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L’Entreprise nationale de véhicules industriels (SNVI) a pour vocation la conception, la fabrication, la commercialisation et le service après-vente d’une importante gamme de produits.
la SNVI construit des camions et camions-tracteurs, autocars, des autobus et des équipements de carrosserie industrielle.
Trois qualités distinguent ce fleuron de l’industrie nationale de ses similaires sur le marché et expliquent son succès et sa force. Son organisation d’abord. « L’organisation de la société est adossée à des procédures », soutient Nadia Taki, directrice juridique, du patrimoine et de la communication au sein de la SNVI qui nous a reçus dans son bureau au sein de la direction générale de l’entreprise. Cette responsable au large sourire précise que l’ensemble des actes de gestion (finances, qualité, achats…) est soutenu par des procédures expliquant comment exécuter chaque tâche.
La maîtrise de la technologie est une autre qualité de l’entreprise. « Nous maîtrisons une technologie unique en Afrique », note Mme Taki qui fait observer que cette technologie permet à « l’entreprise de faire de la conception, de la fabrication, du montage de véhicules industriels et de pièces de liaison mécanique ».
La troisième qualité de la SNVI réside dans sa ressource humaine. « Nous avons une ressource humaine potentielle en termes de nombre, de qualité et de diversité », explique la directrice juridique au sein de l’entreprise qui annonce 500 ingénieurs toutes filières de l’industrie confondues (mécanique, électronique, métallurgie, chimie, informatique, recherche opérationnelle statistiques etc.).
Ce n’est pas dans toutes les entreprises que vous trouverez de telles qualifications », argue-t-elle. L’entreprise compte, faut-il le rappeler, 6388 agents permanents. La SNVI dispose d’un important portefeuille clients, en l’occurrence les ministères de l’Intérieur et des Collectivités locales, de la Défense nationale, des Transports, de la Santé, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de la Formation professionnelle, la SNTR, Naftal et l’ENGCB, entreprise publique pour la construction et l’habitat.
Une structure d’entreprise bien élaborée
La SNVI est structurée autour de trois filiales : une filiale fonderie à Rouïba, produisant pour les divisions de la SNVI, pour la sous-traitance et pour différents clients, des pièces brutes en fonte lamellaire et fonte sphéroïdale ainsi que des pièces en aluminium. Une filiale véhicules industriels située à Rouïba, produisant des camions de 6,6 à 26 tonnes de poids total en charge, des tracteurs routiers, des autocars et des autobus, mettant en œuvre diverses techniques et technologies telles que l’emboutissage, le taillage d’engrenages, la rectification, le forgeage et les traitements thermiques.
La division des véhicules industriels est composée de cinq centres de production : un centre forge produisant des bruts, un centre d’usinage mécanique produisant des ponts, des essieux, des directions et d’autres pièces de liaison. Il est tout autant question d’un centre de tôlerie emboutissage pour la production de cadres châssis, de cabines et d’autres pièces de liaison, au même titre qu’un centre de montage de camions avec deux lignes d’assemblage et un centre de montage d’autocars et d’autobus, mais aussi de fabrication de la sellerie et des pièces en polyester.
La troisième filiale est celle de la carrosserie industrielle située à Rouïba. Cette filiale produit des équipements tractés et portés ainsi que des caisses pour châssis mécanisés pour minibus et minicars. Dans le même temps, il est question d’une direction technique située à Rouïba chargée de la recherche-développement de la gamme avec pour missions principales : le développement et l’amélioration de la qualité ainsi que le lancement de nouveaux produits, la veille technologique par l’acquisition et la maîtrise des nouvelles technologies et l’homologation ainsi que le suivi des modifications.
La SNVI, une écoute, un respect et une motivation
La culture d’entreprise à la SNVI se manifeste à travers « la fidélité et la stabilité au sein de l’entreprise», dit Nadia Taki avant de préciser : « Motiver, écouter, respecter, encourager et améliorer les conditions de travail, c’est ainsi qu’on arrive à l’inculquer. » La SNVI constitue, fait-elle remarquer, une école et une référence pour tous ceux qui y ont travaillé. A ses yeux, « quand on donne des opportunités aux jeunes, on considère qu’on a gagné un pari ». Aujourd’hui, dit-elle « le directeur à la SNVI est accessible aux travailleurs. Il n’y a plus les barrières conventionnelles, les échanges sont moins protocolaires et les esprits s’ouvrent. Les gens ne travaillent plus en vase clos. Il y a des échanges qui s’établissent et un élargissement du débat. Les gens se parlent et s’écoutent et cela permet d’assainir les situations à la base.
