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Béchar: un scénario de catastrophe .

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  • Béchar: un scénario de catastrophe .

    Béchar

    Un scénario catastrophe

    Par : Rachid Roukbi


    Un exercice de simulation a été exécuté, jeudi, à Béchar, par les unités relevant du 3e commandement régional de la Gendarmerie nationale. L’inauguration de cet exercice a été effectuée par le général Tlemçani Omar, adjoint-chef de la 3e Région militaire et commandant du 2e commandement régional de la Gendarmerie nationale.

    Cet exercice a porté sur un scénario de troubles à l’ordre public avec fermeture d’une route nationale par des manifestants ayant mis le feu à des pneus.

    Selon les organisateurs de cet exercice, qui s’est déroulé en trois étapes, les unités d’intervention ont trois objectifs : rétablir l’ordre public en dispersant la foule, assurer la réouverture des routes et maintenir la fluidité de la circulation. Il est 9h du matin, lorsque les gendarmes ont intercepté un véhicule léger, à bord duquel se trouvaient deux personnes, lors d’un barrage fixe dressé sur la RN6 reliant Béchar à Béni Ounif. Après une fouille minutieuse des deux suspects et du véhicule, les gendarmes ont découvert deux armes automatiques. Après la levée du barrage, les deux personnes arrêtées ont été conduites à la brigade de Gendarmerie nationale de Béni Ounif pour enquête et le procureur de la République de cette ville a été informé. Lors de leur interrogatoire, les deux contrebandiers ont révélé que les autres membres de cette bande se trouvaient à haouch Hadda, localité située près de la frontière algéro-marocaine.

    À 10h, les gendarmes du 9e corps des gardes-frontières se sont dirigés vers haouch Hadda pour arrêter le reste du groupe de contrebandiers. Sur les lieux, le groupe retranché dans une maison abandonnée a été repéré. Les éléments du groupe d'élite encerclent l'habitation et après avoir bouclé tout le périmètre, ils donnent l'assaut. Des tirs sont échangés entre les deux parties. Un contrebandier a été tué et un autre blessé. Aussitôt alertée, la police arrive sur le site pour transporter la personne blessée. Puis, les éléments de la police judiciaire ont bouclé toute la scène du crime en vue de collecter le maximum d'indices pour le complément de l'enquête. La police technique a été chargée, quant à elle, de lever les empreintes digitales du trafiquant abattu. L’annonce de la mort du contrebandier qui est natif de la région a fait le tour du village en un temps record. Cela a provoqué la colère des habitants de cette localité frontalière, qui ont manifesté leur mécontentement en fermant à la circulation la RN6 et plusieurs pneus y ont été brûlés. L’intervention des autorités locales n’a pas calmé les protestataires qui ont gelé la circulation routière sur la RN6 qui relie le sud au nord du pays. Devant l’ampleur du danger, le premier responsable de la wilaya a réquisitionné les éléments du GIR (Groupe d’intervention rapide) de la Gendarmerie nationale pour rétablir l’ordre. Pour rouvrir cette importante voie et réinstaurer l’ordre public, les forces d’intervention spéciale ont essayé de disperser les jeunes manifestants, qui ont riposté avec des jets de pierres et autres projectiles.

    Les gendarmes utiliseront alors le jet d’eau suivi des tirs de gaz lacrymogène. Au cours de cette opération, une dizaine de manifestants a été arrêtée et transférée vers les locaux de la brigade de la Gendarmerie nationale. À 11h30, le calme est revenu dans cette localité et la RN6 rouverte, mais les services de sécurité n’ont pas quitté les lieux pour prévenir d’éventuelles ripostes de la population.

    Liberté

    RR
    " Celui qui passe devant une glace sans se reconnaitre, est capable de se calomnier sans s'en apercevoir "
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