Des milliers de musulmans turcs ont prié près de la Sainte Sophie, basilique, puis mosquée, aujourd’hui musée. Leur but était de protester contre une loi de 1934 qui y interdit la pratique d’un culte que ce soit musulman ou chrétien.
Les musulmans majoritaires en Turquie demandent la réouverture de ce lieu de culte
Plusieurs milliers de musulmans se sont rassemblés ce samedi 26 mai afin de demander la réouverture de la fameuse Sainte-Sophie en tant que mosquée. Les musulmans ont protesté et ont crié des slogans tels que « briser les chaînes ! » ou encore « laissez la mosquée Aya Sofia ouverte ! » Ils ont aussi fait des takbir, en se prosternant sous le regard stupéfait des touristes.
Depuis 1934, une loi impose en Turquie, aux musulmans et aux chrétiens de ne pratiquer aucun culte au sein de ce monument historique d’Istanbul. Ces lois laïques visent à encadrer strictement la pratique des cultes en Turquie. La Sainte Sophie était une mosquée avant de devenir un musée. Elle est encore considérée comme une mosquée, mais où on ne pratique pas de prière. Une mosquée-musée. Un monument très touristique. Cependant, la Turquie est majoritairement musulmane de par le nombre de ses adeptes, qui ont eux, besoin de lieux de prière.
Un monument historique anciennement église puis mosquée
Sainte-Sophie était une ancienne église chrétienne construite au VIème siècle, devenue mosquée au XVème siècle, après la chute de Constantinople en 1453. Elle fut ensuite considérée comme un musée, par les lois laïques régissant la Turquie. La basilique Sainte Sophie est aujourd’hui l’un des monuments les plus visités de Turquie, et attire chaque année des milliers de touristes de par sa si belle architecture.
Cependant, les musulmans turcs manquent de lieux de culte. C’est la raison pour laquelle ils manifestent afin d’avoir accès à cette mosquée dont ils ne profitent pas. Ce mouvement est mené sous l’égide du ministre Tayyip Erdogan, membre de l’AKP qui souhaite une plus grande liberté religieuse.
Toutefois, les orthodoxes ne sont pas de cet avis, et aimeraient même qu’elle redevienne basilique. Le porte-parole du patriarche, Dosistheos Anagnostopulos s’était fermement exprimé contre l’idée que l’établissement redevienne une mosquée. Seuls quelques milliers d’orthodoxes vivent encore en Turquie, mais le patriarche demeure à Istanbul, et un vestige de l’Empire byzantin.
Le gouvernement turc est souvent confronté à ce type de problématiques sur la pratique de l’islam et de ses enjeux quant à son adhésion ou non à l’Union Européenne.
Ajib
Les musulmans majoritaires en Turquie demandent la réouverture de ce lieu de culte
Plusieurs milliers de musulmans se sont rassemblés ce samedi 26 mai afin de demander la réouverture de la fameuse Sainte-Sophie en tant que mosquée. Les musulmans ont protesté et ont crié des slogans tels que « briser les chaînes ! » ou encore « laissez la mosquée Aya Sofia ouverte ! » Ils ont aussi fait des takbir, en se prosternant sous le regard stupéfait des touristes.
Depuis 1934, une loi impose en Turquie, aux musulmans et aux chrétiens de ne pratiquer aucun culte au sein de ce monument historique d’Istanbul. Ces lois laïques visent à encadrer strictement la pratique des cultes en Turquie. La Sainte Sophie était une mosquée avant de devenir un musée. Elle est encore considérée comme une mosquée, mais où on ne pratique pas de prière. Une mosquée-musée. Un monument très touristique. Cependant, la Turquie est majoritairement musulmane de par le nombre de ses adeptes, qui ont eux, besoin de lieux de prière.
Un monument historique anciennement église puis mosquée
Sainte-Sophie était une ancienne église chrétienne construite au VIème siècle, devenue mosquée au XVème siècle, après la chute de Constantinople en 1453. Elle fut ensuite considérée comme un musée, par les lois laïques régissant la Turquie. La basilique Sainte Sophie est aujourd’hui l’un des monuments les plus visités de Turquie, et attire chaque année des milliers de touristes de par sa si belle architecture.
Cependant, les musulmans turcs manquent de lieux de culte. C’est la raison pour laquelle ils manifestent afin d’avoir accès à cette mosquée dont ils ne profitent pas. Ce mouvement est mené sous l’égide du ministre Tayyip Erdogan, membre de l’AKP qui souhaite une plus grande liberté religieuse.
Toutefois, les orthodoxes ne sont pas de cet avis, et aimeraient même qu’elle redevienne basilique. Le porte-parole du patriarche, Dosistheos Anagnostopulos s’était fermement exprimé contre l’idée que l’établissement redevienne une mosquée. Seuls quelques milliers d’orthodoxes vivent encore en Turquie, mais le patriarche demeure à Istanbul, et un vestige de l’Empire byzantin.
Le gouvernement turc est souvent confronté à ce type de problématiques sur la pratique de l’islam et de ses enjeux quant à son adhésion ou non à l’Union Européenne.
Ajib
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