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Elles sont célibataires et heureuses

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  • Elles sont célibataires et heureuses

    Dans l'article ci-dessous, des femmes affirment vivre heureuses dans leurs statuts de "célibataires à vie". Pour elles, une vie solitaire favorise la réflexion, la création et la rêverie.
    Heureusement que toutes les femmes ne sont pas de cet avis. Il en va de l'avenir de l'humanité.

    ===
    Mes plaisirs sans partage

    « Je me sens plus vivante et plus vaste lorsque je suis seule. Cette constatation peut dérouter, et elle m'interroge. Je ne suis pourtant pas revêche, j'aime les rencontres, la conversation, le rire, et je suis riche de belles amitiés. Déjà, enfant, au moment de Noël, j'avais souvent une angine, ce qui me permettait de rester tranquille, quoique fiévreuse, dans ma chambre, avec des livres et mon chat, et de ne pas participer aux repas de famille. Je me sentais bien alors, et pas du tout isolée. Trop souvent, les humains occupent le paysage au point de voiler les autres présences, de dissiper les menus bonheurs du jour. Ils sont si bavards, si contents d'eux, ils envahissent tout l'espace. Or quand on se retrouve seul, c'est-à-dire sans présence humaine, toutes sortes d'autres présences apparaissent qui méritent notre attention, notre affection : les arbres, les animaux, le ciel, les nuages, la lumière, le silence… A celui qui se dit seul au monde, le monde s'offre en entier.

    Le goût pour la vie solitaire ne m'a jamais quittée. J'ai eu l'expérience de la vie de couple et du mariage. A la façon dont le devin Tirésias, selon le mythe grec, avait vécu sous forme masculine puis dans un corps de femme et pouvait comparer les deux états, je puis assurer qu'on vit plus intensément, plus éperdument aussi, dans la solitude que dans une vie “à deux”. Seule, je me sens entière, disponible, en marche. J'ai l'impression que mon histoire n'est pas écrite, que mes jours ne sont pas rangés. J'échappe à l'ordinaire, à la vie qui me semble vie commune (“ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants”).

    Il est amusant de savoir que les plus beaux textes vantant le mariage furent écrits au Moyen Age par des moines : eux, ils se réservaient le luxe d'une existence silencieuse consacrée à l'étude et à la méditation, mais ils encourageaient les autres à s'apparier, à vaquer dans le siècle… Pour ma part, je ne dirai pas, comme Boris Vian : “Ne vous mariez pas, les filles”, mais “Connaissez-vous d'abord, explorez votre singularité”. Cette expérience apprend qu'il n'est de recours qu'en soi, pas en dehors, pas en suivant ni en imitant quiconque. Quel appel d'air !

    Beaucoup de gens pensent que la solitude équivaut à un manque d'amour, à une absence de relations. Et qu'une femme seule est à plaindre ou bien à redouter : soit elle est peu séduisante, elle a été quittée ; soit c'est une mante religieuse, une femme trop forte pour garder un homme à ses côtés. Les stéréotypes ont la vie dure, et ils se voient renforcés à notre époque qui ne jure que par l'aide, l'assistance, le partage et l'accompagnement, qui se préoccupe de “comment vivre ensemble”, mais non pas de “savoir vivre seul”. Ainsi, on continue d'aborder la condition solitaire avec la norme du couple et de la famille, au lieu de mesurer cet état à l'aune de l'individu. Or la solitude ne s'oppose pas à la vie conjugale, familiale ou collective, mais bien à la dépendance, à la servitude et à la finitude. Il y a une noblesse qui s'attache à toute solitude – choisie ou subie –, une verticalité possible, tandis que la vie de couple est guettée par l'uniformité, par l'autosatisfaction ; tandis que la vie de famille se voit menacée par la promiscuité, le parasitage, la répétition ; tandis que la vie collective est livrée aux tentations du pouvoir, de la violence, de la régression. C'est comme si dans la solitude l'individu n'avait aucune échappatoire, aucune excuse non plus : il est sommé de faire quelque chose de sa vie, il est invité à s'interroger, à inventer, à se dépasser. Kierkegaard évoque très justement “la terrible responsabilité de la solitude”.

    Non seulement une vie solitaire favorise la réflexion, la création et la rêverie, mais je la ressens comme l'état le plus propice à la ferveur. C'est une vie ardente, une joie emplie de gravité. C'est se tenir dans le désir plutôt que de chercher à étreindre. C'est préférer la liberté à toute sécurité. Nombreuses encore sont les femmes qui croient qu'un compagnon ou un nouvel amour va briser leur solitude, mettre fin à leur tristesse. Comme si l'autre n'existait que pour leur procurer bonheur, bien-être, paix. Comme si un homme avait pour rôle de remédier à leurs manques, de répondre à leurs rêves. Une vie en solitaire évite toute tentative d'accaparement, elle délivre de l'illusion de posséder l'autre, de ne pouvoir respirer sans lui. Elle permet aussi de sauvegarder la fraîcheur du regard, du désir, elle laisse l'étonnement intact. Mélusine le savait, qui avait demandé à son époux Raymondin la faveur d'avoir un jour de la semaine pour elle toute seule. Non qu'elle l'aimât moins, mais afin de lever, de laver les habitudes.

