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A quand une ambassade d'Israel en Algérie?

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  • A quand une ambassade d'Israel en Algérie?

    Pensez-vous que l'Algérie pourra continuer à boycotter l'Etat sioniste? Il y a des signes que le pouvoir algérien devient de plus en plus 'ouvert' à l'établissement de relations avec Israel.

    Certains affirment qu'Israel est devenu le 1er fournisseur de produits de santé en Algérie.

    Etablir des relations avec Israël est-il dans l'intérêt de l'Algérie ?

  • #2
    Un vieil article à ce sujet

    Georges Marion, Le Monde, 1 août 1999
    Le président algérien Abdelaziz Bouteflika aime parfois donner à ses compatriotes des leçons de réalisme politique. Lors d'un récent déplacement à Oran, il a, une fois encore, disserté sur sa philosophie de la vie : « Si j'ai un malade qui agonise à la maison, que j'ai besoin d'un médicament, que tous les pharmaciens sont fermés, sauf l'Israélien, je ne sais pas ce que vous faites, mais moi, j'achète. »

    Clin d'oeil d'un responsable politique qui en sait plus qu'il n'en dit ? La réalité est en tout cas plus vraie que la fiction : en cinq ans, depuis un premier contrat conclu secrètement avec une société israélienne, l'Etat hébreu est devenu une pharmacie où Alger se fournit discrètement en médicaments, appareillages médicaux et techniques sanitaires diverses.

    MÉDICAMENTS DE QUALITÉ
    Dans les milieux spécialisés, en France et en Europe, où l'on se heurte désormais à un concurrent inattendu, ces transactions sont connues ; en Israël, où l'on tente de demeurer discret, certains affirment que, de fait, leur pays est devenu le premier fournisseur d'Alger en produits de santé. Chacun paraît trouver son compte à ce commerce qui prend à contre-pied les idées les mieux ancrées : Israël fait des affaires et satisfait son besoin d'être reconnu par le monde arabe ; l'Algérie achète à bon prix des médicaments de qualité, redevient acteur sur une scène (le Moyen-Orient) que ses ennuis intérieurs l'avait conduite à abandonner et espère bénéficier des retombées nécessaires à sa reconstruction en courtisant les juifs, qu'elle croit mythiquement puissants. La spectaculaire poignée de main entre Abdelaziz Bouteflika et Ehoud Barak, lors des obsèques du roi du Maroc, a montré qu'Alger, qui a longtemps campé sur des positions intransigeantes, entend ne plus rester en marge du mouvement.
    Cela fait en réalité longtemps que les deux pays se cherchent. Entre 1986 et 1988, un haut responsable algérien - « un ex-militaire proche du président Chadli, toujours en fonctions » - aurait rencontré à Paris, une demi-douzaine de fois, Shimon Pérès, alors ministre des affaires étrangères. « L'émissaire algérien voulait que son pays joue un rôle de bons offices dans le conflit israélo-palestinien », explique l'organisateur de ces rencontre, l'ambassadeur d'Israël en France de l'époque, Ovadia Soffer. « Nous, nous avions intérêt à entretenir des relations avec les Algériens, qui occupaient une place importante au sein des non-alignés, du monde arabe et aux Nations unies. Ils ne nous demandaient qu'une seule chose pour poursuivre : que nous reconnaissions l'OLP. A l'époque, nous n'étions pas mûrs et les rencontres se sont arrêtées. » Elles devaient reprendre en 1994, avec l'arrivée à Alger d'une délégation secrète du ministère israélien de la santé chargée de signer un premier contrat commercial . Un an auparavant, Israéliens et Palestiniens avaient signé à Oslo les accords qui lancèrent le processus de paix ; Yasser Arafat et l'OLP étaient désormais reconnus des Israéliens . Pour Alger, le principal obstacle à des contacts avec Israël était du même coup levé.

