Des dizaines de milliers de personnes manifestaient, dimanche 27 mai, à Casablanca, la plus grande ville du Maroc où les tensions sociales sont exacerbées par la sécheresse et par un chômage en hausse.
Cette manifestation, qui a surpris par son ampleur est la plus importante contre le gouvernement dirigé depuis janvier dernier par un islamiste, Abdeliah Benkirane . Les élections de novembre 2011 avaient été marquées par une nette victoire de sa formation, le Parti justice et développement (PJD). Elle se déroule à l'appel de deux syndicats proches de l'Union socialiste des forces populaires (USFP, opposition parlementaire). police
"Il y a plus de 50 000 personnes [près la moitié selon un responsable de la qui manifestent pour appeler le gouvernement à ouvrir un dialogue véritable face à la tension sociale de notre pays", a indiqué Hassan Tariq , un député de l'USFP présent à la manifestation.
Depuis plusieurs jours, alors que le chômage ne cesse d'augmenter , les responsables syndicaux lançaient au gouvernement des appels au dialogue à propos de la hausse des salaires et de l'amélioration des conditions sociales des salariés. Près de 30 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans sont au chômage, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) rendu public le 14 mai à Rabat. Sur les 32 millions d'habitants que compte le Maroc dont près de 11 millions sont âgés de 15 à 35 ans.
Du rond-point de Dakar à celui de Mers sultant , au coeur de la capitale économique, des milliers de manifestants ont sillonné les grandes artères de la ville, en scandant des slogans hostiles au gouvernement. "Benkirane et Fouad Ali El Himma [un très proche conseiller du roi Mohammed VI], deux faces d'une même monnaie", criaient les contestataires sous la présence discrète des forces de l'ordre. Des centaines de jeunes du Mouvement du 20 février, né dans le tumulte du Printemps arabe et appelant à des réformes profondes de la monarchie, ont également participé à cette manifestation, où les islamistes étaient quasiment absents.
Le Monde.fr
Cette manifestation, qui a surpris par son ampleur est la plus importante contre le gouvernement dirigé depuis janvier dernier par un islamiste, Abdeliah Benkirane . Les élections de novembre 2011 avaient été marquées par une nette victoire de sa formation, le Parti justice et développement (PJD). Elle se déroule à l'appel de deux syndicats proches de l'Union socialiste des forces populaires (USFP, opposition parlementaire). police
"Il y a plus de 50 000 personnes [près la moitié selon un responsable de la qui manifestent pour appeler le gouvernement à ouvrir un dialogue véritable face à la tension sociale de notre pays", a indiqué Hassan Tariq , un député de l'USFP présent à la manifestation.
Depuis plusieurs jours, alors que le chômage ne cesse d'augmenter , les responsables syndicaux lançaient au gouvernement des appels au dialogue à propos de la hausse des salaires et de l'amélioration des conditions sociales des salariés. Près de 30 % des jeunes âgés de 15 à 29 ans sont au chômage, selon un rapport de la Banque mondiale (BM) rendu public le 14 mai à Rabat. Sur les 32 millions d'habitants que compte le Maroc dont près de 11 millions sont âgés de 15 à 35 ans.
Du rond-point de Dakar à celui de Mers sultant , au coeur de la capitale économique, des milliers de manifestants ont sillonné les grandes artères de la ville, en scandant des slogans hostiles au gouvernement. "Benkirane et Fouad Ali El Himma [un très proche conseiller du roi Mohammed VI], deux faces d'une même monnaie", criaient les contestataires sous la présence discrète des forces de l'ordre. Des centaines de jeunes du Mouvement du 20 février, né dans le tumulte du Printemps arabe et appelant à des réformes profondes de la monarchie, ont également participé à cette manifestation, où les islamistes étaient quasiment absents.
Le Monde.fr
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