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Le Maroc connaîtra un grand déficit en eau d’ici 2030

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  • Le Maroc connaîtra un grand déficit en eau d’ici 2030

    Le Maroc connaîtra un grand déficit en eau d’ici 2030, alors que la rareté des pluies va engendrer des effets considérables au secteur agricole avec une chute de la productivité, ont estimé des spécialistes de l’environnement et du changement climatique lors d’une conférence tenue à Tanger (nord du Maroc).

    « Près de 2 milliards de m3 (13 % de la demande en eau) pourraient manquer d’ici 2030 et ces valeurs pourraient augmenter respectivement à 4 milliards de m3 et 40% avec la prise en compte de l’hypothèse de réduction de 30 % des ressources en eau due aux changements climatiques », a souligné M. Mokhtar Bzioui, consultant en gestion des ressources en eau et conseiller du président du Conseil mondial de l’Eau.
    Ce responsable s’exprimait lors d’une conférence internationale qui s’est tenue sous le thème « Environnement et changement climatique au Maroc: diagnostic et perspectives ».

    Le déficit en eau prévu d’ici 2030 va engendrer une chute de la productivité particulièrement dans les cultures fluviales et la perte de la fertilité des sols occasionnée par les érosions hydrique et éolienne.
    M. Bzioui, cité vendredi par le journal marocain « Le soir échos », a indiqué que les facteurs de cette baisse des volumes d’eau ont pour noms la pollution, particulièrement celle des eaux usées des centres urbains (180 millions de m3 d’eaux usées), les inondations, la surexploitation des nappes d’eau souterraine et la sécheresse.

    De son coté, Mohamed Badraoui directeur de l’Institut national marocain de la recherche agronomique (INRA) de Rabat a estimé que « avec 85 % des terres agricoles qui ne sont pas irriguées, les rendements des principales cultures subissent des variations très importantes en raison de la forte variabilité des précipitations et une fréquence élevée des sécheresses ».

    Selon lui, « le changement climatique va augmenter la probabilité de faible ou d’absence de récoltes dans les zones de cultures pluviales où l’irrigation n’est pas présente pour atténuer les conditions climatiques défavorables ».

    Pour rappel, le ministre marocain de l’Agriculture et de la Pêche maritime, M. Aziz Akhannouch avait déclaré en avril dernier que la récolte céréalière du Maroc pour l’année 2012-2013 devrait atteindre 48 millions de quintaux soit une chute de près de la moitié par rapport à la production de la campagne 2010-2011, et ce, en raison notamment de la baisse de pluviométrie et des niveaux records de baisse de température.

    Source: La Nouvelle Tribune 02.06.2012

  • #2
    Oui c'est probable si on ne fait rien de plus que les 14 barrages en construction, et autres projets de déssalement d'eau de mer.
    Ceci dit, en Tunisie et en Algerie c'est bien pire ...

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    • #3
      arazigh citation

      Ceci dit, en Tunisie et en Algerie c'est bien pire ...





      Bizarrerie climatique ou don divin l'Algerie a été très arrosé .

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      • #4
        Envoyé par galaxy
        Bizarrerie climatique ou don divin l'Algerie a été très arrosé
        Si ça peut t'arranger, c'est le bon Dieu qui a décidé d'arroser l'Algerie la saison passée. Que fera-t-il les années suivantes ?
        Moi je ne crois pas aux bondieuseries: si on ne fait rien au Maghreb on sera tous en déficit d'eau potable. En stress comme on dit.

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        • #5
          Le Maroc connaîtra un grand déficit en eau d’ici 2030
          rectification : pourrait connaitre

          il n'y a que Dieu qui connait l'avenir

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          • #6
            De par sa situation géographique, je crois bien que le Maroc à les moyen necessaire pour y faire face,

            Seulement le désalement de l'eau de mer coute trop chère (pour l'instant).

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            • #7
              Envoyé par tenebre
              il n'y a que Dieu qui connait l'avenir ...
              ... mais ce sont les hommes qui le façonnent !
              Il parait que le Maghreb connaitra un stress hydrique en 2030 :
              -- Maroc : 500 m3 d'eau par an et par personne
              -- Algérie-Tunisie : 200
              Dernière modification par arazigh, 02 juin 2012, 11h38.