    Enfin, pourquoi est-il si reposant de vivre seul ? Ce n'est pas parce qu'on va à sa guise, selon son rythme. Il faut voir plus profond. Dans la vie solitaire, le petit moi n'a plus de raison d'être, les masques tombent. Quand un être se retrouve vraiment seul, il se fait oublier du monde, il disparaît. Il en advient une paix, une ouverture magnifique qui fait place à tout le reste. Le chemin spirituel – ce passage de l'isolement à la solitude – n'est rien d'autre que cet effacement du petit moi. Dès lors, l'être solitaire ne se sent séparé de rien ni de personne, il est au cœur de la beauté et de l'amour. »

    TEMOIGNAGES :

    Claire, 51 ans : « Rester dans le silence »

    « Je vis seule à mi-temps. Après une longue période de vraie solitude, j'ai rencontré il y a six ans mon compagnon actuel. Mais nous n'avons jamais cohabité. A ma demande. Les plages de solitude sont indispensables à mon équilibre. Je les vis comme des vacances au sens propre du mot. Des moments de vide et de silence où je me retrouve face à moi-même. J'ai toujours trouvé les hommes bruyants, même quand ils sont silencieux. Mon compagnon est calme, autonome, respectueux, mais sa présence existe très fort dans mon espace, jusqu'à en devenir parfois envahissante. Rester seule chez moi une soirée ou deux par semaine me fait autant de bien qu'une longue marche ou des longueurs de piscine pour d'autres. Je n'en profite pas pour sortir, me faire des masques de beauté ou parler des heures avec des copines. Non. Je ne fais rien. Rien d'autre que savourer le calme, le silence, le temps qui passe. Je recharge mon énergie. C'est ensuite une vraie joie de revivre à deux pour quelques jours. Jusqu'à ma prochaine plage avec moi-même. »

    Marie, 37 ans :« Dormir seule »

    « Pour plaisanter, quand on me demande pourquoi je vis seule, je réponds qu'avec mon chien dans mon lit, il n'y a plus de place pour un homme. Derrière la boutade se cache une réalité qu'il ne faut pas chercher dans le chien, mais dans le lit. L'un des grands bonheurs de vivre seule, c'est de dormir seule. Mon lit de célibataire est un espace protégé : j'y traîne, j'y bouquine, j'y téléphone, je m'y vautre, je m'étale, je m'étire, je m'épands. Ou je me recroqueville en boule, la tête sous la couette, comme dans un utérus de plumes. A lui tout seul, ce lit vide est le symbole même de la liberté. Comme elle, il semble parfois trop vaste. On a envie de le partager, de le remplir, de remplacer la chaleur des draps par celle de la peau de l'autre. Mais ces moments-là passent aussi. On se reprend à jouer à l'étoile de mer : un pied et une main dans chaque angle du grand lit vide. Et à se réfugier dans sa quiétude protectrice. »

    Pauline, 34 ans : « Prendre mon temps »

    « J'aime le théâtre, le cinéma, les expositions, l'opéra. Longtemps, j'ai cru que j'aimais ça pour le partager avec quelqu'un. Et puis, je me suis retrouvée seule. Je me suis prise par la main pour continuer ces sorties, et j'ai découvert un bonheur totalement différent de celui d'y aller accompagnée. Au lieu d'être dans le partage, je suis dans le respect de mon émotion. Je prends mon temps devant un tableau, je garde en moi la douceur d'un air d'opéra, je savoure un numéro d'acteur. Ces moments que je conserve, un temps, en moi, avant de les partager avec d'autres, me remplissent de bonheur. »

    Par Jacqueline Kelen - MSN.fr

  • #2
    Don't worry Nassim!!

    J'ai souvent entendu parler de ça et quel est le profil-type de ces femmes??
    Et bien elles ont pour la plupart été mariées et ont eu des enfants.
    C'est pour cela qu'elles apprécient le retour au calme...
    celles qui n'ont jamais été mariées ne pensent pratiquement qu'à ça...

    Les jeunes filles rêvent toujours au prince charmant...
    en revanche, je n'ai jamais croisé autant de femmes qui ne veulent jamais avoir d'enfant que récemment au Québec!!

    Kikka

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    • #3
      salut
      je suis étonnée de ces témoignages
      moi la solitude me ronge, je suis lacée de rien partager et de rien faire découvrir peut etre parce que je neme suis jamais marié et que je n'ai pas d'enfant
      Chacun pour soi et Dieu pour tous.

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      • #4
        patience et longueur de temps ......... toute arrive au bon moment te dirais la meme chose don't worry sabrye

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        • #5
          bonsoir, dont worry be happy, merci spaciba je patiente mais je me languis de connaitre la vie avec quelqu'un qui se souci de savoir comment je vais et pouvoir partager de bon moment
          Chacun pour soi et Dieu pour tous.

