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Matoub Lounès.. Mémoire et miroir. 6e anniversaire de son assassinat..

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  • Matoub Lounès.. Mémoire et miroir. 6e anniversaire de son assassinat..

    8E ANNIVERSAIRE DE L’ASSASSINAT DE MATOUB LOUNÈS

    La légende vivante !


    " je suis une grenade dégoupillé, J’explose aux mains de ceux qui croient me manipuler "
    " Je préfère mourir pour mes idées que de lassitudes et de vieillesse"
    "je continuerai mon combat jusqu’à l’ultime seconde de ma vie" Matoub


    Matoub Lounes artiste, chanteur, compositeur, mais beaucoup plus militant d’une cause. La cause ou la question berbère ! Il n’a pas été « zaim » mais il put pendant des années et à ce jour avec l’art la musique et les textes de ses chansons guider des masses populaires. Il n'était que ennemi de l’islamisme populiste négateur de la culture berbère autochtone de l’Afrique du nord..
    Ou moment ou d’autres ont choisi la scène théâtrale, l’écriture ou le journalisme, il débute sa carrière sur une scène musicale presque clandestine tellement la censure du pouvoir avait raison à cette époque de toute production faisant référence à l’amazighité ou la démocratie..
    Il chante dans un chaâbi authentique.. Rénovateur et continuateur d’un folklore kabyle qui se projette dans l’universalité.. parle dans des textes propres claires.. il évoque une autre Algérie.. L’unité contre l’obscurantisme, appel pour la démocratie et la liberté d’expression et des femmes, contre la corruption, et sans relâche la lutte.. Il souffre et traverses des phases agitatrices et fatales dans sa vie. Matoub est assassiné le 25 juin 1998 par ???. quelques heures plus tard des villes entières en Kabylie s’embrassent et seront déclarés villes mortes ! la jeunesse se réveille !
    Aujourd’hui Lounès se repose après une vie lourde.. il a été assassiné au pied des montagnes ou il voulait certainement s’éteindre ! La montagne qu’il a chantait toute une vie, seule source de ses inspirations et le renouveau de ses aspirations ! Matoub aujourd’hui est une mémoire dans le combat pour Tamazight.. Mais aussi un miroir ou nous voyons le chemin parcouru, avec les défauts les manques. Un miroir crieur qui éclate la vérité car de ses vertus il ne savait caché ses sentiments.. un homme crédible et récalcitrant !

    un hommage à Matoub. contre l’oubli.. sans prétendre résumé même un petit bout de sa vie car lui et son œuvre ça fait une immensité..
    Dernière modification par postra, 25 juin 2006, 14h54.
    Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

  • #2
    Hommage a Matoub Lounes comme il disait
    XAS AD NENGER NEKWNI OUALA D YENGER LASEL!

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    • #3
      Respect à Matoub Lounès, mort pour avoir défendu ses idées et son pays : l'ALGERIE LIBRE !!!!!!!!!!!!!
      Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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      • #4
        Dans ce topic j’ai le souhait d’ouvrire une discussion large avec la contribution des uns et des autres sur l’œuvre de Matoub, dans l’optique d’établire certaines réalités sur son combat et la portée internationale de sa personnalité.
        Afin de faire sortir aussi le sujet des tabous et l’intox politique et médiatique qui se servent n’importe comment de son image, qui tentent aujourd’hui de tremper les générations avec la crédibilité de ce signe intarissable que fut Matoub.
        Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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        • #5
          On ne peut aborder cette discussion sans la mise au point importante sur le fait que Matoub Lounès chanteur kabyle militant de la revendication berbère et la démocratie en générale en Algérie a été assassiné pour ses idées et non pas victime d’un « faux barrage » banal.. il est mort pour ses idées entre autres la revendication berbère.
          Mais qu’on se trempe pas de trajectoire dans cette lutte qui d’actualité !

