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En grande difficulté, le Maroc s’attaque aux subventions

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  • En grande difficulté, le Maroc s’attaque aux subventions

    Le gouvernement marocain prévoit de réformer d’ici le mois de juin son système de subventions afin d’assainir ses finances publiques. Les déficits budgétaires et de compte courant ont atteint 6% du PIB qui s’élevait à $ 100 milliards fin 2011, des déficits qui représentent environ les montants dépensés en subventions au blé, au sucre et à l’énergie.

    Le pays entend réduire à 5% son déficit mais d’ores et déjà le ministre de l’Education supérieure a mis en garde, début mai, sur l’état financier du pays, soulignant que le Maroc était «au bord de la faillite», rapporte l’agence Reuters : le déficit commercial, à lui seul, a déjà progressé de 6% sur les 4 premiers mois de l’année, à 64 milliards de dirhams ($ 7,27 milliards).

    Une situation qui ne devrait aller qu’en empirant car les mauvaises conditions météorologiques pourraient conduire le pays à importer davantage de blé et de sucre alors que la crise en Europe impactera sans doute les exportations du Maroc et son secteur tourisme. Selon la Banque centrale, la crise en Europe réduira à 2-3% (3,4% selon le gouvernement) la croissance du Royaume contre les 5% initialement attendus.

    Le système de subventions –de « compensation »- a permis d’éviter les tensions sociales, rappelle le ministre en charge des Affaires générales et de la gouvernance, Najib Boulif, mais les dysfonctionnements sont grands et l’Etat n’arriverait plus à maîtriser ces dépenses.

    Le président de la Fédération nationale de la minoterie Ahmed Bouaïda a souligné, pour sa part, que les professionnels de son secteur étaient prêts à participer activement à la mise en œuvre des réformes.

    Agence Ecofin
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    le déficit commercial, à lui seul, a déjà progressé de 6%

    De la bouche du ministre : un pays qui multiplie les libres échanges et qui ne
    produit que des tomates et de l'huile d'olive , une folie.

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    • #3
      Cela revient a libéraliser les prix et // alimenter les nécessiteux a travers des subventions ciblées.

      C'est logique mais bon courage.


      Car au maroc tout le monde est nécessiteux tant lleur'administration les chiffres sont inexistants.

      Mais peut être que les moqadems non corrompus pourront apporter eur pierre à l'édifice.
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Moubarak c'était lui aussi laisser tenter par ce genre de solutions en 2010, avec la encore un ennemi exterieur designé, le meme, l'Algerie ...

        resultats, les pauvres egyptiens se sont retrouvés le ventre vide, et des pancartes la main ... et depuis ce temsp-la, les 74 millards des moubarakistes sont toujours segement au chaud, Moubarak lui -meme ne sort plus de chez sa civiere

        --

        j'approuve donc a 100% cette enieme trouvaille geniale d'André Azoulay

        encore une autre comme celle-la et on aura droit a un 1979 comme en Iran, avec Shah botté dehors du pays

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        • #5
          Cela va mal .. et tant mieux! une dictature à l'aise financièrement et une dictature pérenne.

          Les mesures qui ont conduit à cette situation, et les mesures décidés mais abandonnés quand il y a eu un 20 février 2011 n'ont fait que dégonfler pour mieux regonfler la bulle de la contestation sociale. Pourvu que cela fait pshit .. ou plutôt booom en plein face de la dictature alaouite.

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          • #6
            Reformer la caisse de compensation est une grande réforme tant demandé par les économistes et ca, depuis des lustres maintenant, mais aucun gouvernement n'a voulu (ou osé) ouvrir ce dossiers. Si le PJD décide d'attaquer ce dossier, alors la, je dis chapeau trés trés haut a Benkirane, et ca va être une premiére dans tous les pays arabes.

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            • #7
              C'est la banque mondiale qui a tiré la sonnette d'alarme

              Rapport

              La Caisse de compensation constitue un grand problème



              La Banque mondiale dévoile les résultats de la note d’orientation sur la protection sociale au Maroc.

              «Fragmentation, patente des programmes d’assistance sociale au Maroc et absence de couverture de certains risques», tel a été le constat fait par Simon Gray, directeur du département Maghreb de la Banque mondiale. Et ce, lors du séminaire de lancement de la note d’orientation stratégique sur le ciblage et la protection sociale au Maroc qui a eu lieu mercredi à Rabat.

              Réalisée à la demande du gouvernement, la note d’orientation a pour objectif principal de fournir des options pour le développement d’un système de protection sociale intégrée, couvrant à la fois l’assistance et l’assurance sociale. L’idée est de promouvoir la participation des ménages pauvres et vulnérables à l’économie. Un avis partagé par Najib Boulif, ministre chargé des Affaires générales et de la gouvernance.

              «L’intérêt que porte cette étude est de savoir comment faire participer les ménages pauvres et vulnérables à l’effort de la croissance». Ainsi, et après avoir procédé à l’analyse des principaux programmes publics existants et du paysage institutionnel, le rapport a relevé que les programmes d’assistance sociale actuels n’offrent pas une couverture adéquate des besoins et leurs systèmes de ciblage doivent être améliorés. Selon Simon Gray, «les programmes d’assistance sociale existants fournissent une couverture fragmentée des risques auxquels certains groupes doivent faire face».

