Le secrétaire général du Rassemblement National Démocratique (RND) Ahmed Ouyahia a animé samedi une conférence de presse à l’issue des travaux du conseil national de son parti pour donner encore des chiffres, mais pas seulement.
Il a fait part de l’échec du gouvernement dans son incapacité à empêcher l’argent mafieux de commander en Algérie, précisant toutefois que l’échec, comme la responsabilité est « collective ». « L’argent commande en Algérie, il commence à gouverner et à devenir un argent mafieux », a-t-il dit, relevant qu’il s’exprimait en tant que secrétaire général, mais aussi en tant que Premier Ministre, estimant que cela a été fait sous l’impulsion de cercles mafieux.
M. Ouyahia a, à ce titre, reconnu « l’échec du gouvernement », mais a toutefois estimé que « c’est un échec collectif », et que « la responsabilité est collective ». Comprendre que le RND n’est pas seul responsable dans cet échec qu’il partage également avec le FLN et le MSP, les deux autres partis de l’alliance présidentielle.
« L’échec est collectif, la responsabilité est collective »
« Si vous pensez que le fait de changer de gouvernement, ferait que ça irait mieux, je voterai avec dix doigts, mais je vous signalerais que le train a mal commencé en 1990, lorsque l’Algérie a opté pour l’économie libérale basée sur l’importation qui a pris le dessus sur la production », a également affirmé Ouyahia, estimant que la situation difficile (sécuritaire et économique) vécue par l’Algérie dans les années 90 « peut revenir dans un monde impitoyable si on ne construit pas le pays ».
Répondant à une question sur l’élection présidentielle de 2014 et son éventuelle candidature, Ouyahia a déclaré que » les enjeux importants pour le pays ne sont pas: être candidat à la présidentielle, ministre ou député », mais plutôt l’édification d’un pays stable et une économie productive ».
D’autre part, Ahmed Ouyahia, a affirmé que sa formation politique continuera au sein du Parlement à militer pour l’édification d’une économie nationale productive et l’encouragement de l’investissement en Algérie.
« Il est clair qu’au sein de l’Assemblée, nous continuerons à travers nos députés à militer pour une économie nationale productive et pour la promotion des investissements nationaux et étrangers « , a-t-il affirmé lors de sa conférence de presse, suivant ses déclarations, et comme à ses habitudes, avec des chiffres à n’en plus finir sur notamment les marchés accordés aux entreprises algériennes publiques et privées.
Par Mourad Arbani
Il a fait part de l’échec du gouvernement dans son incapacité à empêcher l’argent mafieux de commander en Algérie, précisant toutefois que l’échec, comme la responsabilité est « collective ». « L’argent commande en Algérie, il commence à gouverner et à devenir un argent mafieux », a-t-il dit, relevant qu’il s’exprimait en tant que secrétaire général, mais aussi en tant que Premier Ministre, estimant que cela a été fait sous l’impulsion de cercles mafieux.
M. Ouyahia a, à ce titre, reconnu « l’échec du gouvernement », mais a toutefois estimé que « c’est un échec collectif », et que « la responsabilité est collective ». Comprendre que le RND n’est pas seul responsable dans cet échec qu’il partage également avec le FLN et le MSP, les deux autres partis de l’alliance présidentielle.
« L’échec est collectif, la responsabilité est collective »
« Si vous pensez que le fait de changer de gouvernement, ferait que ça irait mieux, je voterai avec dix doigts, mais je vous signalerais que le train a mal commencé en 1990, lorsque l’Algérie a opté pour l’économie libérale basée sur l’importation qui a pris le dessus sur la production », a également affirmé Ouyahia, estimant que la situation difficile (sécuritaire et économique) vécue par l’Algérie dans les années 90 « peut revenir dans un monde impitoyable si on ne construit pas le pays ».
Répondant à une question sur l’élection présidentielle de 2014 et son éventuelle candidature, Ouyahia a déclaré que » les enjeux importants pour le pays ne sont pas: être candidat à la présidentielle, ministre ou député », mais plutôt l’édification d’un pays stable et une économie productive ».
D’autre part, Ahmed Ouyahia, a affirmé que sa formation politique continuera au sein du Parlement à militer pour l’édification d’une économie nationale productive et l’encouragement de l’investissement en Algérie.
« Il est clair qu’au sein de l’Assemblée, nous continuerons à travers nos députés à militer pour une économie nationale productive et pour la promotion des investissements nationaux et étrangers « , a-t-il affirmé lors de sa conférence de presse, suivant ses déclarations, et comme à ses habitudes, avec des chiffres à n’en plus finir sur notamment les marchés accordés aux entreprises algériennes publiques et privées.
Par Mourad Arbani
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