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La traditionnelle fête des bijoux aura bel et bien lieu, du 27 juillet au 3 août prochains, la colline sent le parfum de “l’argent”. Toutes les forces vives de la localité sont mobilisées depuis cette semaine pour réussir l’événement. Commune, mouvement associatif, artisans, il semble que les Ath Yenni, en dépit de quelques “vicissitudes” affichées au départ, sont prêts pour redorer le blason d’une profession ancestrale, menacée, il n’y a pas si longtemps, de disparition.
M. Tabèche, maire de cette commune, est tout fier d’annoncer l’organisation officielle de cette manifestation à la fois économique et commerciale. Le jeune maire a dû certainement “cravacher” dur pour pouvoir réussir son pari. Les sous, autrefois gros souci, pour réunir tout le monde ne seront plus inscris au catalogue des contraintes. “Pour cette édition, nous avons sollicité tout le monde”, souligne d’emblée M. Tabèche. “Le ministère de la PME a tenu ses promesses de nous octroyer une enveloppe de 1 million de dinars. D’autres sources de financement viendront aussi de nos différents sponsors”, précise encore le maire, qui confirme “la mise en place des diverses commissions qui travaillent d’arrache-pied depuis leur installation”.
Les artisans de plus en plus nombreux tentent à présent de promouvoir cet art séculaire et surpasser la période incertaine marquée par la décennie noire. Ils se sont constitués depuis en association. Son président, M. Benbelkacem, affiche plutôt un optimisme, à rendre espoir au commun des Ath-Yenni. “Notre association était effectivement d’un grand apport pour la promotion de nos produits. Nous avons réussi à réhabiliter une cinquantaine d’artisans bijoutiers qui exerçaient dans l’informel”, tient-il à préciser, ne cachant pas non plus les multiples préoccupations de ces collègues. “Même si nous avons réussi à maintenir l’exercice de cette profession, nous avons en revanche, à maintes reprises, réitéré nos revendications”, souligne M. Benbelkacem. L’amnistie fiscale et la disponibilité de la matière première demeurent, cependant, des arguments non négligeables pour booster l’activité. Le président de l’association des artisans ne perd pas espoir. “Ces derniers mois, la colline renoue avec le tourisme. Il y sera d’un grand apport pour redynamiser l’activité commerciale.” De plus, avoue-t-il, “notre association est partie prenante de la Fédération nationale des artisans”, ce qui n'est pas négligeable pour les maîtres artisans qui activent dans différents villages, notamment à Ath-Larbâa, Ath- Lahcène et Taourirt-Mimoun.
Le nombre de ces derniers, qui dépassait les 500 durant les années 1970, a diminué au fil des années en raison de l’indisponibilité de la matière première et sa relative cherté. La colline d’Ath-Yenni est l’une des communes les plus touchées dans la région de Kabylie par l’exode rural. Ne disposant d’aucune ressource ni d’espace économique, les populations locales vivent en partie de cet art ancestral. La réduction du pouvoir d’achat a fait fuir le client national qui, depuis très longtemps, se fait rare.
Aujourd’hui, les artisans cultivent l’espoir et continuent à travailler avec la même passion d’antan et le même savoir-faire ancestral, au grand bonheur des populations et de ce précieux bijou qui sera avec faste au grand rendez-vous du 27 juillet.
Par Le soir
M. Tabèche, maire de cette commune, est tout fier d’annoncer l’organisation officielle de cette manifestation à la fois économique et commerciale. Le jeune maire a dû certainement “cravacher” dur pour pouvoir réussir son pari. Les sous, autrefois gros souci, pour réunir tout le monde ne seront plus inscris au catalogue des contraintes. “Pour cette édition, nous avons sollicité tout le monde”, souligne d’emblée M. Tabèche. “Le ministère de la PME a tenu ses promesses de nous octroyer une enveloppe de 1 million de dinars. D’autres sources de financement viendront aussi de nos différents sponsors”, précise encore le maire, qui confirme “la mise en place des diverses commissions qui travaillent d’arrache-pied depuis leur installation”.
Les artisans de plus en plus nombreux tentent à présent de promouvoir cet art séculaire et surpasser la période incertaine marquée par la décennie noire. Ils se sont constitués depuis en association. Son président, M. Benbelkacem, affiche plutôt un optimisme, à rendre espoir au commun des Ath-Yenni. “Notre association était effectivement d’un grand apport pour la promotion de nos produits. Nous avons réussi à réhabiliter une cinquantaine d’artisans bijoutiers qui exerçaient dans l’informel”, tient-il à préciser, ne cachant pas non plus les multiples préoccupations de ces collègues. “Même si nous avons réussi à maintenir l’exercice de cette profession, nous avons en revanche, à maintes reprises, réitéré nos revendications”, souligne M. Benbelkacem. L’amnistie fiscale et la disponibilité de la matière première demeurent, cependant, des arguments non négligeables pour booster l’activité. Le président de l’association des artisans ne perd pas espoir. “Ces derniers mois, la colline renoue avec le tourisme. Il y sera d’un grand apport pour redynamiser l’activité commerciale.” De plus, avoue-t-il, “notre association est partie prenante de la Fédération nationale des artisans”, ce qui n'est pas négligeable pour les maîtres artisans qui activent dans différents villages, notamment à Ath-Larbâa, Ath- Lahcène et Taourirt-Mimoun.
Le nombre de ces derniers, qui dépassait les 500 durant les années 1970, a diminué au fil des années en raison de l’indisponibilité de la matière première et sa relative cherté. La colline d’Ath-Yenni est l’une des communes les plus touchées dans la région de Kabylie par l’exode rural. Ne disposant d’aucune ressource ni d’espace économique, les populations locales vivent en partie de cet art ancestral. La réduction du pouvoir d’achat a fait fuir le client national qui, depuis très longtemps, se fait rare.
Aujourd’hui, les artisans cultivent l’espoir et continuent à travailler avec la même passion d’antan et le même savoir-faire ancestral, au grand bonheur des populations et de ce précieux bijou qui sera avec faste au grand rendez-vous du 27 juillet.
Par Le soir
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