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Rajoy rend hommage à un régiment espagnol ayant participé à la Guerre du Rif

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  • Rajoy rend hommage à un régiment espagnol ayant participé à la Guerre du Rif

    Des militaires espagnols lors de la Guerre du Rif (Photo EFE)
    Tanger.- Le gouvernement espagnol qu’il soit de gauche ou de droite nous habitue à bien des surprises. Hier, c’était, comme le rappelle le journaliste d’El Pais, Ignacio Cembrero, le socialiste José Luis Rodriguez Zapatero qui décorait des tortionnaires marocains patentés comme les généraux Hosni Benslimane et Hamidou Laânigri de la plus haute distinction espagnole, la Grande croix d’Isabelle la Catholique. Pour services rendus à l’inhumanité sûrement.
    Aujourd’hui, c’est notre nouvel ami le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy qui concède la plus haute décoration militaire au 14è Régiment des chasseurs d’Alcantara qui a eu un comportement « héroïque » durant la bataille d’Anoual qui a eu lieu, tenez-vous bien!, en 1921. C’est-à-dire il y a 91 ans…
    La bataille d’Anoual a marqué le début de la Guerre du Rif (1921-1927) qui a opposé des résistants rifaux mené par l’Emir Mohamed ben Abdelkrim El Khattabi, à deux puissantes armées européennes, l’espagnole et la française. C’est durant la Guerre du Rif que fut utilisé, à l’instigation du roi Alphonse XIII), du gaz moutarde contre la population civile rifaine.
    « C’est tout de même bizarre que le gouvernement commémore un épisode de la bataille d’Anoual », écrit Cembrero qui rappelle que le gouvernement espagnol a dissuadé cette année les Instituts Cervantes du Maroc d’organiser des actes pour rappeler le centenaire du Protectorat espagnol au Maroc (1912-1956).
    Cembrero croit que les Marocains vont interpréter cette tardive reconnaissance comme une « provocation ».
    Abdellatif Gueznaya
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    qu attend boulahnek pour rappeler l ambassadeur
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      boulahnak et le nain de jardin.

      qu attend boulahnek pour rappeler l ambassadeur Solas.
      il n'attend rien du tout boulahnak comme tu dis.il est en ce mement entrain de bronzer sur une des meilleures plages du Maroc. SAIDIA.
      le reste c'est que du blabla,qui date .

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      • #4
        et je sais que pour lui rif
        c kif kif bouriko

        wallah aucun honneur
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Bataille d'Anoual : une grande victoire contre l’occupant

