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Pétrole :Le Maroc, producteur ?

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  • Pétrole :Le Maroc, producteur ?

    Depuis qu’on parle de la découverte du pétrole au Maroc, tout le monde s’y met, tout le monde cherche et guette mais, pour quel résultat ? A croire, comme diraient certains plaisantins, que le pétrole a des idées politiques... Sinon, comment expliquer le fait qu’il y en ait en Lybie, en Tunisie, en Algérie et en Mauritanie, mais pas au Maroc... Du coup, la moindre information sur cette rare denrée est suivie avec un intérêt sans pareil...

    Cependant, indépendamment des rumeurs voire de l’« intox » qui veut que « le Maroc ait du pétrole, mais garde l’information secrète », la réponse du côté de l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM) est claire et sa position est sereine : les recherches à ce niveau sont rigoureuses et nécessitent beaucoup de moyens. Depuis 2000 et avec le nouveau Code minier, la visibilité est meilleure. L’on sait aujourd’hui où chercher les moyens adéquats et les sociétés sérieuses et compétentes effectuent recherches et explorations avec rigueur et ténacité ayant comme seul juge le facteur « temps »... Il faut donc attendre ou plutôt patienter car c’est d’un travail colossal qu’il s’agit.

    Skidmore est une affaire aujourd’hui classée et ses mystères percés. C’était du Gaz que la compagnie avait découvert à Talsint et il fallait encore approfondir les recherches. Ceci nécessitait des moyens dont elle ne disposait pas. Ce qui a appelé une nouvelle recomposition du Capital. Aussi, le tour de table de la société a-t-il changé. Les nouveaux acquéreurs ont ainsi repris le travail là où il s’était arrêté pour entreprendre de nouveaux forages et de nouvelles analyses... Le feuilleton continue et la sagesse veut une attente passionnée mais pas impatiente de résultats...

    Dans l’économie marocaine, le secteur des mines et des hydrocarbures occupe une place clé. Aussi, appelle-t- il des investissements importants permettant de valoriser le potentiel national en la matière. Car, si le secteur est prometteur, il a besoin d’un plus pour appuyer son développement. Diverses stratégies sont déjà mises en œuvre...

    AU niveau du secteur des hydrocarbures, la filière « recherche » connaît un essor sans précédent. Actuellement, de nombreuses sociétés pétrolières internationales opèrent dans différentes régions du Maroc aussi bien en mer (offshore) que sur terre (onshore). Cet engouement est le fruit, à la fois, des termes assez favorables du code des hydrocarbures rénové et de la stratégie d’exploration- promotion clairement engagée aujourd’hui par l’Office National des Hydrocarbures et des Mines (ONHYM).

    L’ONHYM, que dirige Mme Amina Benkhadra, intègre ainsi son action dans une politique énergétique marocaine qui vise essentiellement à assurer la sécurité d’approvisionnement du pays, notamment par le renforcement des infrastructures et des interconnexions énergétiques, la diversification des formes et des sources d’énergie et l’encouragement de la recherche pétrolière.

    Cependant et malgré une coopération développée avec les compagnies pétrolières opérant au Maroc, le sous-sol demeure encore sous exploré sachant que l’étendue des bassins sédimentaires terrestres et maritimes est d’une superficie totale de près d’un million de km². L’offshore atlantique marocain, avec ses 350.000 km2 de bassins sédimentaires, constitue toujours, un objectif intéressant et une zone pratiquement vierge pour l’exploration. L’année 2005 s’est d’ailleurs inscrite dans cette optique en suivant la nouvelle dynamique de l’Office, basée sur une intensification de la recherche des hydrocarbures et de l’exploration minière. Ainsi, les travaux réalisés par les différents partenaires de l’Office, ont porté sur des acquisitions de données de gravimétrie et de magnétométrie, de données sismiques 2D et 3D, la poursuite des évaluations géologiques, géophysiques, géochimiques et pétrolières dans les différents permis et zones de reconnaissance avec l’intégration des nouvelles données issues des 3 forages offshore réalisés en 2004. Ces travaux sont destinés à mieux évaluer les objectifs existants, à constituer de nouveaux portfolios de prospects et à préparer de nouveaux programmes sismiques 3D et d’autres forages sur ces permis. Concernant les objectifs de l’année en cours, les efforts entrepris au niveau de l’exploration minière et pétrolière se poursuivent.

    Dans le domaine de la recherche pétrolière, il est prévu la réalisation par les partenaires de l’Office de 6 forages, un forage en offshore par la compagnie malaisienne PETRONAS, deux forages par MPE dans la région de Tendrara, un forage par HEYCO à Maâmora-Moulay Bouselham, deux forages par CABRE dans le Gharb.

    Pour sa part, l’ONHYM prévoit la réalisation de 2 forages dans le Gharb Pré-Rif. Ces plans entrent dans le cadre des orientations stratégiques de l’Office pour la période 2006-2009, qui visent une montée en puissance de l’exploration pétrolière et minière. En matière de recherche des hydrocarbures, de nombreuses sociétés pétrolières internationales ont manifesté leur intérêt pour plusieurs zones terrestres et maritimes. Les contacts ont abouti en sus des accords existants à la signature au cours du premier semestre 2006 de 5 accords pétroliers dont un en off-shore et d’1 contrat de reconnaissance.