Il y a un dialogue permanent entre la direction et le partenaire social ». Aussi les décisions sont-elles collégiales et se prennent-elles avec « l’implication des principaux concernés », dit-elle arguant qu’il « faut que le projet soit porté par l’ensemble des travailleurs. Car il s’agit d’un projet d’entreprise et pas d’individus ». Dans le même esprit, la communication s’établit et l’information circule normalement, soutient Mme Taki. « Les collectifs, travailleurs et décideurs sont convaincus que le partage de l’information fait avancer les choses.» Par ailleurs, Mme Taki préconise la mise à jour de la culture d’entreprise, « compte tenu des attentes nouvelles, des diplômés qui arrivent sur le marché du travail ». « Nous essayons d’intéresser la nouvelle génération et de lui inculquer les valeurs de notre entreprise », fait-elle remarquer.
Perspectives et ambitions de l’entreprise
Pour expliquer la grandeur de la SNVI, il est utile de s’attarder sur ses capacités de production ainsi que sur ses projets à venir. Il est ainsi question de 6.300 camions, 1 400 autobus et autocars, 9.000 tonnes de pièces brutes de fonderie et 20.000 équipements de carrosserie portés et tractés. Aussi pour les cinq prochaines années, l’entreprise a prévu pour le marché local 15 000 à 20 000 camions par an, 4000 à 5000 autocars et autobus par an,15 000 à 20 000 tonnes de pièces brutes de fonderie par an et 15 000 à 20 000 équipements de carrosserie portés et tractés par an. A propos de la position de la SNVI sur le marché africain, il est utile d’expliquer qu’au niveau de la conception et de la fabrication des véhicules industriels, la SNVI vient en seconde position après les sociétés sud-africaines.
S’agissant des prévisions d’exportation, la SNVI a l’opportunité d’exporter vers le marché saharien et subsaharien. La tendance et les offres proviennent de plusieurs pays. En l’occurrence la Libye pour les camions, la rénovation de camions, des camions pour assistance technique, le Niger pour des autocars, autobus et camions et le Mali pour des camions. Concernant la projection de livraison de camions, autocars, autobus, ainsi que la pièce de rechange, elle est programmée pour de nombreux pays dont le Mali, la Zimbabwe, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau. Aussi des opportunités d’investissement existent-elles au sein de l’entreprise. En effet, avec trente années d’expérience dans le domaine des véhicules industriels, la SNVI constitue pour les investisseurs potentiels un intérêt certain grâce aux avantages (connaissance du marché local et de ses lois, accès au marché institutionnel, une clientèle importante, main-d’œuvre qualifiée, structure industrielle de base, produits nouveaux et appréciés qui nécessitent peu d’investissement pour être compétitifs avec la concurrence.
Source: Lydia Bouadi
la SNVI construit des camions et camions-tracteurs, autocars, des autobus et des équipements de carrosserie industrielle.
Trois qualités distinguent ce fleuron de l’industrie nationale de ses similaires sur le marché et expliquent son succès et sa force. Son organisation d’abord. « L’organisation de la société est adossée à des procédures », soutient Nadia Taki, directrice juridique, du patrimoine et de la communication au sein de la SNVI qui nous a reçus dans son bureau au sein de la direction générale de l’entreprise. Cette responsable au large sourire précise que l’ensemble des actes de gestion (finances, qualité, achats…) est soutenu par des procédures expliquant comment exécuter chaque tâche.
La maîtrise de la technologie est une autre qualité de l’entreprise. « Nous maîtrisons une technologie unique en Afrique », note Mme Taki qui fait observer que cette technologie permet à « l’entreprise de faire de la conception, de la fabrication, du montage de véhicules industriels et de pièces de liaison mécanique ».
La troisième qualité de la SNVI réside dans sa ressource humaine. « Nous avons une ressource humaine potentielle en termes de nombre, de qualité et de diversité », explique la directrice juridique au sein de l’entreprise qui annonce 500 ingénieurs toutes filières de l’industrie confondues (mécanique, électronique, métallurgie, chimie, informatique, recherche opérationnelle statistiques etc.).
Ce n’est pas dans toutes les entreprises que vous trouverez de telles qualifications », argue-t-elle. L’entreprise compte, faut-il le rappeler, 6388 agents permanents. La SNVI dispose d’un important portefeuille clients, en l’occurrence les ministères de l’Intérieur et des Collectivités locales, de la Défense nationale, des Transports, de la Santé, de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, de la Formation professionnelle, la SNTR, Naftal et l’ENGCB, entreprise publique pour la construction et l’habitat.
Une structure d’entreprise bien élaborée
La SNVI est structurée autour de trois filiales : une filiale fonderie à Rouïba, produisant pour les divisions de la SNVI, pour la sous-traitance et pour différents clients, des pièces brutes en fonte lamellaire et fonte sphéroïdale ainsi que des pièces en aluminium. Une filiale véhicules industriels située à Rouïba, produisant des camions de 6,6 à 26 tonnes de poids total en charge, des tracteurs routiers, des autocars et des autobus, mettant en œuvre diverses techniques et technologies telles que l’emboutissage, le taillage d’engrenages, la rectification, le forgeage et les traitements thermiques.