    « Cela s'est fait très simplement, explique l'un des médecins de la délégation. Depuis plusieurs mois, l'euphorie régnait : nous étions désormais invités à des congrès médicaux où nous côtoyons nos confrères arabes et, notamment, maghrébins. Dans l'un de ces congrès, un haut fonctionnaire algérien nous a demandé si Israël était prêt à leur vendre des médicaments. L'Algérie était en pleine guerre civile ; elle se méfiait de la France et de l'Europe, qui faisaient la fine bouche devant la répression anti-islamiste. Ils ont dû penser qu'avec nos problèmes d'attentats, nous pourrions les comprendre. Ils ne mettaient qu'une condition : que le contrat, orgueil national oblige, soit signé à Alger. »

    Aussitôt rentré, l'Israélien prévint les autorités , qui entreprirent une étude de risques. Finalement, Itzhak Rabin donna son feu vert et , au printemps 1994, via la Tunisie et Ouargla, dans le Sud-Est algérien, une première délégation israélienne arrivait à Alger, logée dans une résidence discrète pour hôtes étrangers. « Nous étions une demi-douzaine, plus une équipe de protection armée qui avait été autorisée à nous accompagner, poursuit notre interlocuteur qui a demandé le respect de son anonymat. La consigne était de ne pas parler un mot d'hébreu, mais comme la plupart d'entre nous étions originaires du Maghreb, nous parlions arabe et français. »

    SOCIETES ECRAN
    Le 10 juillet 1994, la première commande faite à une société écran israélienne qui possédait des bureaux au Maroc était officiellement passée : dix mille tests de grossesse à 11,34 dollars l'unité, frais de manutention et d'expéditions compris. Le produit, baptisé fictivement Prélude, avait été réemballé pour apparaître comme un produit français expédié de Marseille ; l'argent de la transaction fut versé dans une banque marocaine.
    Dans les années qui suivirent, le système se perfectionna et les expéditions se diversifièrent : antibiotiques, tests génétiques, mais aussi hôpitaux de campagne, scanners, appareillages divers et médicament spéciaux pour porter secours aux victimes d'attentats. Des Algériens seraient même venus en Israël pour apprendre les techniques particulières pour soigner in situ les victimes et reconnaître les corps.

    Haut fonctionnaire israélien au ministère de la science, Albert Benabou, francophone et arabophone, mène de son côté, tout aussi discrètement , plusieurs projets de coopération où sont impliqués des Algériens. « Depuis 1996, nous avons des contacts réguliers avec la société civile algérienne, dit-il. On se rencontre, on fait des projets, mais jamais publiquement. Nos gouvernements respectifs sont au courant. » Sous sa houlette, des journalistes algériens ont été invités en Israël (lire ci-contre), d'autres ont participé à des séminaires conjoints aux Etats-Unis ; des scientifiques et des industriels sont également en discussion avec leurs homologues israéliens.

    Si tout se passe comme prévu, une délégation israélienne devrait se rendre en Algérie, pour la première fois officiellement, à l'automne. Elle examinera avec ses hôtes divers projets de coopération dans des domaines où
    les Israéliens ont un savoir-faire : distribution et exploitation des eaux,
    agriculture en milieux désertique, informatique et haute technologie.
    ---------------------------------------------------------------------------- ----
    Des références dans la presse algérienne dès octobre Les officiels algériens n'ont pas réagi aux récentes informations quant aux contact établis depuis quelques années avec Israël. Mais, depuis l'automne, des journaux avaient commencé d'habituer leurs lecteurs à l'idée d'une évolution de l'attitude algérienne envers l'Etat hébreu. « Des relations avec Israël, pourquoi pas ? », titrait La Nouvelle République, quotidien considéré comme très proche des milieux militaires, le 25 octobre. A la question « établir des relations avec Israël est-il dans l'intérêt de l'Algérie ? », le quotidien répondait par l'affirmative, se demandant ensuite « comment annoncer (une telle décision) à une opinion publique globalement hostile ? » Le 16 novembre, puis le 3 décembre, le même titre, dans un article signé d'un pseudonyme et dont l'auteur était en réalité un responsable américain à Alger, revenait à la charge. Sous le titre « Où sont les intérêts de l'Algérie ? », l'auteur dénonçait les « positions figées des diplomates algériens (...) au moment où Israéliens et Palestiniens sont en contact permanent ».
    Le 28 juillet, enfin, un rédacteur en chef d' El Watan racontait dans son journal son séjour dans l'Etat hébreu en 1995, à l'invitation du ministère israélien des affaires étrangères.

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    • #3
      A quand une ambassade d'Israel en Algérie?
      ki ynawer el melh !
      All we are saying is give peace a chance. John Lennon.

