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Maroc. Lr recours du tresor au marche exterieur,alternative ou necessite?

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  • Maroc. Lr recours du tresor au marche exterieur,alternative ou necessite?

    Dans un contexte mondial où les Etats occidentaux recourent systématiquement au financement des marchés financiers qui les sanctionnent durement sur leurs déficits et endettements publics en exigeant des taux d’intérêt le plus souvent exorbitants, l’on se demande s’il reste de la place pour les petits pays émergents?

    En effet, quand l’on sait que les investisseurs de ces marchés ne veulent plus quasiment prêter qu’à l’Allemagne pour un taux symbolique de 1,46,% quand ils imposent 2,5,% à la France, entre 6 % et 8 % à l’Espagne et un taux mirobolant de 20 % à la Grèce, on se dit qu’un pays émergent ne peut espérer gagner leur confiance. Pourtant, certains de ces pays émergents ont des agrégats économiques bien plus équilibrés que tous ces pays occidentaux et en particulier européens, que ce soit en matière de déficits budgétaires ou de niveau de la dette comparé au PIB. Sachant que les déficits publics de ces pays européens aujourd’hui en difficulté frôlent des pourcentages à 2 chiffres, dépassant les 8 % et 9% et que la dette atteint des pics supérieurs à 85 % de leur PIB, dépassant même leur richesse, pour quelques uns, force est de constater que leurs équilibres financiers sont bel et bien remis en cause. De ce fait, un pays émergent comme le Maroc, qui affiche, au pire, un déficit budgétaire récent de 6 % et une dette estimée à 50 % du PIB, un taux de croissance de 4 % qu’on peut comparer à la croissance nulle ou négative des Etats européens, devient un prétendant sérieux au financement des marchés financiers.
    Peut-être ou probablement ?
    C’est pourquoi, la récente annonce inopinée d’un responsable du Trésor d’une éventuelle sortie du Maroc à l’international, même si elle s’est avérée précoce et qu’elle a été démentie par le ministre de l’Économie et des Finances M. Baraka, est révélatrice d’un recours plausible, donc réalisable.
    Concrètement, l’endettement marocain se distingue en dette intérieure et extérieure. En valeur, la première se monte à fin 2010 à 282 Mrds de dirhams et s’estime entre 315 et 320 milliards de dirhams à fin 2011 soit 39 % du PIB.
    En ce qui concerne la dette extérieure, elle est évaluée, à fin 2011, à 98.7 Mrds de MAD, soit 12 % du PIB.
    Elle est constituée auprès des institutions financières internationales et de créanciers bilatéraux et se compose, entre autres, de deux lignes d’eurobonds respectivement émises aux conditions suivantes: La première, émise au taux facial de 5,38 %, est assortie d’une échéance qui court jusqu’au 27/06/2017.
    La seconde, plus récente, a fait l’objet d’un meilleur taux, 4,5%, à l’échéance du 05/10/2020.
    Une précision de taille s’impose, le taux d’endettement de l’Etat Marocain sur le marché intérieur des capitaux sur le long terme est respectivement de 4,35 % sur 10 ans et 4,50 % sur 15 ans, quasiment donc au même coût que son dernier emprunt en euros.
    Au total, la dette publique du Maroc représente 51 % du PIB. A ce niveau d’endettement, un pays est loin de représenter un risque prohibitif, surtout quand il continue à connaitre la croissance.
    Cependant, il faut reconnaître que les levées du Trésor en interne ont connu une croissance continue, tous termes confondus de 39,4 % entre avril 2011et avril 2012, pour un montant de 40,6 milliards de dirhams dont 65,1 % à moyen terme et 20 % à long terme.
    On rappellera également que la dette intérieure connait une évolution constante, passant de 36,4 % du PIB en 2009 à 38,2 % en 2010 et 40,8 % en 2011, du fait de l’alourdissement du poids de la Caisse de Compensation, à un coût qui lui est passé en moyenne de 4,4 % à 4,7 % entre 2010 et 2011. Il ne s’agirait donc pas d’augmenter le niveau de ce taux pour ne pas peser sur le coût de financement de l’économie du pays.
    Ce sont certainement ces arguments qui pourraient obliger le Trésor à diversifier ses émissions, en ayant recours à l’international, d’autant que le pays connaît un sérieux resserrement de liquidités du fait de la baisse des rentrées en devises. Un tel manque pourrait également justifier une sortie à l’international qui, se faisant en dollars auprès de bailleurs de fonds américains, aiderait le Maroc à financer ses importations d’hydrocarbure libellées dans cette monnaie.
    A ce titre, l’alternative d’un prochain financement du Trésor marocain à l’extérieur ne s’impose-t-elle pas comme une nécessité ?…
    Afifa Dasso
    LA NOUVELLE TRIBUNE MA

  • #2
    Pas le choix...
    Il faut juste que le Maroc fasse attention au spread de taux qu'il lui sera appliqué en cette période de grande turbulence.

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    • #3
      Si le maroc recourt a l'emprunt extérieur ce qui est fort probable pour atténuer son deficit en devises ,ca va pas dépasser le 1,5 milliard de dollar pas plus

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      • #4
        15 milliards en MAD est déjà beaucoup pour le Maroc.

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        • #5
          LA CROISSANCE AU MAROC SE FAIT EN GRANDE PARTIE PAR LA CONSOMMATION INTERNE ,L'ARGENT A EMPRUNTER C'EST POUR l'injecter DANS L'ÉCONOMIE QUI MANQUE DE LIQUIDITÉS

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          • #6
            Pour quoi pas l’extérieur?


            L'interieur pese pur 40% de la dette, L’extérieur que de 12% ..

            Alors que ce sont les mêmes taux pratiquées 4,5% grâce la relevation de la note de Maroc par les institutions de rating internationales.

            Avec le stress conjoncturel sur les devises et les liquidités, je crois que c'est plus profitable d'opter pour l’extérieur.

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            • #7
              Est ce que tu veux que je te donne le niveau de l'endettement des ménages marocains?
              Non, je te laisse faire des recherches. Tu retiendras mieux.

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