Ferhat Mehenni, porte-parole du Mouvement pour l’autonomie de la Kabylie (MAK), relance le débat sur l’assassinat de son fils aîné, Ameziane, le 19 juin 2004 à Paris. Il laisse entendre dans une lettre ouverte adressée au président français, Jacques Chirac, réclamant la relance de l’enquête et suggérant une autre piste aux enquêteurs français, que le meurtre serait le fait des services algériens en représailles à son action politique notamment à sa revendication de l’autonomie pour la Kabylie.
Il rapporte à l’appui de son accusation les propos que lui aurait tenus, dans l’enceinte de l’aéroport d’Alger, un homme qui n’était pas voyageur, déclarant : “Puisque vous revendiquez l’autonomie de la Kabylie vous allez regretter d’être venu au monde.” Il tente d’expliciter cette thèse par des menaces de mort qu’il aurait reçues de la part des milieux se réclamant des services algériens pour avoir organisé, en Kabylie, le boycott scolaire. “A la première marche à laquelle vous allez participer nous vous descendrons. Dans tous les cas, si nous n’y arrivons pas, n’oubliez pas qu’il y a vos enfants sur lesquels nous pouvons nous rabattre à n’importe quel moment et qui sont des proies faciles !” aurait-on dit en 1994 à Ferhat Mehenni qui était à l’époque, il convient de le rappeler, membre de la direction du RCD. Celui qui deviendra quelque temps après le leader du MAK explique par-là l’installation de sa famille en France pour des raisons de sécurité. Sa lettre ouverte affichée dans les principales artères de Tizi-Ouzou et distribuée à la presse F. Mehenni semble redouter la clôture, sous peu de l’enquête refusant, par ailleurs, de croire à l’échec des investigations de la police française dont il met en exergue l’efficacité habituelle interrogeant pour savoir à quoi est dû l’étouffement de ce meurtre politico-terroriste commis par des professionnels dont a été victime son fils. Y a-t-il derrière ce silence une raison d’Etat ? questionne le leader du MAK qui réclame toute la vérité avec des preuves à l’appui afin que sa famille entame son travail de deuil. Cette lettre ouverte de trois pages saisie au micro, rendue publique à l’occasion du 2e anniversaire de l’assassinat de son fils, constitue, au-delà des doutes nourris à l’égard des investigations de la police française, de la contestation de la version des mêmes services consistant à dire que ce meurtre survenu à la suite d’une rixe n’a aucun lien avec les activités politiques du père de la victime, un bref rappel de l’itinéraire militant de son auteur et des fondements de la revendication d’autonomie qu’il défend depuis 5 ans.
- Le Soir d'Algerie
Il rapporte à l’appui de son accusation les propos que lui aurait tenus, dans l’enceinte de l’aéroport d’Alger, un homme qui n’était pas voyageur, déclarant : “Puisque vous revendiquez l’autonomie de la Kabylie vous allez regretter d’être venu au monde.” Il tente d’expliciter cette thèse par des menaces de mort qu’il aurait reçues de la part des milieux se réclamant des services algériens pour avoir organisé, en Kabylie, le boycott scolaire. “A la première marche à laquelle vous allez participer nous vous descendrons. Dans tous les cas, si nous n’y arrivons pas, n’oubliez pas qu’il y a vos enfants sur lesquels nous pouvons nous rabattre à n’importe quel moment et qui sont des proies faciles !” aurait-on dit en 1994 à Ferhat Mehenni qui était à l’époque, il convient de le rappeler, membre de la direction du RCD. Celui qui deviendra quelque temps après le leader du MAK explique par-là l’installation de sa famille en France pour des raisons de sécurité. Sa lettre ouverte affichée dans les principales artères de Tizi-Ouzou et distribuée à la presse F. Mehenni semble redouter la clôture, sous peu de l’enquête refusant, par ailleurs, de croire à l’échec des investigations de la police française dont il met en exergue l’efficacité habituelle interrogeant pour savoir à quoi est dû l’étouffement de ce meurtre politico-terroriste commis par des professionnels dont a été victime son fils. Y a-t-il derrière ce silence une raison d’Etat ? questionne le leader du MAK qui réclame toute la vérité avec des preuves à l’appui afin que sa famille entame son travail de deuil. Cette lettre ouverte de trois pages saisie au micro, rendue publique à l’occasion du 2e anniversaire de l’assassinat de son fils, constitue, au-delà des doutes nourris à l’égard des investigations de la police française, de la contestation de la version des mêmes services consistant à dire que ce meurtre survenu à la suite d’une rixe n’a aucun lien avec les activités politiques du père de la victime, un bref rappel de l’itinéraire militant de son auteur et des fondements de la revendication d’autonomie qu’il défend depuis 5 ans.
- Le Soir d'Algerie
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