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Etats Unis, Iowa : Concours Littéraire autour de L’émir Abdelkader

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  • Etats Unis, Iowa : Concours Littéraire autour de L’émir Abdelkader

    À quelques heures de routes de Des moines la capitale de l’Iowa, comme un joyau au cœur d’une vallée bordée d’imposantes collines boisées, Elkader apparaît au fur et à mesure sur un agréable chemin forestier rompue de temps à autre par des fermes agricoles.

    C’est un village de quelques 1500 habitants, qui demeure le seul lieu aux états unis nommé d’après un arabe, un musulman, rendant les honneurs à l’émir Abdelkader pour son combat pour la liberté et ses actions humanitaires, ayant accordé le traitement le plus respectueux à ses prisonniers français, les protégeant même de représailles, bien avant que la convention de Genève sur les prisonniers de guerre soit ratifiée, et s’étant aussi opposé avec détermination et fermeté à une foule armée s’apprêtant à massacrer des chrétiens à Damas au nom d’Allah.
    Elkader sous une brise de printemps, a accueillit avec grande hospitalité les participants au concours littéraire « The Abdelkader Project », concours pour lycéen et universitaires portant sur la vie et les exploits de l’émir Abdelkader. La rencontre a été organisé par Kathy et Keith Garms autochtone d’Elkader avec la participation de nombreux intellectuels américains dont le célèbre écrivain John Kiser auteur de « l’Emir Abdelkader, commandeur des croyants, histoire du vraie Jihad », de congressmen comme Jim Moody, Ako Abdul-Samadet d’intellectuels algériens dont les réalisateurs Houria Ghebriout et Salem Brahimi.
    À l’opéra d’Elkader, la cérémonie de la remise des prix a commencé par l’intervention d’intellectuels où il a été surtout question d’établir« une paix durable avec le monde musulman » prenant comme référence le personnage de l’émir Abdelkader, symbole de la tolérance et visage du vrai djihad,dont les intervenants soulignent tour à tour la véritable définition qui consiste à « lutter contre soi-même » et non pas à lutter « contre les autres ». « Nous avons besoin de ce pont d’amitié entre chrétiens et musulmans », soulignera Jerene Mortenson docteur en psychologie et fondateur de « Pennies for Peace » avant de conclure son intervention sur les valeurs de l’islam avec « essalamou alykoum», qui soulèvera un tollé d’applaudissements. John Kiser, qui est aussi le fondateur du concours littéraire sur l’Emir Abdelkader, mènera son allocution quant à lui sur les exploits de l’émir Abdelkader, ses faits d’armes et ses actions humanitaires. Un parcours historique dont il explique les circonstances et éclaire de par de nombreux faits les zones d’ombres. Un récit objectif qui rends une véritable justice à l’Emir Abdelkader et qui exprime avec magnificence la grandeur de la nation algérienne. Quand la politique ne se mêle pas de l’histoire et quand l’histoire ne fait pas de politique, l’intervention de John Kiser a su à plus d’un titre donner à l’Algérie sa véritable dimension historique.
    Nassima Chabane, ensuite, de sa voix mezzo-soprano emportera l’audience dans un rêve de musique andalouse en reprenant un poème écrit par l’émir Abdelkader lui-même, puis de l’harmonie née des cordes de son mandole elle fera vibrer l’âme de son public d’un ton sublime posé avec grâce sur les paroles de la chanson de cheikh El Hasnaoui, « Ya Noujoum Ellil ».
    La fin de la cérémonie a été marquée par l’intervention des sept lauréats du concours littéraire, dont chacun fera la narration de sa rencontre avec Abdelkader, l’icone historique et les inspirations recueillies à travers l’écriture de son propre essai.
    Elkader, surnommée par ses habitants « la sœur jumelle de Mascara » a aussi accueillit avec joie en 2006 le premier restaurant algérien aux Etats Unis, le Schera’s. Les propriétaires Fethi Boudouani et Brian Bruening, avec un menu de plats traditionnels algériens, ont su séduire les « Elkaderites » et créer un espace harmonieux jouissant d’une exceptionnelle sérénité. Sinon les Elkaderites ont été surpris plus d’une fois par la relation ombilicale avec l’Algérie. En 2008, l’Algérie était le seul pays à porter secours à Elkader après des inondations qui avaient provoqué des dommages incommensurables à la ville.


    LIBERTÉ




    +BONUS
    Concours littéraire autour de L'émir Abdelkader a Elkader.
    Elkader, Iowa. Un village de moins de 1500 habitants, qui demeure le seul lieu aux états unis nommé d'après un Arabe, un Musulman, rendant les honneurs à l'émir Abdelkader El Djazairi, pour son combat pour la liberté et ses actions humanitaires.

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