          Les hommes du pouvoir ou les cercles terroristes qui ont commandité cet assassinat c’est à dire en gros ceux qui ne veulent pas que la société bouge sont prêt à supprimer n’importe qui.. peu importe sa langue maternelle si il parle « démocratie » !
          C’est ainsi qu’en Algérie des années meurtrières des personnalités resplendissantes qui activent dans la presse la culture ex.. ont trouvé la mort tragiquement ! Donc la mort de Matoub se fixe à mon avis dans le cadre de cette conjuration antisociale qui consiste à détruire les forces vives de la nation, Les forces progressistes certainement !
          Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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          • #6
            Il existe un vrai problème de mémoire dans l’Algérie actuelle si nous considérons que ces personnalités leur ouvres et les événements de leur vie sont des repères historiques

            Les autorités avec ses institutions (l’université, les centres culturels, "le livre est le meilleure ami de l’homme" et les bouillons de culture TV ex..) essayent la plus part du temps de nous imposer un "programme officiel de commémoration" qui est disons le franchement un programme de routine stressante !

            Pourquoi à cette heure sur les plateaux de la télévision algérienne on divague encore sur le rôle de l’émir Abd El-Kader dans la lutte contre le colonialisme et on refuse d’aborder la période récente avec ces noms inscrit en or dans la mémoire des algériens.. les noms de ces hommes victimes d’un terrorisme « aveugle ! » comme le décrit le discourt officiel ! non je ne pense pas qu’il est aveugle ce terrorisme car il sait bien pourquoi il a supprimé Djaout, Lyabès, Boucebci, Yefsah, Aloula, Matoub et tous les autres.. mais par contre ce pourvoir ne sait pas pourquoi ou bien il veut l’ignorer par ce que le combat de ces hommes n’arrange pas sa situation.. ils sont tomber pour le peuple et non pas pour les symboles du pouvoir !
            Dernière modification par postra, 25 juin 2006, 09h32.
            Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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            • #7
              "Je comprend bien qu’ils me détestent, car je suis pour eux un remord vivant et un os à la gorge."
              Kateb Yacine


              Matoub fait partie définitivement du patrimoine révolutionnaire de l’humanité.
              Matoub est un symbole dans la lutte des peuples et des hommes libres, le combat pour la démocratie et la justice, les droits de l’homme et par mis ses droits fondamentaux la « langue » et la « culture ».. et c’est pour cette raison que des militants dans le monde entier lui rendent hommage aujourd’hui et estiment bien sa contribution !

              Gloire aux martyres de la vraie révolution algérienne, le combat continu !
              Le jour se lève ! Les cœurs reprennent le fardeau des siècles, aller vers la nature ou se consumé dans la pénombre de sa tanière ?

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              • #8
                8e anniversaire de l'assassinat du Rebelle "Matoub, huit ans d’immortalité"

                Peut-on oublier cette date, pourrait-on l'oublier ou L'oublier lui???

                Les Kabyles disent désormais : courageux comme Matoub. Mais pas seulement ça. On dit aussi franc comme Matoub, sensible, généreux, talentueux et fidèle........ comme Lounès le fut.

