Afin de s'adapter à la nouvelle donne après son expropriation de sa filiale argentine YPF, le groupe pétrolier Repsol revoit son plan de développement stratégique. Il prévoit d'investir 19,1 milliards d'euros.
Le géant pétrolier espagnol Repsol tente de tourner la page de ses mésaventures en Argentine où, début avril, la présidente Cristina Kirchner, a décidé de l'exproprier de sa filiale pétrolière YPF. Cette décision qui a notamment privé Repsol des réserves de ses gisements argentins (en particulier celui de Vaca Muerta, découvert en 2011, qui contient l'équivalent de 22,8 milliards de barils de pétrole) a obligé le groupe espagol à revoir son plan stratégique de développement pour les années à venir.
Le nouveau plan stratégique pour la période 2012-2016 a donc été totalement revu pour s'adapter à « l'après l'expropriation » et prévoit 19,1 milliards d'euros d'investissements. Celui-ci fait la part belle à l'exploration et à la production (l'upstream) « Près de 80% des investissements du groupe sont destinés à l'upstream, moteur de croissance du groupe », explique Repsol ce mardi matin dans un communiqué.
Dix « projets-clés de croissance »
Le nouveau plan stratégique cible donc « 10 projets-clés de croissance », situés au Brésil, aux Etats-Unis, en Russie, en Espagne, au Venezuela, au Pérou, en Bolivie et en Algérie. « La production d'hydrocarbures de Repsol augmentera à un rythme annuel moyen de 7%, pour atteindre en 2016 les 500.000 barils de pétrole équivalents jour, avec un taux de remplacement des réserves qui dépassera les 120% sur la période » ambitionne désormais le groupe.
« Le plan prévoit sur la période une croissance du bénéfice net du groupe de 1,8 fois, sans tenir compte d'YPF », précise Repsol. Un chiffre qui pourrait être bien meilleur si le groupe parvenait rapidement à obtenir réparation de son expropriation. Depuis la décision du gouvernement argentin en effet, Repsol a indiqué qu'il demanderait « une compensation à travers un arbitrage international » qui devra être « au moins égale » à la valeur de sa part dans YPF. Une part que le groupe espagnol estime à environ 10,5 milliards de dollars, soit près de 8 milliards d'euros. Mi-mai Repsol a également déposé une plainte en nom collectif devant un tribunal de New York pour demander des compensations au gouvernement argentin.
Écrit par Claude FOUQUET
Le géant pétrolier espagnol Repsol tente de tourner la page de ses mésaventures en Argentine où, début avril, la présidente Cristina Kirchner, a décidé de l'exproprier de sa filiale pétrolière YPF. Cette décision qui a notamment privé Repsol des réserves de ses gisements argentins (en particulier celui de Vaca Muerta, découvert en 2011, qui contient l'équivalent de 22,8 milliards de barils de pétrole) a obligé le groupe espagol à revoir son plan stratégique de développement pour les années à venir.
Le nouveau plan stratégique pour la période 2012-2016 a donc été totalement revu pour s'adapter à « l'après l'expropriation » et prévoit 19,1 milliards d'euros d'investissements. Celui-ci fait la part belle à l'exploration et à la production (l'upstream) « Près de 80% des investissements du groupe sont destinés à l'upstream, moteur de croissance du groupe », explique Repsol ce mardi matin dans un communiqué.
Dix « projets-clés de croissance »
Le nouveau plan stratégique cible donc « 10 projets-clés de croissance », situés au Brésil, aux Etats-Unis, en Russie, en Espagne, au Venezuela, au Pérou, en Bolivie et en Algérie. « La production d'hydrocarbures de Repsol augmentera à un rythme annuel moyen de 7%, pour atteindre en 2016 les 500.000 barils de pétrole équivalents jour, avec un taux de remplacement des réserves qui dépassera les 120% sur la période » ambitionne désormais le groupe.
« Le plan prévoit sur la période une croissance du bénéfice net du groupe de 1,8 fois, sans tenir compte d'YPF », précise Repsol. Un chiffre qui pourrait être bien meilleur si le groupe parvenait rapidement à obtenir réparation de son expropriation. Depuis la décision du gouvernement argentin en effet, Repsol a indiqué qu'il demanderait « une compensation à travers un arbitrage international » qui devra être « au moins égale » à la valeur de sa part dans YPF. Une part que le groupe espagnol estime à environ 10,5 milliards de dollars, soit près de 8 milliards d'euros. Mi-mai Repsol a également déposé une plainte en nom collectif devant un tribunal de New York pour demander des compensations au gouvernement argentin.
Écrit par Claude FOUQUET
Commentaire