              Ces insuffisances sont dues notamment au manque de ressources humaines qualifiées et à la déficience des capacités de suivi et d’évaluation. Il est également question de l’absence de couverture de certains risques, en particulier le chômage et la petite enfance. Sur ce dernier point, le directeur Maghreb de la Banque mondiale a souligné que «les risques liés à la petite enfance ne sont pas du tout couverts alors que ce sont des investissements les plus coût-efficaces dans le domaine du développement humain».

              D’un autre côté, l’analyse des programmes d’assistance sociale a fait ressortir une couverture de quelques risques qui excède de loin les besoins des groupes en situation de pauvreté et de vulnérabilité.

              L’exemple concret qui en témoigne est celui du système de la compensation dont les subventions allouées à la consommation de produits de base bénéficient en grande partie aux non pauvres. «Ce système couvre majoritairement les non pauvres et il coûte très cher. Le défaut de couverture des plus pauvres et le budget imprévisible et exponentiel du système mettent en question la pertinence du volet de la protection sociale», lit-on dans la note d’orientation stratégique de la Banque mondiale. Même constat fait par Najib Boulif.

              Pour le ministre, la Caisse de compensation constitue un grand problème. «Nous avons accusé un long retard dans sa réforme. Les charges y afférentes augmentent d’année en année. Un sixième des aides ne va pas aux couches sociales nécessiteuses».

              En outre, la note d’orientation a pointé du doigt le paysage institutionnel caractérisé par le chevauchement des mandats des institutions qui mettent en œuvre des programmes similaires, mais sans coordination. Idem pour l’assurance sociale. Le rapport dénote également une fragmentation à ce niveau. L’assurance sociale au Maroc ne couvre que le tiers de la population active et exclut la plupart des personnes actives qui travaillent dans le secteur informel.

              Pour pallier ces dysfonctionnements, la Banque mondiale recommande au gouvernement de passer des programmes limités et fragmentés à un système centré sur les besoins des ménages pauvres et vulnérables tout en s’appuyant sur les synergies potentielles entre la santé, la nutrition, l’éducation et l’emploi. Pour ce faire, un certain nombre de pistes ont été dégagées.

              D’abord, il est opportun de mettre en place un registre unique des bénéficiaires qui pourrait accéder à une panoplie de programmes. Ensuite, il faut procéder à une réforme graduelle de la compensation pour libérer des ressources à investir de façon crédible dans des programmes ciblés vers les familles pauvres.
              Dernière modification par jawzia, 31 mai 2012, 23h15.

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              • #8
                Des fois c'est avantageux qu'une crise se pointe devant la porte d'un gouvernement. Cela le force à adopter des réformes de tout secteur ou organisme défectueux. Le système de compensation c'était une idée n'importe comment pour faire atténuer les tensions sociales au Maroc. C'est une bonne chose que le gouvernement s'y attaque. J'espère juste que cette fois ci, la réforme sera bien organisé et exécuté.

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                • #9
                  En grande difficulté, le Maroc s’attaque aux subventions
                  Tant mieux , faut les supprimer ces subventions , car elle profitent à 80% aux plus nantis .

                  Moubarak c'était lui aussi laisser tenter par ce genre de solutions en 2010, avec la encore un ennemi exterieur designé, le meme, l'Algerie ...

                  resultats, les pauvres egyptiens se sont retrouvés le ventre vide, et des pancartes la main ... et depuis ce temsp-la, les 74 millards des moubarakistes sont toujours segement au chaud, Moubarak lui -meme ne sort plus de chez sa civiere

                  --

                  j'approuve donc a 100% cette enieme trouvaille geniale d'André Azoulay

                  encore une autre comme celle-la et on aura droit a un 1979 comme en Iran, avec Shah botté dehors du pays
                  " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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                  • #10
                    Tant mieux , faut les supprimer ces subventions , car elle profitent à 80% aux plus nantis .
                    et a 100% aux masses necessiteuses
                    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

                    Commentaire


                    • #11
                      Il est temps de supprimer cette caisse qui ne joue plus de dole et fausse le jeu economique? Des exemples réussis existent comme le brésil ou le mexique, il faut s'en inspirer pour appliquer la reforme

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                      • #12
                        et a 100% aux masses necessiteuses

                        Solas


                        Tout le monde n'a pas de rente pétrolière( provisoire) pour apprécier de vivre comme un assisté.

                        Quant à la caisse de compensation , il faut un gouvernement courageux pour arriver à la supprimer et si le PJD s'y attaque alors bravo !!

                        L'aide doit aller directement aux démunis mais il faut instaurer un système fiable pour que la corruption ne gâche pas tout.

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                        • #13
                          faut pas la supprimer mais juste la reformer de facon a ce qu'elle profite aux personnes qui en ont besoin et non aux grandes boites !!

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