                Chaque année, l’anniversaire de l’assassinat du grand chanteur vient nous rappeler que la vie est courte. Courte et dure car comment supporter l’existence après la disparition d’un être aussi cher à toute une région, d’un homme irremplaçable, dont le courage est devenu une légende. Les Kabyles disent désormais : courageux comme Matoub. Mais pas seulement ça. On dit aussi franc comme Matoub, sensible, généreux, talentueux et fidèle comme Lounès le fut. Hier, à Taourirt Moussa, comme il y a déjà une année, lors du 7e anniversaire et comme il y a déjà huit ans, le jour de son assassinat, ses fans affluaient sur sa maison dont la porte ne se ferme jamais. Comme de son vivant. Il l’a même chanté en 1990 : “Tabburt melmi its ghelqagh” ! Deux jeunes filles de Larbâa Nath Irathen sont déjà là. Elles devancent ce triste anniversaire de vingt quatre heures. Elles ne peuvent pas attendre jusqu’à demain. Il suffit de lire dans leur regard pour constater que Matoub leur circule dans les veines. Derrière le siège où elles sont assises, un grand cadre est accroché. On y voit Matoub en compagnie de Djamila, sa muse et sa femme pendant sept ans. Un jeune tente de faire une observation : «Ils se ressemblent, n’est-ce pas ?». L’une des deux filles rétorque avec un sourire qui dissimule très mal sa tristesse : «Non, ils ne se ressemblent pas, c’est seulement parce que chacun convient à l’autre que vous faites cette remarque». Et on se demande si sans l’existence de Djamila, Matoub aurait pu composer les plus belles chansons d’amour dans l’histoire de la poésie kabyle.
                Cinq minutes plus tard, quatre jeunes hommes arrivent avec une caméra, ils sont guidés par la secrétaire de la Fondation Matoub. «S’il vous plaît, éteignez votre caméra», lance cette dernière avec amabilité. Les jeunes demandent à voir la photo de Djamila. Quelle est donc cette femme sur laquelle Matoub chante avec autant de fougue et tendresse mais aussi avec autant de colère et rancune ?, semble s’être demandés les quatre fils du Rebelle. Ils restent obnubilés pendant plusieurs secondes devant le cadre. Un silence total accompagne ces instants de méditation. Ils tentent de pénétrer le mystère de l’idylle la plus célèbre de la région. Les jeunes partent. Il sont venus d’un patelin situé entre les Issers et Bordj Ménaeil. Un couple de jeunes mariés dont la femme est enceinte atterrit à son tour. L’épouse avoue à son mari, d’un air où se mélange l’allégresse à la mélancolie, que c’est la première fois qu’elle vient ici. Le défilé continue durant toute la journée de ce 24 juin 2006. Comme du vivant de Lounès, cette maison continue à recevoir des dizaines de visiteurs chaque jour.
                Nourredine Medrouk, porte-parole de la fondation confirme : «Chaque jour, la maison reçoit entre 50 et 100 personnes. Ça continue sur les 365 jours de l’année». Nourredine Medrouk, tout comme les autres membres de la fondation, sont en colère car l’Etat, qui s’est engagé au début de l’année à réhabiliter Matoub semble s’être rétracté. Les animateurs de la fondation en veulent pour preuve la non-attribution de la subvention qui avait pourtant été promise par les représentants de l’Etat afin de prendre en charge les festivités de l’année Matoub-Lounès qui comprenaient principalement trois axes majeurs : la caravane, le mega-concert de la Coupole et enfin un colloque international sur la vie et l’œuvre de Matoub Lounès qui devait se tenir à l’université de Tizi Ouzou. Nourredine Medrouk précise, avec détermination, que malgré ce désengagement de l’Etat, ces activités seront maintenues, même avec un report. «Nous allons tout faire pour qu’il y ait le concert de la Coupole à la mémoire de Matoub», dit-il. Tous les chanteurs qui ont connu, aimé et respecté Matoub de son vivant ont confirmé leur participation. «Nous commençons à prendre attache avec Nouara», révèle notre interlocuteur. Des musiciens doivent venir des USA et d’Europe. Un tel projet artistique nécessite de gros moyens. De son vivant, Matoub dérangeait et mort il dérange encore plus. «Ils ont peur même de son ombre», lance un jeune qui se lave le visage à la fontaine construite et mise à la disposition du village par Matoub Lounès. Ils, ce sont sont ceux qui l’ont tué ainsi que les complices, mais surtout tous ceux qui sont contre l’Algérie chantée et rêvée par Matoub. Ils sont nombreux et ils ont du poids. A l’intérieur du salon, Nna Aldjia est assise autour d’une table. Elle écoute les chansons de son fils diffusées par la Radio Berbère à longueur de journée en hommage au Rebelle. Des centaines de citoyens appellent de Kabylie et de France à la radio BRTV pour dire combien Matoub leur manque et combien il lui sont restés fidèles.
                La vérité, toute la vérité sur les auteurs et les commanditaires de l’assassinat de Matoub reste le leitmotiv de la mère du chanteur le plus engagé d’Algérie. Une revendication scellée et non négociable que partagent des millions de Kabyles, ceux des montagnes. Cette vérité est synonyme de l’honneur de toute une région qui, à travers Matoub, a perdu un repère et un héros intemporel. Mais aussi un artiste qui a mené la chanson kabyle à un niveau tellement élevé que depuis sa mort, le stade Oukil-Ramdane que remplissait Matoub n’accueille plus aucun artiste. Et à chaque événement, les gens d’ici disent avec regrets : «Si Matoub était là !».


                - Depeche de Kabylie

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                • #9
                  Matoub le dernier jour

                  Attention !!!!! Ame sensible s'abstenir

                  http://www.dailymotion.com/relevance...ie/video/78075
                  Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                  • #10
                    Bouh , très émouvant ! paix à son âme !

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                    • #11
                      A lounes a lounes

                      viva i thagrawla imazighen thi lakbayel.

                      lounes wa yammouth cha, lounes yaddar thaynagh nakni marra.

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                      • #12
                        hommage au grand chanteur Matoub Lounes

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