          La Bataille d'Anoual immortalise l'éclatante victoire, le 21 juillet 1921, des résistants rifains de Béni Ouriaghel sur les forces d'occupation espagnoles. La bataille d'Anoual, fréquemment appelée désastre d'Anoual en Espagne, opposa un contingent militaire espagnol à l'armée rifaine d'Abdelkrim Al Khattabi, dans la région du Rif en juillet 1921. Les affrontements ont eu lieu à 120 km de Mellila dans le nord du Maroc et marquent le début de la guerre du Rif. La victoire d'une petite troupe de résistants rifains sur l'armée espagnole devint un important symbole de la lutte anticoloniale, marque un tournant de la résistance au double protectorat espagnol et français instauré au Maroc. La battaille d’Anoual marque la naissance d'un mythe : celui d'Abdelkrim, héros de guerre, fin stratège et chef charismatique de la résistance. Depuis dix ans, l'Espagne éprouve beaucoup de difficultés à administrer la région Nord du Maroc placée sous son autorité depuis 1912. Ses troupes se heurtent continuellement à des poches de résistance, particulièrement dans la région montagneuse du Rif. Au début de 1921, les Aït Ouriaghel, de la région d'Al-Hoceïma, déclenche véritablement les hostilités. À sa tête, Mohamed Ben Abdelkrim Al-Khattabi, alias Abdelkrim, un jeune - il n'a pas 30 ans - fils de cadi (« juge ») du clan des Ait Youssef Ouaâli. Journaliste à ses heures, il a étudié la technologie militaire en Espagne avant d'entrer dans l'administration espagnole. Le général Manuel Fernández Silvestre, qui commande les forces espagnoles dans la région, est convaincu d'avoir affaire à une petite bande de brigands et continue d'avancer vers le cœur du Rif. Abdelkrim lui fait alors porter un message d'avertissement, que le fier général choisit d'ignorer. Il charge néanmoins l'un de ses chefs de bataillon, Jésus Villar, de poster 250 hommes à Abarran, à 5 km à l'ouest d'Anoual. Le 1er juin 1921, les hommes de Villar ont à peine pris position qu'ils se trouvent encerclés par un millier de combattants rifains et sont massacrés. Une poignée d'entre eux seulement parviennent à s'échapper, abandonnant leur artillerie aux combattants d'Abdelkrim. Cadavres de soldats espagnols à Monte Arruit. 8.000 soldats meurent le 9 août 1921 sur cette position . Grâce à la prise de ces canons, ces derniers poursuivent, près de deux mois durant, leur offensive. Dans l'après-midi du 21 juillet 1921, à Anoual, 3.000 combattants rifains fondent sur les 18 000 soldats espagnols, les contraignant à battre en retraite. Au bout de trois semaines de combats acharnés, le contingent espagnol est taillé en pièces (le général Fenandez Silvestre fut tué à Anoual - certains ont parlé de suicide à cause de la rapidité de la défaite. Les guerriers de Abdelkrim récupèrent à l'issue de la bataille, le matériel abandonné par les troupes espagnoles en retraite soit : 20.000 fusils, 400 mitrailleuses, 200 canons de calibres différents (des 75, des 65 et des 77), un stock important d'obus et des millions de cartouches, des camions, des approvisionnements en vivres, des médicaments, du matériel médical ainsi que 2 avions. En nombre d'hommes, l'Espagne perdait plus de 18 000 soldats, en plus des 1100 prisonniers faits par le contingent rifain. Cette défaite des forces coloniales est lourde de conséquences, de part et d'autre de la Méditerranée. Car c'est cette « humiliation », qui, en 1923 à Barcelone, incite le général Miguel Primo de Rivera à lancer un pronunciamiento et à instaurer une dictature militaire. L'Espagne est tentée de se retirer du Maroc, mais la France, craignant la contagion dans sa zone du protectorat et dans ses autres colonies, refuse de laisser les insurgés impunis. Le maréchal Lyautey, le résident général français, prend le commandement des opérations. La victoire d'Anoual, qui eut un retentissement au-delà des frontières du Maroc, a servi de référence et de leçon aux plus grands stratèges de l'époque, comme elle a constitué un catalyseur pour la conscience de tous les peuples colonisés. Elle fut, en fait, l'une des grandes étapes du processus de lutte menée par Feu SM Mohammed V pour la libération du Maroc, un processus sur lequel avait persévéré Feu SM Hassan II et son digne successeur, SM le Roi Mohammed VI, pour le parachèvement de l'intégrité territoriale du Royaume. Elle fut aussi la preuve que le peuple marocain n'a jamais baissé les bras face aux manoeuvres de ses ennemis. La bataille d'Anoual a montré avec éclat que la réaction d'un peuple offensé dans sa dignité et privé de sa liberté par l'arbitraire le plus aveugle constitue une redoutable arme contre les occupants les mieux équipés et les mieux au fait de l'art de faire la guerre.


          Samedi 7 Février 2009
          Libe.ma

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          • #6
            C est normal que l Espagne , après 91 ans de la bataille d anoual, rende hommage au 18 000 morts . Difficile a oublier une deroute ...

            ils devrait faire de même: rendre hommage aux morts espagnols et portugais de la guerre des trois rois ... de 1578
            Dernière modification par upup, 02 juin 2012, 23h40.

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            • #7
              Difficile a oublier une deroute ..
              pourquoi le rif est independant
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

              Commentaire


              • #8
                pourquoi le rif est independant
                Deux villes du Rif encore colonisées : 5 siècles ,
                le reste de la région du Rif livré à son sort ...
                A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                • #9
                  Il commémore la plus grosse défaite militaire européenne en Afrique ?
                  Excellente iddée pour refaire parler de cet bataille qui fait la fierté marocaine et qui a vu l'Espagne avec ton son matériel de pays dévellopé tomber face aux guerriers marocains !

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                  • #10
                    Cembrero croit que les Marocains vont interpréter cette tardive reconnaissance comme une « provocation ».
                    certainement ( puisque Ceuta et Melilla encore chez les espagnols )
                    on la voit déjà " ici sur la toile " FA " , vu les réponses des faistes marocains ..
                    A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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                    • #11
                      @Dabachi

                      la fierté c est abdelkrim El Khattabi

                      *le comble silence radio : la monarchie alouite ne veut plus parler d Abdelkrim El Khattabi , ni le rapatrier , ni avoir pour lui une sépulture digne au Maroc ...

                      Bizarre !
                      A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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