôlé la faillite, le groupe américain Las Vegas Sands, spécialisé dans les casinos et centres de loisirs, revient en Espagne avec son projet de « Las Vegas Européen », et une promesse d'investissement de 15 mrds €.
Le groupe a mis en compétition les deux plus grandes villes espagnoles, Madrid et Barcelone, pour faire « monter les enchères » autour d'un projet qui prévoit la construction de 20 000 logements autour d'un vaste complexe de jeux, de centres commerciaux et d'une douzaine d'hôtels de luxe.
Le patron de Las Vegas Sands Corporation, Sheldon Adelson, a déjà rencontré les élus des deux agglomérations pour leur promettre un pactole équivalent au montant des investissements, avec les retombées touristiques estimées à 11 millions de visiteurs au cours des quinze prochaines années. Pour avancer ces prévisions, le magnat se base sur les résultats enregistrés l'an dernier à Singapour, où le groupe a inauguré en 2010 un complexe de loisirs du même gabarit que celui qu'il voudrait construire en Espagne.
En retour, Sheldon Adelson veut obtenir des facilités règlementaires, et l'appât du gain semble être une carte maîtresse, puisque Esperanza Aguirre, présidente de la Communauté de Madrid, a déjà annoncé qu'elle était prête à revoir au niveau de sa région la réglementation sur l'interdiction de fumer dans les espaces fermés !
Les élus de la Catalogne et de Barcelone avancent également leurs pions, et proposent de mettre à disposition de Las Vegas Sands un espace de 800 hectares à proximité de l’aéroport El Prat.
Bref, les paris sont ouverts, même si l'enjeu ne doit pas faire oublier les « ex-futurs projets » pharaoniques du groupe américain en Espagne, dont celui qui s'est enlisé en 2007 dans le désert de Monegros, près de Saragosse, où le groupe envisageait de créer le complexe Gran Scala : 32 hôtels, un casino géant, un centre de congrès et même des arènes dédiées aux spectacles tauromachiques ! Quelques mois après l'annonce de ce futur investissement, l'effondrement de Lehman Brothers et la crise financière qui en a suivi ont transformé ce rêve américain en simple mirage.
Econustrum
Le groupe a mis en compétition les deux plus grandes villes espagnoles, Madrid et Barcelone, pour faire « monter les enchères » autour d'un projet qui prévoit la construction de 20 000 logements autour d'un vaste complexe de jeux, de centres commerciaux et d'une douzaine d'hôtels de luxe.
Le patron de Las Vegas Sands Corporation, Sheldon Adelson, a déjà rencontré les élus des deux agglomérations pour leur promettre un pactole équivalent au montant des investissements, avec les retombées touristiques estimées à 11 millions de visiteurs au cours des quinze prochaines années. Pour avancer ces prévisions, le magnat se base sur les résultats enregistrés l'an dernier à Singapour, où le groupe a inauguré en 2010 un complexe de loisirs du même gabarit que celui qu'il voudrait construire en Espagne.
En retour, Sheldon Adelson veut obtenir des facilités règlementaires, et l'appât du gain semble être une carte maîtresse, puisque Esperanza Aguirre, présidente de la Communauté de Madrid, a déjà annoncé qu'elle était prête à revoir au niveau de sa région la réglementation sur l'interdiction de fumer dans les espaces fermés !
Les élus de la Catalogne et de Barcelone avancent également leurs pions, et proposent de mettre à disposition de Las Vegas Sands un espace de 800 hectares à proximité de l’aéroport El Prat.
Bref, les paris sont ouverts, même si l'enjeu ne doit pas faire oublier les « ex-futurs projets » pharaoniques du groupe américain en Espagne, dont celui qui s'est enlisé en 2007 dans le désert de Monegros, près de Saragosse, où le groupe envisageait de créer le complexe Gran Scala : 32 hôtels, un casino géant, un centre de congrès et même des arènes dédiées aux spectacles tauromachiques ! Quelques mois après l'annonce de ce futur investissement, l'effondrement de Lehman Brothers et la crise financière qui en a suivi ont transformé ce rêve américain en simple mirage.
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