    L’activité de l’exploration minière porte sur la reconnaissance des secteurs et des prospects qui présentent les critères géologiques les plus favorables à la présence de minéralisations et se fait selon les trois axes suivants : - La recherche des métaux précieux (or et argent), qui occupe la part la plus importante de cette activité, couvre des objectifs situés essentiellement dans l’Anti Atlas et le Haut Atlas. Ainsi, les travaux ont permis de mettre en évidence des gîtes d’or à Tagragra d’Akka (provinces de Tiznit et de Tata) en cours de développement dans le cadre d’une convention avec MANAGEM, et à Had Imawn (province de Taroudant) dont les travaux de développement vont se poursuivre dans le cadre d’une convention, signée en mars 2006, avec la société canadienne Sanu Ressources.

    Dans le massif de Sirwa, la poursuite du développement du gîte d’or de Tafrent (province de Warzazate) par travaux de sondages a permis d’en augmenter les ressources. Des négociations pour la cession de ce projet sont en cours deux sociétés privées. Au niveau de la plaine de Tamlalt (province de Figuig), le lancement par l’ONHYM des travaux en 2000 a permis de circonscrire le gîte d’or de Jbel Malek dont le développement par sondages a donné des résultats intéressants ce qui a suscité l’intérêt de plusieurs compagnies privées nationales et inernationales. Un appel d’offres est en cours de lancement pour la cession de ce gîte au secteur privé.

    Au niveau de la bordure sud du Bas Draa (Province de Tan Tan), un indice d’or prometteur a été découvert au début de l’exercice 2005 et fait actuellement l’objet de développement par sondages. Au niveau des provinces du sud, le lancement des travaux depuis 2002 a permis de mettre en évidence des secteurs favorables aux minéralisations en métaux précieux et en métaux de base - Pour les métaux de base, l’intérêt est accordé en priorité à la recherche des gisements polymétalliques à Pb-Zn-Cu dans les massifs des Jebilet et Guemassa (autour de la ville de Marrakech) en partenariat avec Managem.

    Les travaux entrepris dans le cadre d’une convention entre l’ONHYM et la société finlandaise Outokumpu ont permis de découvrir le gîte polymétallique de Khwadra qui fait actuellement l’objet de travaux de développement dans le cadre d’une convention ONHYM - CMG. Dans le même sens et dans le cadre d’une convention ONHYM - CMG, les travaux de développement par travaux miniers du gîte polymétallique de Koudiat Aicha se poursuivent. Dans l’Anti-Atlas occidental (province de Taroudant), la recherche du cuivre se fait en partenariat avec la société canadienne Odyssey. -

    Pour les roches et minéraux industriels, les recherches menées en convention avec la société espagnole TOLSA, S.A. ont permis d’identifier et de mettre en exploitation le gisement de bentonite d’Afrah et de délimiter le gisement de Tizza (province de Nador). Dans la région d’Oulmès, le gisement de kaolin d’Aklay a été découvert et mis en promotion.

    La recherche des argiles céramiques entreprise avec la société italienne Caolino-Panciera dans la région d’Ezhiliga a été étendue aux secteurs des Rehamna, Ben Ahmed et d’Akrach. Sur le plan des cessions de projets miniers, les années 2004 et 2005 ont connu la signature de trois conventions pour la cession des gisements de calcite de Jbel Mahdi à la société OMYA S.A, de sables siliceux de Dar Chaoui à la société SONSIT et du gisement d’étain d’Achmmach au profit de la société australienne Kasbah Ressources.

    Le Reporter.
    إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

  • #2
    Meric Oujdi pour cet interessant article !!

    Il parait que Mme Khadra a vraiment dynamiser ce secteur !! bravo a elle donc !!

    Et en attendant le petrole on va se contenter que notre fameux Lben !!

    Bsseahetkoum

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    • #3
      le lben et le sebssi.
      de rien TIZI.
      إِن تَنصُرُوا الله ينصُركُم الله، الوطن، الملك

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      • #4
        L'indice de la société manajem va explosé (c'est deja le cas aujourd'hui) de quoi faire plaisir au holding ONA ^^
        Allez un petit effort et on a notre autonomie energetique...

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        • #5
          Creusez, creusez.... C'est le fond qui manque le moins.

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          • #6
            Tu viens donner un coup de pioche avec nous et on se fait un thé apres?

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            • #7
              Non juste, quand l'Algerie aura puisé toutes ses reserves, ne pas nous oublier!!

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              • #8
                Sans probleme!
                On pense à construire deux centrales nucléaires la ^^
                On pourra partager ^^

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                • #9
                  Il n'y en a pas faudra s'y faire c'est tout

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                  • #10
                    Au pire tant pis on a une croissance de 7% avec ce baril qui flambe ^^
                    Tant pis ^^

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                    • #11
                      ils savent pas chercher,sinon ils auraient trouve du pétrole depuis longtemps,je vais le chercher moi même ce p..n de pétrole pour leur montrer comment on fait
                      Dernière modification par Ismail2005, 27 juin 2006, 00h40.

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                      • #12
                        Il y a chercher et chercher
                        Il y a bien des poches connues mais quand on commence l'exploitation a grande echelle il faut commencer par les plus grandes poches pour que ca soit vite rentable et que ca permette de payer pour de nouvelles installations sinon du petrole oui il y en a

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