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maroc: La servitude volontaire au … XXIe siècle

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  • maroc: La servitude volontaire au … XXIe siècle


    Le palais nous a offert une occasion supplémentaire de dresser le constat de son dédain affiché pour ce qu’il appelle « ceux du dehors ». Une cérémonie d’un autre âge a réuni, vendredi dernier, Mohammed VI et les dix nouveaux walis, en compagnie de trente nouveaux gouverneurs, venus tous lui prêter allégeance après leur nomination. Une façon, somme toute, pour ces impétrants de remercier leur bienfaiteur.
    On le savait déjà ; ceux qui ont choisi de figurer dans ce casting de la honte ont remisé, depuis belle lurette, toute fierté au vestiaire pour se prêter à cette compétition et cette mise en scène de l’avilissement.
    Fantômatiques silhouettes sous haute surveillance que toute cette troupe revêtue de la tenue de nos ancêtres et que le Makhzen, habitué qu’il est, à confisquer et s’approprier tout et n’importe quoi, aura décrété sienne, au point de lui donner jusqu’à son nom : « Al bidla al makhzanyia » (la tenue makhzénienne). Si, précisément, tant d’esprits libres ont préféré la remiser définitivement au placard, c’est pour se départir de tous ces symboles de l’esclavage qui avaient rendez-vous ce vendredi avec leur seigneur et maître.
    Défilé insoutenable sur fond de frôlements de tissus, de glissements feutrés et furtifs, de flashs et de crépitements des appareils photos et des caméras de télévision. Autant de témoins démoniaques et impitoyables de ce moment de pure bouffonnerie. Avilissement garanti, poussé à son paroxysme avec ces courbettes à répétitions multiples, pour une humiliation à triple détente.
    La fin de ce parcours de l’ignominie s’achève face au roi, toute ventripotence dehors, visage bouffi, œil goguenard et main tendue. Objectif désigné pour tous : happer aussi vite et autant de fois que possible tout ce qui émane de Sa Grandeur.
    Le laps de temps imparti par le protocole est court, trop court. Certains aimeraient s’attarder longuement dans un baise-main passionné. Mais les voilà à peine courbés, les yeux mi-clos, qu’on les réveille, les brutalise, les bouscule, les houspille même, pour leur faire évacuer les lieux.
    C’est dans cette précipitation où l’on étreint un peu tout ce qu’on peut, la manche de jellaba, la main, l’avant-bras ou le coude, que la cérémonie côtoie la clownerie et tutoie le ridicule. Mais peu importe à ces pères de familles, ces maris, ces frères, ces cousins, ces oncles, ces administrateurs de la chose publique de se rabaisser ainsi, devant leur semblable, puisqu’ils projettent, à leur tour, d’en imposer autant à leurs administrés une fois entrés en fonction, ainsi qu’à leur propre famille, une fois qu’ils auront regagné le domicile familial.
    Pas question qu’ils soient seuls à trinquer, ils se le promettent !
    Mais c’est dans les coulisses qu’il faut aller chercher le plus sordide.
    Arrivés plusieurs heures avant l’allégeance, alors que le roi émerge tout juste du lit, les fonctionnaires ne sont pas tout à fait ceux que l’on découvre, suffisants et enflés d’ego, une fois investis de leur pouvoirs et ayant pris les rênes de leur wilaya ou leur province.
    Parqués comme du bétail dans la cour du palais, la moindre parcelle de leur tenue est inspectée par un protocole dont la sévérité rappelle les contrôles sanitaires de l’école maternelle. Ceux qui ont commis une originalité dans l’accoutrement, qui élèvent la voix pour discuter avec le voisin qui se dissipent ou qui ne respectent pas l’alignement et le sérieux du moment, sont vertement repris ou vilipendés tels des enfants.
    Vient le moment qui précède l’allégeance, dans l’anti-chambre de la salle du trône où la garde rapprochée veille, intraitable et méprisante. Puis ce long couloir où s’agglutine tout ce monde tenaillé par l’angoisse et la trouille viscérale, qui de rater son entrée, qui de s’encoubler dans le tapis de laine, qui de glisser avec ces fichues babouches toutes neuves.
    Pitoyable spectacle à la une, dispensé par tous, agglutinés dans ce couloir, recevant en messe basse, les ultimes recommandations, ou plutôt les dernières instructions du maître de protocole qui les chaperonnera au moment de faire assaut d’obséquiosités.
    - « Tu te colles à moi, je te ferai un signe appuyé de la main, lorsque tu devras te prosterner, trois fois, n’oublie surtout pas, trois fois, avant de baiser la main du roi ! »
    - « Quand tu te prosterneras descends un peu plus bas que l’horizontale. Force le geste ! »
    - « Ne t’avise pas de soutenir le regard de Sidna, ni même de le regarder dans les yeux ! »
    - « Yallah t’gad ! Ou Serbi rassek ! »
    C’est d’Ahmed Benseddik sarcastique qu’est venue la description appropriée de cette cérémonie dans ce qu’il a intitulé « La démocratie de la prosternation », un papier où il interpelle les consciences sur cet anachronisme qui souligne, à mon sens, l’obsolescence même du régime marocain.
    Le centralien écrit : « Silencieux, le roi se tient debout et observe cette prosternation, qui lui procure un tel sentiment de gloriole et de puissance qu’il en oublie jusqu’à la dignité de ses semblables, alors même que la sacralité du roi a disparu de la constitution. »
    La réaction à cette interpellation n’a pas tardé de la bouche du cheikh Ahmed Raissouni. Ce dernier a rappelé que l’Islam interdisait au croyant de se prosterner devant ses semblables, au point que la prière de l’absent se fait en position debout, afin que l’hommage ultime, rendu à la dépouille du défunt, placé devant la foule, ne prenne des allures de prosternation.
    Le film de la cérémonie de ce vendredi et d’autres, nous font un peu mieux appréhender les raisons pour lesquelles les tenants de l’absolutisme marocain tiennent tant à faire coexister deux concepts que tout oppose diamétralement : la modernité et la tradition.
    Le premier revient exclusivement à la monarchie et son clan, avec son cortège d’idolâtrie, de richesses, de fastes et de splendeurs.
    La tradition appartient, quant à elle, au peuple marocain. Elle est synonyme d’esclavage, de pauvreté, d’analphabétisme et d’ignorance.
    Salah Elayoubi
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2