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      • #4
        >>Il y a des signes que le pouvoir algérien devient de plus en plus 'ouvert' à l'établissement de relations avec Israel.

        Il n y a aucun signe et volonté du pouvoir algérien de normaliser ou d’établir des relations avec l’état terroriste sioniste. Les visites récentes en Israel des vendus autonomistes Ferhat Mehenni et Boualam Sansal ne représentent qu’eux-mêmes.

        >> A quand une ambassade d'Israel en Algérie ?

        Peut-être en Kabylie, c’est ce que veut le pseudo président du GPK Ferhat Mehenni
        Dernière modification par icosium, 26 mai 2012, 10h59.
        "Les vérités qu'on aime le moins à apprendre sont celles que l'on a le plus d'intérêt à savoir" (Proverbe Chinois)

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        • #5
          Quand y'aura plus de Juif

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          • #6
            le jour ou israel reviendra aux frontieres de 1967(tout le monde est d accord sur ce point l ideal serait celles de 48)
            je ne serais pas contre des liens diplomatiques
            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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            • #7
              A quand une ambassade d'Israel en Algérie?

              Jamais !!!!
              " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
              M/SR

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              • #8
                Envoyé par Vanilla
                Pensez-vous que l'Algérie pourra continuer à boycotter l'Etat sioniste? Il y a des signes que le pouvoir algérien devient de plus en plus 'ouvert' à l'établissement de relations avec Israel.

                Certains affirment qu'Israel est devenu le 1er fournisseur de produits de santé en Algérie.

                Etablir des relations avec Israël est-il dans l'intérêt de l'Algérie ?
                Une femme trop politisée pour passer inaperçue.

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                • #9
                  faut jamais dire fontaine je ne boirais jamais de ton eau
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                  Commentaire


                  • #10
                    Bonjour Solas

                    faut jamais dire fontaine je ne boirais jamais de ton eau
                    oui c est vrai
                    ..Mais j espère Jamais
                    " Regarde le ciel c'est marqué dedans , toi et moi. Il suffit de regarder les étoiles et tu comprendra notre destinée "♥ღ♥
                    M/SR

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                    • #11
                      De toute façon, les relations internationnales sont en changement permanent, qui nous dira si d'ici 20 ou plus il n'y aura pas denouveaux états créés, de nouveaux acteurs internationnaux et que ceci mènera à ce que nous ayons une amabassade israëlienne en Algérie... et puis on n'agit pas que par principes, il y a aussi des intérêt (boumédienne est mort et enterrer et l'algérie n'est plus ce qu'elle était) les palestiniens eux même ont abandonné la lutte (presque!).

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                      • #12
                        Jamais !! Jamais !! A bas l'état sioniste.
                        Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                        • #13
                          Bonjour,

                          A bien y réfléchir, si l'obstacle était religieux, notre prophète Mohamed ASWS a vécu avec les Juifs à Médine (OK Juifs et Sioniste on sait les différentier) donc, l'Algérie peut avoir des relations de ce point de vue là

                          Si l'obstacle était historique, les Juifs on vécu longtemps en Algérie, ils se sont mélangés avec les Algériens et certains d'entre eux sont restés en Algérie à ce jour.

                          Si l'obstacle était politique, entre Israel et L'Algérie il n'y a jamais eu d'affrontements militaires, avec la France il y en a eu et les relations des deux pays sont officielles. La Palestine? beaucoup de palestiniens eux même ont des relations avec Israel à leur tête M. Abbas.

                          Je pense que l'Algérien ne serait pas capable de digérer cela (une coopération officielle) mais moi perso je ne comprends pas pourquoi on ne pourrait pas assumer d'avoir une relation commerciale ou coopérative quelconque, une realtion maîtrisée.

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                          • #14
                            Quand les Palestiniens auront un état souverain et indépendant, je serais favorable à toute normalisation avec Israël qui n'a jamais été un ennemi direct de l'Algérie.

                            L’initiative de paix arabe de 2002 a tout mon soutien.

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                            • #15
                              Quand y'aura plus de Juif
                              ... dans le monde? Parce que l'Algerie est presque deja Judenfrei de meme que le monde arabe en general.
                              Dernière modification par absent, 26 mai 2012, 17h57.

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