En Tunisie, des salafistes, musulmans extrémistes, tentent d'imposer les préceptes de la charia par la force. Les incidents se multiplient. Samedi 26 mai, des violences ont eu lieu à à Jendouba. Des affrontements ont opposés des salafistes aux forces de l'ordre. Depuis, la sécurité aurait été renforcée dans cette ville du nord-ouest du pays proche de la frontière algérienne.
Quelques centaines de salafistes s'en sont pris à un bâtiment de la sécurité nationale à Jendouba. Leur slogan : l'appel au jihad. Leurs armes : des cocktails molotov. Certains témoins évoquent également des sabres et des matraques. Un commissariat aurait été incendié. Les forces de l'ordre ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, sans parvenir à les empêcher de saccager dans la foulée des commerces du centre-ville, hôtels et débits de boissons.
L'arrestation vendredi 25 mai de plusieurs membres de la mouvance salafiste est à l'origine de cette violence. Ils avaient tenté de fermer de force des bars de la ville. Ce scénario rappelle d'autres débordements qui se sont produits à Sidi Bouzid, dans le centre du pays. Des attaques salafistes contre des bars et points de vente d'alcool avaient tourné au réglement de comptes avec des consommateurs.
Cela avait été le dérapage de trop pour le ministère de la Justice qui avait menacé de sanctionner ce type d'agressions et promis qu'il n'y aurait pas d'Etat dans l'Etat en Tunisie. Mais depuis, à Sidi Bouzid, les débits de boissons sont toujours fermés.
Par RFI Le 27 mai 2012.
Quelques centaines de salafistes s'en sont pris à un bâtiment de la sécurité nationale à Jendouba. Leur slogan : l'appel au jihad. Leurs armes : des cocktails molotov. Certains témoins évoquent également des sabres et des matraques. Un commissariat aurait été incendié. Les forces de l'ordre ont répliqué avec des gaz lacrymogènes, sans parvenir à les empêcher de saccager dans la foulée des commerces du centre-ville, hôtels et débits de boissons.
L'arrestation vendredi 25 mai de plusieurs membres de la mouvance salafiste est à l'origine de cette violence. Ils avaient tenté de fermer de force des bars de la ville. Ce scénario rappelle d'autres débordements qui se sont produits à Sidi Bouzid, dans le centre du pays. Des attaques salafistes contre des bars et points de vente d'alcool avaient tourné au réglement de comptes avec des consommateurs.
Cela avait été le dérapage de trop pour le ministère de la Justice qui avait menacé de sanctionner ce type d'agressions et promis qu'il n'y aurait pas d'Etat dans l'Etat en Tunisie. Mais depuis, à Sidi Bouzid, les débits de boissons sont toujours fermés.
Par RFI Le 27 mai 2012.
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