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Colère d'Israël contre la justice turque

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  • Colère d'Israël contre la justice turque

    Un tribunal a inculpé quatre militaires israéliens dans l'affaire de la flottille pour Gaza.

    Deux ans après l'abordage par les commandos israéliens du Mavi Marmara, le navire amiral turc de la flottille internationale à destination de Gaza, la crise diploma*tique entre Israël et la Turquie reste ouverte. L'annonce lundi de l'inculpation par un tribunal turc de quatre militaires israéliens de haut rang a été reçue en Israël comme un nouveau signal de l'intransigeance d'Ankara sur ce dossier. La Turquie a déjà réduit sa représentation diplomatique en Israël, suspendu toute coopération militaire et mène une intense campagne diplomatique contre Israël, notamment en refusant toute participation aux manœuvres de l'Otan.

    Le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a qualifié la procédure de «très grave», expliquant que l'affaire avait évolué de façon disproportionnée. «Au regard des faits, et au regard de la loi internationale, cela n'a aucune valeur», a ajouté Ayalon.

    La procédure judiciaire est en effet largement symbolique. L'ancien chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Gabi Ashkenazi, l'ex-chef des renseignements militaires Amos Yadlin et les anciens chefs d'état-major de la marine et de l'aviation ne seront pas extradés et ne comparaîtront pas devant la justice turque. Mais si la procédure suit son cours, la Turquie pourrait déposer à Interpol une demande de mandat d'arrêt international.

    «Meurtres monstrueux»

    «Pour le moment, nous n'avons reçu aucune communication officielle des autorités turques, tempère le porte-parole du ministère des Affaires étrangères israélien, Yigal Palmor. Il reste un long chemin avant d'en arriver à un mandat d'arrêt international, et même si l'on en arrive là, vu la manière dont se déroule cette procédure, je ne vois pas comment un pays occidental pourrait la prendre au sérieux.»

    La justice turque accuse les responsables israéliens de «meurtres monstrueux et de torture», et réclame qu'Israël communique les noms des militaires présents sur le pont du Mavi Marmara.

    En septembre dernier, un rapport de l'ONU avait jugé «excessive» l'intervention israélienne, mais reconnu comme légal le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza. Les commandos israéliens avaient abordé de nuit par hélicoptère et dans les eaux internatio*nales le Mavi Marmara. Attaqués par les militants de l'organisation islamiste turque IHH, qui affrétait le navire, les commandos avaient ouvert le feu pour se dégager, tuant neuf militants et faisant de nombreux blessés.

    L'affaire avait déclenché une grave crise diplomatique entre la Turquie et Israël, qui entretenaient jusqu'alors des relations de coopération assez étroites, notamment sur le plan militaire.

    Le Figaro
    la curiosité est un vilain défaut.

  • #2
    C'est de la pure hypocrisie car les deux régimes : sioniste et turc sont amis et alliés contre les peuples de la région et contre leur libération du joug du fascisme turc et de l'occupation sioniste!!! Une propagande pour essayer de montrer aux peuples musulmans et arabes que le régime turc est anti-israélien, ce qui n'est pas vrai !!

    Commentaire


    • #3
      moi ce qui me fait rire, c'est que j'ai l'impression que la Justice turque est en train de se spécialiser dans la poursuite des militaires à travers le monde.
      plus sérieusement cela ne doit pas faire occulter la série de procès contre les militaires turcs putschistes (1980 - 1997). des personnes âgées à la retraite qui n'ont fait que faire valoir le droit constitutionnel turc en ce qui concerne les prérogatives de l'Armée. et il me semble que ce droit est encore vigueur. je pense que l'attitude anti-sioniste populiste qu'affiche Erdogan c'est pour légitimer ces procès anti-républicains qui, en plus d'être anti-constitutionnels, menace la République turque d'implosion.
      plutôt que perdre son temps à poursuivre en justice les militaires du monde entier, les islamistes turcs du PKK, Président et Premier Ministre, n'ont qu'à organiser un référendum et abolir la République fondée par Ataturk et on n'en parle plus.
      la curiosité est un vilain défaut.

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