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Banque Mondiale : Evaluation peu flatteuse pour le social au Maroc

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  • Banque Mondiale : Evaluation peu flatteuse pour le social au Maroc

    Ahmad Al Ahmadi (Rabat) ,31/05/2012



    Les experts de la banque sont formels : les actions menées dans le domaine de l’assurance, de la protection sociale et de l’aménagement du marché du travail sont trop fragmentaires pour crocher valablement sur le réel. Cette fragmentation, ils affirment l’avoir constatée à tous les niveaux.

    Le changement de nom qui a substitué à l’appellation « rapport de la Banque mondiale sur la protection sociale au Maroc », la dénomination de « note d’orientations stratégiques » n’a pas dupé grand monde. Le constat de l’existant social qui a été présenté mercredi à Rabat devant le ministre des affaires générales et de la gouvernance est une évaluation peu flatteuse de la lutte contre la pauvreté et la précarité qui a été menée au Maroc jusqu’ici. Certains de ses passages sont même sévèrement critiques sur la méthode suivie et sur ses chances à prétendre en l’état à l’objectif de croissance inclusive auquel elle aspire.

    Le rapport constate que la démarche adoptée en matière de lutte contre les inégalités et les fragilités socioéconomiques est fragmentaire. Cette fragmentation, ils affirment l’avoir constatée à tous les niveaux. Elle est présente au niveau des intervenants, nombreux à se mêler de social au point de souvent frayer avec le chevauchement des aires d’action. Le social c’est aussi bien le domaine de la santé, de l’éducation, de l’intérieur, de l’énergie, de l’emploi…si bien qu’il n’y a que des programmes sectoriels là où une stratégie globale est nécessaire. Fragmentation aussi au niveau du rendu qui va des transferts, aux prestations de services en passant par des aides spécifiques comme celles générées par les régimes d’aide à la santé ou à la scolarisation, la compensation. En sorte que cette diversité n’exclut pas, quand elle n’y incite, des situations où des bénéficiaires profitent de plusieurs produits en même temps, augmentant d’autant le coût économique de l’opération sociale. Pour la Banque mondiale en effet l’assistance pérenne ne sert pas la croissance inclusive mais au contraire, elle en sape les fondements.

    Dans le cas marocain, estime t-elle ces différentes tares sont aggravées par un vice de fond : le ciblage des personnes éligibles à l’aide publique. Présente également à ce niveau, la fragmentation fait que plusieurs organismes se mêlent de « dire qui est en droit de recevoir assistance » et, le plus souvent, « ce choix est fait sur la base de critères dont la clarté laisse à désirer ». Là encore, les experts conseillent d’unifier les rangs et, au préalable, de se mettre à l’école des critères de sélection internationaux. C’est à ces conditions et, au prix de la professionnalisation des métiers sociaux que sera dépassée la situation actuelle où moins d’un tiers de la population bénéficie de l’assistance sociale et à peine autant de la couverture médicale.

    Le ministre des affaires générales et de la gouvernance qui s’est dit souscrire à ces objectifs a néanmoins fait relever que le Maroc s’emploie résolument à les réaliser « progressivement », tant il est vrai que la précipitation souvent nuit. Il a ainsi annoncé la création dans les cinq années à venir d’un guichet unique pour tout ce qui concerne l’assistance et la protection sociales. En attendant, le gouvernement veille à réaliser l’homogénéisation des actions sectorielles et à fondre les différents programmes dans le creuset d’une vision prospective globale, a-t-il ajouté. Najib Boulif a considéré qu’une première étape sur cette voie est de multiplier les chemins de traverse entre les différents intervenants. Il a conclu que le moyen d’arriver a cet objectif « est nécessairement le développement de l’information et de la communication qui permet à l’un de savoir ce que fait l’autre ».


    Ahmad Al Ahmadi (Rabat)

  • #2
    IDH 140 en 2012

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    • #3
      IDH 140 en 2012
      Tu as surement un petit cerveau la bas qui doit penser qu'on est encore en 2012.. Il reste exactement 7 mois pour finir l'année.. Soub'hana ma khala9..

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      • #4
        Pour les économistes du Crédit Agricole, la situation budgétaire marocaine est mauvaise,on prévoit que les réserves de changes ne pèseront plus que près de quatre mois d'importations fin 2012 contre cinq aujourd'hui.sa vient de sortir
        Vendredi 1 Juin 2012 | 16h06

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        • #5
          le maroc est sur Ebay

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          • #6
            cooool , la situation se dégrade , Tant mieux , car ce qu'il y a de bien lorsqu'on touchent le fond , c'est qu'on ne peut que remonter
            " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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            • #7
              21 mai 2012 Le Maroc ne veut pas le retour des Marocains du monde

              Environ 200.000 Marocains résidant en Europe auraient décidé de retourner vivre et travailler au Maroc à partir de la prochaine rentrée scolaire. L’éventualité ne serait pas bien bien accueillie par le gouvernement Benkirane, qui considère que le retour des MRE n’est pas une option pour le pays en proie à une crise économique depuis 2011.

              A terme, ce sont plus de 350.000 Marocains résidant en Europe, qui compteraient retourner définitivement au Maroc, afin de fuir la crise économique dans leurs pays d’accueil, depuis près de deux ans.

              En Espagne, où le taux de chômage a atteint 25%, 40% des immigrés marocains sont sans emploi, selon des rapports relayés par des médias espagnols, lesquels estiment à plus d’un million le nombre de Marocains vivant dans la péninsule ibérique.

              Le même constat a été dressé en Italie, où vivent plus de 550.000 Marocains dans la pauvreté, l’exclusion et l’absence totale d’opportunités de travail. Des témoignages qui nous parviennent d’Italie parlent de milliers de Marocains ayant atterri à la rue depuis le début de la crise. Nombre d’entre eux se sont tournés vers la vente ambulante ou la contrebande pour survivre.

              Mais le retour définitif de ces Marocains d’Europe entraînerait trop de problèmes d’intégration, d’éducation et de santé, d’après des sources du ministère chargé de la Communauté Marocaine résidant à l’étranger.

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              • #8
                monsieur benkirane va s'occuper d'eux sans doute.

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