Tweet
Algérie : Le patron de la police envisage de retirer les policiers des stades de foot
Des matchs de football sans la présence de policiers ? Le projet est à l’étude et sera mis en application, selon le patron de la police algérienne. « Je vais retirer les policiers des stades lors des matchs de football, car la mission des agents de l’ordre public de la sûreté nationale est d’assurer la sécurité en dehors des stades », annonce le général Abdelghani Hamel, directeur de la police nationale.
Le patron de la DGSN (Direction générale de la sureté nationale) explique lors d’une conférence de presse tenue mercredi 23 mai à Constantine (Est d’Algérie) que le retrait de la police des enceintes sportives est encore à l’étude et devrait être appliquée dans un avenir proche.
« La sûreté nationale n’est pas responsable de la sécurité des spectateurs à l’intérieur des stades, ajoute M. Hamel. Je ne suis pas prêt à engager 30 à 40 unités à chaque rencontre de football, et mettre en danger mes éléments ».
M. Hamel précise que le déploiement de ces effectifs engage des dépenses que son institution n’est pluss en mesure d’assurer. « Cela nous coûte très cher à chaque fois de déployer trois unités dans chaque stade (…), dit-il. C'est le projet que je suis entrain de travailler car chacun doit prendre ses responsabilités. »
Abdelghani Hamel, 54 ans, installé patron de la DGSN en juillet 2010 en remplacement d'Ali Tounsi, tué le 25 février 2010, ne précise pas qui devrait dès lors assumer la mission de sécurité dans les stades dévolue depuis des années à la police nationale.
La sécurité sera-telle confiée à l’armée ? A des entreprises de sécurité privées ? A des stadiers recrutés par les clubs et rémunérés par les collectivités locales ?
C’est que les violences dans les stades algériens ont connu une nette recrudescence au cours des dix dernières années tant et si bien que la police est obligée de déployer chaque week-end une armée de policiers à l’intérieur et à l’extérieur des stades pour assurer la sécurité des joueurs et des biens et canaliser les foules avant et après les rencontres.
Samedi 14 avril 2012, six joueurs et un dirigeant de l’USM Alger ont été sauvagement agressés à Saida, à l’ouest d’Algérie, par des supporteurs locaux. Un joueur a failli laisser sa vie après l’envahissement du terrain par des hooligans munis d’armes blanches.
Quelques jours plus tôt, le 31 mars, des supporteurs avaient saccagé les tribunes du stade du 5 juillet d’Alger et détruit deux caméras de la télévision algérienne.
conference de presse /depeches
Des matchs de football sans la présence de policiers ? Le projet est à l’étude et sera mis en application, selon le patron de la police algérienne. « Je vais retirer les policiers des stades lors des matchs de football, car la mission des agents de l’ordre public de la sûreté nationale est d’assurer la sécurité en dehors des stades », annonce le général Abdelghani Hamel, directeur de la police nationale.
Le patron de la DGSN (Direction générale de la sureté nationale) explique lors d’une conférence de presse tenue mercredi 23 mai à Constantine (Est d’Algérie) que le retrait de la police des enceintes sportives est encore à l’étude et devrait être appliquée dans un avenir proche.
« La sûreté nationale n’est pas responsable de la sécurité des spectateurs à l’intérieur des stades, ajoute M. Hamel. Je ne suis pas prêt à engager 30 à 40 unités à chaque rencontre de football, et mettre en danger mes éléments ».
M. Hamel précise que le déploiement de ces effectifs engage des dépenses que son institution n’est pluss en mesure d’assurer. « Cela nous coûte très cher à chaque fois de déployer trois unités dans chaque stade (…), dit-il. C'est le projet que je suis entrain de travailler car chacun doit prendre ses responsabilités. »
Abdelghani Hamel, 54 ans, installé patron de la DGSN en juillet 2010 en remplacement d'Ali Tounsi, tué le 25 février 2010, ne précise pas qui devrait dès lors assumer la mission de sécurité dans les stades dévolue depuis des années à la police nationale.
La sécurité sera-telle confiée à l’armée ? A des entreprises de sécurité privées ? A des stadiers recrutés par les clubs et rémunérés par les collectivités locales ?
C’est que les violences dans les stades algériens ont connu une nette recrudescence au cours des dix dernières années tant et si bien que la police est obligée de déployer chaque week-end une armée de policiers à l’intérieur et à l’extérieur des stades pour assurer la sécurité des joueurs et des biens et canaliser les foules avant et après les rencontres.
Samedi 14 avril 2012, six joueurs et un dirigeant de l’USM Alger ont été sauvagement agressés à Saida, à l’ouest d’Algérie, par des supporteurs locaux. Un joueur a failli laisser sa vie après l’envahissement du terrain par des hooligans munis d’armes blanches.
Quelques jours plus tôt, le 31 mars, des supporteurs avaient saccagé les tribunes du stade du 5 juillet d’Alger et détruit deux caméras de la télévision algérienne.
conference de presse /depeches