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Le Maroc n'a toujours pas tenu ses engagements avec le FMI

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  • Le Maroc n'a toujours pas tenu ses engagements avec le FMI

    Le Maroc est-il en phase avec les engagements pris auprès du FMI? Du moins pour l’exercice 2011. La croissance économique a été de 4,8%, l’inflation limitée à 1,3% et le déficit budgétaire de 6,2% du PIB (50,1 milliards de DH).

    Dans un contexte de quasi-récession des principaux partenaires du Maroc, le taux de croissance est plutôt correct. Par contre le creusement des déficits jumeaux budgétaires et de la balance des comptes courants éloigne des engagements du gouvernement envers le Fonds Monétaire international. Le déficit extérieur paraît en effet, plus problématique que celui des finances publiques. Car, le dernier procède d’un choix volontaire de soutenir le pouvoir d’achat via la politique de compensation. Autrement, il n’y aurait pas eu déficit budgétaire dans la mesure où les montants alloués au soutien des produits de base, ont atteint 48,8 milliards de DH en 2011. En revanche, le déficit extérieur, est surtout lié à la faiblesse de l’offre exportable et dans une moindre mesure à la crise qui sévit en Europe. Le tout exacerbé par un modèle de croissance basé sur une demande intérieure en pleine expansion mais qui profite plus à l’import.

    Or, le rapport du FMI, publié à l’automne 2011, a axé ses recommandations sur trois fondamentaux: les finances publiques, la politique monétaire et la balance des paiements. Ceci, en prenant acte des engagements du gouvernement à ramener le déficit budgétaire à 3% du PIB et le ratio de la dette/PIB à moins de 50% tout en augmentant les investissements et les dépenses de lutte contre la pauvreté. Surtout que la nouvelle Constitution fait désormais obligation au Parlement et au gouvernement de veiller à la maîtrise des équilibres des finances publiques. Mais le projet de la loi organique des finances tarde à être finalisé.
    La réforme du système de compensation et des régimes publics de retraites a été également actée par le Fonds Monétaire International. Mais là aussi point d’avancées. Certes des études et différents scénarios ont été produits mais aucune action concrète n’a été lancée pour la réforme.

    «L’augmentation des subventions et des salaires de la fonction publique en réponse aux demandes sociales a mis à mal l’équilibre des finances publiques à moyen terme», souligne le rapport. Le FMI préconise plutôt la réforme du système de compensation jugé «coûteux, inefficace et inéquitable», et un meilleur ciblage des produits à subventionner.
    Le FMI signale par exemple l’urgence de réformer les subventions du pétrole et du gaz butane tout en soulignant que cette mesure pourrait attirer au Maroc les foudres de certains lobbys. Mais à moyen terme, selon le rapport, «l’objectif des autorités marocaines est de limiter le coût des subventions y compris les transferts sociaux ciblés à 3% du PIB contre 5,7% en 2011».Le FMI préconise également la réforme du taux de la TVA afin de ne pas entrainer un déficit dans les comptes publics qui atteindrait, selon les estimations du fonds, les 7,5%. Il conseille également un assouplissement du régime des changes, qui doit s’accompagner obligatoirement de la réforme du système de compensation afin d’en assurer la viabilité budgétaire. L’évolution du régime des changes pourrait ainsi stimuler la compétitivité économique. Dans ces conditions, la croissance pourrait atteindre 4,5%, voire plus en 2012. Et si «la maîtrise des fondamentaux se maintient et que les réformes structurelles sont mises en œuvre» le fonds prédit même une croissance de 6% à terme. A défaut, la crise européenne pourrait annihiler les progrès réalisés sur la dernière décennie. Et déjà, les transferts des MRE et les recettes de voyage n’arrivent que légèrement à atténuer le déficit du compte courant face à l’explosion des importations. A fin mai, le déficit de la balance des marchandises dépassait la valeur des exportations.

    A G L'ECONOMISTE MA

  • #2
    Je pense que ce gouvernement a d'autres priorités que l’économie , talibanisé
    le pays en commençant par faire la guerre aux associations feminine.

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