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              • #8
                Mobilisation de l’eau : l’Algérie pays exemple dans la région Mena
                Mercredi 29 juin 2011.
                L’Algérie est "un pays exemple" dans la région Moyen-Orient, Nord Afrique (Mena) en matière de mobilisation et d’utilisation rationnelle des ressources en eau, a affirmé mardi un représentant de la Banque mondiale (BM). S’exprimant lors d’un atelier sur "les perspectives de l’eau dans la région Mena, lien entre le dessalement et les énergies renouvelables", Bekele Debele Negwo, de la BM a indiqué que l’Algérie avait engagé une politique équilibrée en matière de mobilisation et de diversification des ressources en eau, au moment où plusieurs pays de la région sont confrontés à de difficultés graves pour approvisionner leurs populations en eau potable..
                M. Debele, qui présentait une étude en cours de réalisation par la BM sur les perspectives régionales en eau, a souligné que la Mena connaît une accélération remarquable de la raréfaction des ressources hydriques en raison notamment d’une baisse drastique des précipitations et une surexploitation de la ressource..
                Il a, dans ce sens, noté que les ressources hydriques de cette zone, connue pour son aridité, ont chuté de 75% durant les 60 dernières années, tandis que les précipitations, déjà très faibles, devraient encore baisser de 20% d’ici à 2050..
                De même, a-t-il poursuivi, plus de 80% de la ressource disponible actuellement est destinée à l’irrigation, alors que les fuites représentent entre 30 et 40% du réseau avec un niveau d’efficacité d’utilisation inférieur à 5%..
                La subvention des prix de l’eau dans la plupart des pays de la Mena et le fait qu’une grande partie des ressources sont non renouvelables ou proviennent de zones de conflits ont également accentué la surexploitation de la ressource..
                Selon des données présentées par le représentant de l’institution de Breton Woods, la demande en eau potable dans la région devrait grimper à 417 milliards de mètres cubes (m3) d’ici à 2050 contre 263 m3 actuellement, soit une évolution de 60%, ce qui portera le déficit en la matière à 220 milliards m3 contre 43 milliards actuellement. Ceci nécessitera des investissements annuels de l’ordre de 100 milliards de dollars durant les 30 prochaines années pour tenter de combler ce déficit..
                Pour le cas de l’Algérie, l’intervenant a affirmé que sa politique de diversification ainsi que son approche actuelle de gestion des ressources serviront d’exemple pour les autres pays de la région..
                D’après les prévisions de la BM, l’Algérie aurait à débourser annuellement quelque 83 millions de dollars jusqu’à 2050 pour maintenir une offre équilibrée et disponible pour toute la population..
                Outre son programme de réalisation de 13 stations de dessalement de l’eau de mer qui permettra de contribuer à hauteur de 2,3 millions m3 par jour aux efforts d’alimentation en eau potable, l’Algérie œuvre pour une distribution équitable de l’eau à travers toutes les régions à la faveur de son vaste programme de grands complexes et transferts hydriques à l’image de ceux de In Salah-Tamanrasset, le MAO (Mostaganem-Arzew-Oran), le complexe de Beni Haroun à Mila ou encore le projet de grand transfert des Hauts Plateaux actuellement en phase d’étude..
                Il s’agit là des grands axes de la stratégie nationale en matière de mobilisation et de gestion de l’eau et qui ont été présentés lors de cette rencontre par le directeur de l’AEP au ministère de l’AEP, Messaoud Terra..
                Dans sa communication, ce responsable a affirmé que les efforts consentis par l’Etat en la matière avaient permis "un accès sécurisé et durable" de la population à l’eau potable et une augmentation considérable des zones irriguées, et ce, en dépit, de l’accentuation de l’aridité du pays en raison de la baisse constante des précipitations enregistrées ces deux dernières décennies..
                Par ailleurs, le débat animé lors de la rencontre a notamment porté sur les potentialités de l’Algérie en matière des énergies renouvelables, en particulier le solaire, et leurs applications possibles sur le dessalement de l’eau de mer et des eaux saumâtres..
                Les expériences de l’Algérie, de l’Arabie Saoudite et du Qatar en la matière ont été présentées à cette occasion, alors que les intervenants ont insisté sur la nécessité de promouvoir les industries manufacturières capables d’offrir les matières premières et les intrants nécessaires pour le développement de ces applications..
                De même, a-t-il poursuivi, plus de 80% de la ressource disponible actuellement est destinée à l’irrigation, alors que les fuites représentent entre 30 et 40% du réseau avec un niveau d’efficacité d’utilisation inférieur à 5%

