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L'Algérie a fait prêter serment à ses nouveaux parlementaires au milieu des protestations des islamistes qui dénoncent des fraudes électorales.
Mohamed Larbi Ould Khelifa a présidé la première séance plénière de la nouvelle Assemblée Nationale Populaire (ANP), assisté des deux plus jeunes députés, Assia Kenane et Hocine Maaloum. Un groupe de 49 manifestants islamistes issus de "l’Alliance de l’Algérie verte" (AAV) ont perturbé la session en brandissant des pancartes dénonçant d'éventuelles fraudes électorales qui seraient survenues le 10 mai. Ils seront par ailleurs imités dans leur action par 28 autres députés, membres du Front pour la Protection de la démocratie.
L'AAV, regroupant le Mouvement pour la société et la paix (MSP), Ennahda (Renaissance) et Mouvement El Islah (Réforme), a clamé que le résultat du scrutin marque un "retour à l'ère du parti unique" dominé par le Front de Libération Nationale, le parti du président.
"Nous avons décidé de nous retirer de la première séance de l'Assemblée nationale et de protester officiellement contre les résultats du scrutin", ont-ils précisé dans un communiqué distribué à la presse.
Pour Lakhdar Benkhlella, du Front pour la Justice et le développement (FJD), le boycott de l'Assemblée "reste une position de principe". "Ce qui s'est passé le 10 mai est une violation caractérisée des garanties de transparence des élections promises par le président Abdelaziz Bouteflika", a-t-il dit.
Le Conseil Constitutionnel a examiné 167 recours présentés par l'ensemble des partis mais n'en a retenu que 13, en donnant un total de deux sièges supplémentaires à l'AAV.
Parmi les rectifications apportées aux résultats électoraux, le Conseil Constitutionnel a accordé, le jeudi 24 mai, sept sièges supplémentaires au Parti des travailleurs (PT), contre six au Front des forces socialistes (FFS). Le FLN obtient toutefois 208 des 462 sièges de l'Assemblée.
Lors de la séance de l'après-midi, Ould Khelifa a été désigné, par les nouveaux députés, nouveau président de l’assemblée populaire nationale lors d'une élection à main levée. Incontesté, il a été élu en recevant les 208 voix du FLN et 68 votes provenant du Rassemblement Démocratique National (RND).
Le FFS et le parti des travailleurs n’ont pas cautionné l’élection en s’abstenant, mais n'ont pu entraver la désignation du nouveau président. Le PT ne s'est pas estimé "concerné par la procédure de l’élection du président", et a quitté l'hémicycle en signe de protestation.
Dans une allocution à l’issue de son élection, Ould Khelifa a estimé que "les enjeux auxquels devra faire face l’Algérie nous imposent à tous, au sein de cette auguste assemblée, une collaboration objective pour préserver les acquis de la démocratie à travers un dialogue constructif, quelles que soient les tendances politiques d’appartenance"."
Pendant ce temps, au siège du Rassemblement patriotique républicain (RPR), le "Parlement Populaire", rassemblant les chefs des seize partis membres du Front Politique Pour la Protection de la Démocratie, ont procédé à la cérémonie d'ouverture de leur "parlement du Boycott", parallèle à l'APN.
Abdelkader Merbah du RPR a expliqué à la presse que les partis siégeant dans "le parlement populaire" se concerteront sur les modalités de fonctionnement de cette chambre parallèle de 462 sièges.
Selon le ministre de l’intérieur, Dahou Ould Kablia, cette initiative est "illégale" et "porte atteinte à la démocratie, à la volonté populaire et à l’Etat". Il a conseillé à ceux qui menaçaient de boycotter la nouvelle assemblée de "démissionner".
Source: Magharebia
Mohamed Larbi Ould Khelifa a présidé la première séance plénière de la nouvelle Assemblée Nationale Populaire (ANP), assisté des deux plus jeunes députés, Assia Kenane et Hocine Maaloum. Un groupe de 49 manifestants islamistes issus de "l’Alliance de l’Algérie verte" (AAV) ont perturbé la session en brandissant des pancartes dénonçant d'éventuelles fraudes électorales qui seraient survenues le 10 mai. Ils seront par ailleurs imités dans leur action par 28 autres députés, membres du Front pour la Protection de la démocratie.
L'AAV, regroupant le Mouvement pour la société et la paix (MSP), Ennahda (Renaissance) et Mouvement El Islah (Réforme), a clamé que le résultat du scrutin marque un "retour à l'ère du parti unique" dominé par le Front de Libération Nationale, le parti du président.
"Nous avons décidé de nous retirer de la première séance de l'Assemblée nationale et de protester officiellement contre les résultats du scrutin", ont-ils précisé dans un communiqué distribué à la presse.
Pour Lakhdar Benkhlella, du Front pour la Justice et le développement (FJD), le boycott de l'Assemblée "reste une position de principe". "Ce qui s'est passé le 10 mai est une violation caractérisée des garanties de transparence des élections promises par le président Abdelaziz Bouteflika", a-t-il dit.
Le Conseil Constitutionnel a examiné 167 recours présentés par l'ensemble des partis mais n'en a retenu que 13, en donnant un total de deux sièges supplémentaires à l'AAV.
Parmi les rectifications apportées aux résultats électoraux, le Conseil Constitutionnel a accordé, le jeudi 24 mai, sept sièges supplémentaires au Parti des travailleurs (PT), contre six au Front des forces socialistes (FFS). Le FLN obtient toutefois 208 des 462 sièges de l'Assemblée.
Lors de la séance de l'après-midi, Ould Khelifa a été désigné, par les nouveaux députés, nouveau président de l’assemblée populaire nationale lors d'une élection à main levée. Incontesté, il a été élu en recevant les 208 voix du FLN et 68 votes provenant du Rassemblement Démocratique National (RND).
Le FFS et le parti des travailleurs n’ont pas cautionné l’élection en s’abstenant, mais n'ont pu entraver la désignation du nouveau président. Le PT ne s'est pas estimé "concerné par la procédure de l’élection du président", et a quitté l'hémicycle en signe de protestation.
Dans une allocution à l’issue de son élection, Ould Khelifa a estimé que "les enjeux auxquels devra faire face l’Algérie nous imposent à tous, au sein de cette auguste assemblée, une collaboration objective pour préserver les acquis de la démocratie à travers un dialogue constructif, quelles que soient les tendances politiques d’appartenance"."
Pendant ce temps, au siège du Rassemblement patriotique républicain (RPR), le "Parlement Populaire", rassemblant les chefs des seize partis membres du Front Politique Pour la Protection de la Démocratie, ont procédé à la cérémonie d'ouverture de leur "parlement du Boycott", parallèle à l'APN.
Abdelkader Merbah du RPR a expliqué à la presse que les partis siégeant dans "le parlement populaire" se concerteront sur les modalités de fonctionnement de cette chambre parallèle de 462 sièges.
Selon le ministre de l’intérieur, Dahou Ould Kablia, cette initiative est "illégale" et "porte atteinte à la démocratie, à la volonté populaire et à l’Etat". Il a conseillé à ceux qui menaçaient de boycotter la nouvelle assemblée de "démissionner".
Source: Magharebia
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