La division des véhicules industriels est composée de cinq centres de production : un centre forge produisant des bruts, un centre d’usinage mécanique produisant des ponts, des essieux, des directions et d’autres pièces de liaison. Il est tout autant question d’un centre de tôlerie emboutissage pour la production de cadres châssis, de cabines et d’autres pièces de liaison, au même titre qu’un centre de montage de camions avec deux lignes d’assemblage et un centre de montage d’autocars et d’autobus, mais aussi de fabrication de la sellerie et des pièces en polyester.
La troisième filiale est celle de la carrosserie industrielle située à Rouïba. Cette filiale produit des équipements tractés et portés ainsi que des caisses pour châssis mécanisés pour minibus et minicars. Dans le même temps, il est question d’une direction technique située à Rouïba chargée de la recherche-développement de la gamme avec pour missions principales : le développement et l’amélioration de la qualité ainsi que le lancement de nouveaux produits, la veille technologique par l’acquisition et la maîtrise des nouvelles technologies et l’homologation ainsi que le suivi des modifications.
La SNVI, une écoute, un respect et une motivation
La culture d’entreprise à la SNVI se manifeste à travers « la fidélité et la stabilité au sein de l’entreprise», dit Nadia Taki avant de préciser : « Motiver, écouter, respecter, encourager et améliorer les conditions de travail, c’est ainsi qu’on arrive à l’inculquer. » La SNVI constitue, fait-elle remarquer, une école et une référence pour tous ceux qui y ont travaillé. A ses yeux, « quand on donne des opportunités aux jeunes, on considère qu’on a gagné un pari ». Aujourd’hui, dit-elle « le directeur à la SNVI est accessible aux travailleurs. Il n’y a plus les barrières conventionnelles, les échanges sont moins protocolaires et les esprits s’ouvrent. Les gens ne travaillent plus en vase clos. Il y a des échanges qui s’établissent et un élargissement du débat. Les gens se parlent et s’écoutent et cela permet d’assainir les situations à la base.
Il y a un dialogue permanent entre la direction et le partenaire social ». Aussi les décisions sont-elles collégiales et se prennent-elles avec « l’implication des principaux concernés », dit-elle arguant qu’il « faut que le projet soit porté par l’ensemble des travailleurs. Car il s’agit d’un projet d’entreprise et pas d’individus ». Dans le même esprit, la communication s’établit et l’information circule normalement, soutient Mme Taki. « Les collectifs, travailleurs et décideurs sont convaincus que le partage de l’information fait avancer les choses.» Par ailleurs, Mme Taki préconise la mise à jour de la culture d’entreprise, « compte tenu des attentes nouvelles, des diplômés qui arrivent sur le marché du travail ». « Nous essayons d’intéresser la nouvelle génération et de lui inculquer les valeurs de notre entreprise », fait-elle remarquer.
Perspectives et ambitions de l’entreprise
Pour expliquer la grandeur de la SNVI, il est utile de s’attarder sur ses capacités de production ainsi que sur ses projets à venir. Il est ainsi question de 6.300 camions, 1 400 autobus et autocars, 9.000 tonnes de pièces brutes de fonderie et 20.000 équipements de carrosserie portés et tractés. Aussi pour les cinq prochaines années, l’entreprise a prévu pour le marché local 15 000 à 20 000 camions par an, 4000 à 5000 autocars et autobus par an,15 000 à 20 000 tonnes de pièces brutes de fonderie par an et 15 000 à 20 000 équipements de carrosserie portés et tractés par an. A propos de la position de la SNVI sur le marché africain, il est utile d’expliquer qu’au niveau de la conception et de la fabrication des véhicules industriels, la SNVI vient en seconde position après les sociétés sud-africaines.
S’agissant des prévisions d’exportation, la SNVI a l’opportunité d’exporter vers le marché saharien et subsaharien. La tendance et les offres proviennent de plusieurs pays. En l’occurrence la Libye pour les camions, la rénovation de camions, des camions pour assistance technique, le Niger pour des autocars, autobus et camions et le Mali pour des camions. Concernant la projection de livraison de camions, autocars, autobus, ainsi que la pièce de rechange, elle est programmée pour de nombreux pays dont le Mali, la Zimbabwe, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, la Guinée Bissau. Aussi des opportunités d’investissement existent-elles au sein de l’entreprise. En effet, avec trente années d’expérience dans le domaine des véhicules industriels, la SNVI constitue pour les investisseurs potentiels un intérêt certain grâce aux avantages (connaissance du marché local et de ses lois, accès au marché institutionnel, une clientèle importante, main-d’œuvre qualifiée, structure industrielle de base, produits nouveaux et appréciés qui nécessitent peu d’investissement pour être compétitifs avec la concurrence.
Source: Lydia Bouadi
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