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                • #9
                  De par sa situation géographique, je crois bien que le Maroc à les moyen necessaire pour y faire face,

                  Seulement le désalement de l'eau de mer coute trop chère (pour l'instant).
                  le dé-salage d'eau n'est pas une solution durable, mais plutot d’appoint .....faut trouver des solution plus propre et moins cher
                  tu tombe je tombe car mane e mane
                  après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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                  • #10
                    pomper l'eau depuis les nappes phréatique, je ne sais pas si c'est cher à mettre en oeuvre

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                    • #11
                      avec la nappe phréatique de dakhla, le maroc n'aura aucun problème pour alimenter les grandes villes de la moitié sud du royaume.

                      quant aux autres régions, même pendant la grande sécheresse des années 80, les villes ont continué a être alimentées normalement en eau.

                      chez nous, on n'a pas l'habitude de voir le robinet à sec..............(!!!!???)

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                      • #12
                        Taille du texte :
                        Le ministre des Ressources en eau Abdelmalek Sellal, préside actuellement les travaux de la 4e session du Conseil des ministres arabes de l'Eau qui se déroulent dans la capitale irakienne, Baghdad, du 28 au 31 mai 2012. Cette manifestation verra aussi la tenue de la 5e réunion du bureau exécutif de l'organisation ainsi que la tenue du 1er Forum arabe de l'eau.
                        Plusieurs points sont inscrits à l'ordre du jour du conseil, notamment la stratégie pour la sécurité hydrique dans la région arabe à travers des mesures à prendre pour le développement et la protection des ressources en eau dans cette région.
                        Pour rappel, les chefs d'Etat de la Ligue arabe, réunis pour le troisième Sommet économique et social en mars 2012, avaient chargé le conseil d'élaborer un plan d'action régional dans le domaine des ressources en eau, de mobiliser les ressources financières nécessaires à son exécution et de piloter sa mise en oeuvre.
                        Concernant les objectifs de développement du millénaire, fixés par l'Organisation des Nations unies en matière d'alimentation en eau potable et d'assainissement, le Conseil des ministres arabes de l'Eau a réitéré l'importance qu'il accorde à cette question névralgique pour le développement socio-économique dans la région.
                        Notons à ce sujet, que l'Algérie a atteint et largement dépassé les OMD en matière d'accès à l'eau potable et aux services de l'assainissement et ce, depuis plus de sept années. Le conseil s'est, par ailleurs
                        , félicité de la participation arabe active et réussie aux travaux du Forum mondial de l'eau (Marseille, mars 2012) qui a permis de porter à la connaissance de la communauté internationale les difficultés rencontrées dans cette région aride pour la satisfaction des besoins des populations, d'une part, et la mise en exergue de la solidarité arabe pour faire face à cette question géopolitique, d'autre part.
                        Le conseil a mis en place un groupe de travail pour la préparation arabe au 7e Forum mondial de l'eau devant se tenir à Séoul, en Corée du Sud en 2015.
                        L'expérience algérienne en matière de ressources en eau qui fait désormais référence a suscité l'intérêt de plusieurs pays arabes dont les ministres ont manifesté le souhait d'approfondir la coopération avec notre pays, notamment dans le domaine où notre pays a accumulé expertise et savoir-faire tels que les grands transferts comme le mégaprojet In Salah, Tamanrasset, et d'autres grands projets structurants dans les domaines de la mobilisation de la ressource, de son traitement et de son recyclage

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                        • #13
                          L'expérience algérienne en matière de ressources en eau qui fait désormais référence
                          quand une capitale n'a l'eau courante que pendant 2 heures sur 24, on se la ferme et on se cache.......

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                          • #14
                            L'expérience algérienne en matière de ressources en eau qui fait désormais référence ....... en algerie .

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                            • #15

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