    العبودية في القرن الواحد والعشرون كل هذا ولا يزال أهل مملكة المـخــرب لايستحون

    الله يعطينا وجوهكم



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    • #3
      je me demande des fois s ils se voient dans un miroir

      nos amis jaloux de la grande algerie

      en plus farhanines
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        allatif, allatif, allatif , ah ya khouya lamhaba rahi bessif .

        Et dire que nous sommes au 21 eme siécle, que la " salmoucratie " est toujours de mise et le sera au Maroc .
        " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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        • #5
          C’est d’Ahmed Benseddik sarcastique qu’est venue la description appropriée de cette cérémonie dans ce qu’il a intitulé « La démocratie de la prosternation », un papier où il interpelle les consciences sur cet anachronisme qui souligne, à mon sens, l’obsolescence même du régime marocain.

          si qulkun a la traduction en francais
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            nos amis jaloux de la grande algerie
            il n'y a qu'a voir qui passe son temps a poster sur le Maroc pour comprendre qui meurt de jalousie

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            • #7
              on veut juste vous reveillez et vous liberez
              du syndrome de Stockholm
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                il n'y a qu'a voir qui passe son temps a poster sur le Maroc pour comprendre qui meurt de jalousie
                Jaloux de quelqu'un qui se met à plat ventre pour baiser la main d'un autre homme, roi fut-il !!!!!

                Tu as cette habitude et on te la laisse de trés bon coeur, et te souhaitant tres bonne contin uation .

                Les serpiliéres servent à ça .
                " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                • #9
                  Jaloux de quelqu'un qui se met à plat ventre pour baiser la main d'un autre homme, roi fut-il !!!!!
                  Pourtant Figuig l'a toujours fait, Beni Ounif compris.

                  C'est une tradition ancienne perpetuée, ce n'est pas parce qu'il n'y en a plus chez toi qu'il faut insulter les gens.

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                  • #10
                    Pourtant Figuig l'a toujours fait, Beni Ounif compris.

                    C'est une tradition ancienne perpetuée, ce n'est pas parce qu'il n'y en a plus chez toi qu'il faut insulter les gens.
                    Figuig certainement, Beni Ounif va leur dire , tu seras trés bien reçu ( si tu sais ou se trouve cette ville, autrement que sur Micképedia ).

                    Je n'insulte personne, si c'est, une tradition, tu l'un des rares marocains dans ce forum à l'accepter et à la défendre .

                    Bonne continuation .

                    Une serpiliére on s'essuie les pieds dessus, à l'entrée d'une maison , et on la jette aprés usage .
                    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "

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                    • #11


                      Courbettes et bisous au XXIème siècle.
                      Ya Allah, al Aziz, al Hakim. a7fadh jazair wa al maghareb al kabir

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                      • #12
                        Ils se prosternent devant un homme grand affairiste de son pays


                        Imaginez ces gens devant des marocains lambdas

                        Ils les frappent jusqu a ce que le front saigne sur le sol
                        « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                        • #13


                          N°7 Mohammed VI boulahnek, 48 ans, roi du Maroc. Fortune estimée: 1,9 milliards d’euros


                          ceci expliquant cela
                          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                          • #14
                            dabachi overlooser
                            elle s eleve a combien la fortune du vizir
                            The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                            • #15
                              Ils faut que les marocains reprennent leur destin en main

                              Ils ne sont pas obliges de le faire dans le sang, mais pour aspirer a un bien être il faut abolir les privilèges et réclamer ses droits

                              Servir éternellement le couscous pour le folklore ce n est pas une vie
                              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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