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Supputations
Pour ce numéro, nous nous sommes essayés à dénicher l’éventuel premier ministre de transition jusqu’à la révision de la constitution, d’autant que l’attente commence à peser. Confiné dans la gestion des affaires courantes, l’actuel exécutif a pourtant bien du pain sur la planche avec l’arrivée du ramadhan et les sempiternelles hausses des prix, la rentrée sociale qui n’est trop pas loin.
Pour cela, nous avons ratissé le plus large possible parmi le personnel politique existant sous les feux de la rampe, prétendant au palais du gouvernement. Il s’agit, bien sûr, de supputations puisque la logique politique est encore inconnue dans nos mœurs alors qu’elle aurait dû être une pratique dans la consolidation de la démocratie.
Nous avons privilégié la continuité qui s’adosse sur la réalisation du programme présidentiel avec l’actuel premier ministre, la récompense pour celui qui a mené le Fln à la victoire lors des dernières élections et rabroué du perchoir qui lui avait été pourtant promis, et enfin un natif de l’est pour respecter les équilibres en la personne de l’actuel ministre de l’énergie et des mines. Comme si l’algérien d’internet et des réseaux sociaux se soucie encore de l’appartenance régionale. En tout état de cause, ces trois constituent la liste des favoris.
Puis les outsiders qui restent à l’affût, qui ne demandent rien. Certains sans appartenance partisane, d’autres un peu plus influents par ce qu’ils représentent comme force ou histoire de l’Algérie indépendante.
Il y a, enfin, le côté surprise qui n’obéit pas à la logique des résultats des urnes avec des personnes que l’on décide d’investir comme homme d’état. Un inconnu médiatique, une femme pour l’exemple. Encore ce ne sont que des hypothèses.
Mais la question que tout le monde se pose même au sein du sérail politique est la suivante : quand le président se décidera-t-il à nommer le premier ministre et l’équipe dont il aura à coordonner le travail ?
C’est à ce moment-là qu’on verra si réellement, comme il l’a assuré à Sétif, le 8 mai dernier, que le passage du relais se fera cette fois-ci.
Liberté
Pour cela, nous avons ratissé le plus large possible parmi le personnel politique existant sous les feux de la rampe, prétendant au palais du gouvernement. Il s’agit, bien sûr, de supputations puisque la logique politique est encore inconnue dans nos mœurs alors qu’elle aurait dû être une pratique dans la consolidation de la démocratie.
Nous avons privilégié la continuité qui s’adosse sur la réalisation du programme présidentiel avec l’actuel premier ministre, la récompense pour celui qui a mené le Fln à la victoire lors des dernières élections et rabroué du perchoir qui lui avait été pourtant promis, et enfin un natif de l’est pour respecter les équilibres en la personne de l’actuel ministre de l’énergie et des mines. Comme si l’algérien d’internet et des réseaux sociaux se soucie encore de l’appartenance régionale. En tout état de cause, ces trois constituent la liste des favoris.
Puis les outsiders qui restent à l’affût, qui ne demandent rien. Certains sans appartenance partisane, d’autres un peu plus influents par ce qu’ils représentent comme force ou histoire de l’Algérie indépendante.
Il y a, enfin, le côté surprise qui n’obéit pas à la logique des résultats des urnes avec des personnes que l’on décide d’investir comme homme d’état. Un inconnu médiatique, une femme pour l’exemple. Encore ce ne sont que des hypothèses.
Mais la question que tout le monde se pose même au sein du sérail politique est la suivante : quand le président se décidera-t-il à nommer le premier ministre et l’équipe dont il aura à coordonner le travail ?
C’est à ce moment-là qu’on verra si réellement, comme il l’a assuré à Sétif, le 8 mai dernier, que le passage du relais se fera cette fois-ci.
Liberté