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          • #6
            Tu n'es pas la seule, sabrye, je suis comme toi, et il y en a beaucoup d'autres, mais elles ne l'avouent pas
            Tu connaitras le bonheur si ton existence s'inscrit dans les limites de la volonté de Dieu.

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            • #7
              Je suis d'accord avec toi, mais pourquoi ce voiler la face?
              Il y a rien de plus magique que d'aimer et etre aimer, c'est un échange qui nous veut du bien, la solitude apporte la mélancolie la rancoeur la tristesse.
              Chacun pour soi et Dieu pour tous.

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              • #8
                Je suis d'accord avec sabrye, je ne pense pas que ces femmes soient heureuses a cause de leur célibat....La vie est beaucoup plus belle en couple et en famille....Elles sont peut etre reellement heureuse, mais parce qu'elles arrivent a s'accepter, a accepter leur vie, leur choix et tout ce qui en découle.

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                • #9
                  Mais la vie de couple et en famille, elles les ont déjà vécus.
                  C'est ce que j'essaye de vous expliquer.

                  Ce sont des femmes pour la plupart divorcées dans la 40aine ou la 50aine qui ne veulent plus être au service de leur mari et leurs enfants, qui ont fait leur part, et qui maintenant veulent vivre pour elles-mêmes, faire ce qu'elles aiment.

                  Alors les filles, c'est bien normal que vous ne les compreniez pas puisque vous avez tout à vivre, tout comme moi d'ailleurs...

                  Celles qui me surprennent le plus sont celles qui ne veulent jamais avoir d'enfant...

                  Kikka

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                  • #10
                    hellow

                    J'avoue quand même que cet article me surprend assez, je sais que certaine ne restrerait pas inssensible devant la plenitude de ce sentiment qu'est la liberté ...
                    Pour moi ces femmes ont tout simplement du subir un traumatisme qui les contraint à se recroqueviller sur elles même ... cela peut p-e représenter une cure thérapeutique aussi ramarque des moment en solo ça ne fait de mal à personne (^^)", mais pas à long terme ça tue après ...

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                    • #11
                      Je trouve ces témoignages très intéressant. (j'ai toujours rêvé de commencer pas cette phrase ;-)
                      Je pense qu'il y à des personnes qui aiment vraiment la solitude, c pas mon cas mais je le comprend. surtout le témoignage de marie qui aime faire l'étoile de mer dans son lit c vrai qu'en y pensant si j'était marrié je pourrais plus faire cela :-(
                      Je crois que beaucoup de monde on peur de la solitude (j'en fais parti), mais qu'une fois cette peur maitriser ca dois avoir ces bons côté d'être tranquille parfois et de faire exactement ce qu'on veux et comme on le veux non ? mais être tout le temps seul ca c'est autre chose !

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                      • #12
                        bonjour tt le monde .

                        Je pense qu'il existe plusieurs façons de se réaliser dans la vie .... .Je pense sincèrement qu'une femme peut se réaliser pleinement sans forcement fonder une famille ni même avoir de conjoint, si cela est son choix bien entendu ...
                        Peut etre que pour certaines femmes une relation amoureuse ou le fait de vivre avec une autre personne constitut un frein et non une motivation, qui sait... ?
                        'il est possible d'etre celibataire ,par choix ,sans pour autant souffrir de solitude 24hrs/24.... .On peut , certes, en ressentir de temps en temps, mais pas de façon permanente ....y a toujours les amis , la famille , le travail, les loisirs ...etc,a moins ,bien sûr, d'etre complètement isolée du monde
                        Et puisqu'on en parle....,pesonnellement,j'ai toujours été plus créative et plus récéptive aux autres en etant célibataire qu'en etant en couple .........
                        L'egoisme n'est pas vivre comme on le désire, mais demander aux autres de vivre comme on veut qu'ils vivent...

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                        • #13
                          Kikka avait bien résumer, quand tu as connu les deux situations , le célibat constitue souvent un hâvre de tranquillité et de sérénité. Ton emploi du temps se fait en fonction de tes obligations et de tes centres d'intérêts mais nulle réelle contrainte. Chacune des deux situations a ses avantages et ses inconvénients mais le mariage n'est pas un palliatif à la solitude.
                          Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent

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                          • #14
                            Bon daccord elles sont célibatires, libres et "heureuses".
                            heureuses j'y crois pas trop, si des fois une de ses femmes souhaite abdiquer de sa liberté, renoncer au bonheure éphemère, j'ai une recette, mais en PV !

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                            • #15
                              Si elles habitent dans les grandes villes comme New York ou Paris, elles le sont certainement (heureuse). Ce n’est pas les compagnies qui manqueront car les célibataires sont très nombreux ou les activités physique ou culturel pour célibataires qui manqueront. Aucun risque de s’ennuyer et pas besoin de prendre de risque d’être mal accompagné avec un contrat a long terme.
                              Dans les petites villes ou la compagne c’est une autre histoire.

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