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Bejaia:La RN 9 coupée depuis lundi

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  • Bejaia:La RN 9 coupée depuis lundi

    À Béjaïa, l’anarchie s’installe. Depuis lundi, la route nationale no 9, reliant Béjaïa à Sétif, est coupée à la circulation automobile par des membres de neuf familles d’une petite localité près d’Aokas, sur la côte est de Béjaïa. Les protestataires exigent des pouvoirs publics la régularisation des lotissements qu’ils ont acquis, à savoir les terrains où se trouvaient les anciennes bâtisses qu’ils ont démolies dans l’espoir d’y reconstruire de nouvelles demeures. Confrontés au problème de régularisation au niveau de l’APC, après de nombreuses mais vaines requêtes, ils ont entrepris de fermer la RN 9 pour interpeller le wali de Bejaïa.

    La manifestation paralyse la RN 9, un axe routier vital pour l’économie de la wilaya. Des milliers de travailleurs sont empêchés de rejoindre leur lieu de travail à Béjaïa. Des centaines de voitures, de bus et de camions sont stationnés sur les deux sens de la route, en attendant sa réouverture. La paralysie de la RN 9 ne suscite aucune réaction des autorités locales et centrales. Les services de sécurité, police et gendarmerie, ne sont pas intervenus pour rouvrir la route. « Les manifestants ne sont pas écoutés, leurs doléances ne sont pas satisfaites et les services de sécurité n’interviennent pas. L’État se désengage de cette wilaya », déplore un cadre d’une entreprise privée basée à Béjaïa. « Nous sommes maintenant stressés à cause des routes coupées. Il faut se lever très tôt pour éviter un éventuel blocage. C’est intenable », dit‑il.

    Contrairement aux autres wilayas, où la gendarmerie intervient lorsque les routes sont coupées, à Béjaïa, les autorités jouent le pourrissement et cèdent le terrain aux manifestants. Un comportement assimilé par la population locale à un désengagement de l’État, incapable de répondre favorablement aux revendications des habitants et d’imposer son autorité. « Que font les gendarmes ? Que font le wali et le chef de daïra ? Où sont passés les ministres de l’Intérieur et de l’Habitat, directement concernés par ce genre de problème ? » s’interroge le même cadre. Pour de nombreux habitants de Béjaïa, l’absence de réactions des autorités face au phénomène du blocage des routes par les citoyens va affaiblir l’économie locale et pousser les cadres et les entreprises à l’exode.
    tsa

  • #2
    Au lieu d'aller pourrir la vie des responsables locaux devant leurs bureaux, ces imbéciles bloquent la route et pourrissent ainsi la vie des simples citoyens en les empêchant d'aller étudier ou travailler.

    Mais il est aussi vrai que si ces imbéciles avaient agit avec intelligence et tenté de pourir la vie des responsables locaux, ces derniers n'auraient aucun eu mal à faire appel à la police ou la gendarmerie pour les chasser. Mais pour libérer la route et permettre aux citoyens de se déplacer, ces mêmes responsables corrompus et pourris se font absents.

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    • #3
      les autorités et les services de sécurité ont préféré ne pas réagir et emprunter une deviation par la montagne pour aller a bejaia,entre temps des travailleurs ,etudiants et autres ont le choix entre ne pas y aller ou se taper qq kilometres a pieds sous un soleil de plomb.
      meme le wali se doit intervenir sachant que c la seule route bejaia -setif et que c une perte économique aussi vu la fluiditè de ce trajet ,au lieu de cela on as preferè requisitionner la plage pour les dizaines et dizaines de semi remorques qui vont vers le port de bejaia

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      • #4
        L’État se désengage de cette wilaya », déplore un cadre d’une entreprise privée basée à Béjaïa. « Nous sommes maintenant stressés à cause des routes coupées. Il faut se lever très tôt pour éviter un éventuel blocage. C’est intenable », dit‑il.

        Contrairement aux autres wilayas, où la gendarmerie intervient lorsque les routes sont coupées, à Béjaïa, les autorités jouent le pourrissement et cèdent le terrain aux manifestants. Un comportement assimilé par la population locale à un désengagement de l’État, incapable de répondre favorablement aux revendications des habitants et d’imposer son autorité. « Que font les gendarmes ? Que font le wali et le chef de daïra ? Où sont passés les ministres de l’Intérieur et de l’Habitat, directement concernés par ce genre de problème ? » s’interroge le même cadre. Pour de nombreux habitants de Béjaïa, l’absence de réactions des autorités face au phénomène du blocage des routes par les citoyens va affaiblir l’économie locale et pousser les cadres et les entreprises à l’exode.
        C'est voulu !! l'état est absent à tous les niveaux. Les gendarmes ont déserté la ville depuis le printemps noir ... Les élus locaux ne font pas leur travail : les constructions urbaines ainsi que l'entretien des routes sont laissés pour compte! l'état de certains tronçons en plein coeur de la ville sont à déplorer, et ce, sans parler des trottoirs qui sont quasi inexistant par endroit à cause des propriétés qui avancent jusqu'aux routes ...

        Voici une preuve vivante : une ligne téléphonique qui traverse une maison ... les services des PTT sont au courant depuis 2010 ...
        Santa Barara

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