Tweet
La maladie d’Alzheimer porte le nom de celui qui l’a décrite pour la première fois en 1901 :
Aloïs Alzheimer, un neuropsychiatre allemand. Quand Auguste, une patiente âgée de 51 ans, est admise à son hôpital, elle présente des troubles du comportement et des symptômes de démence. Le Dr Alzheimer passe alors des années à étudier son cas. En avril 1906, sa patiente décède. Alors chercheur au laboratoire du célèbre psychiatre Emil Kraepelin à Munich, Aloïs Alzheimer fait transférer le dossier et le cerveau de la patiente en Bavière pour le disséquer.
Aidé de deux physiciens italiens, il se sert des techniques de coloration pour identifier les parties endommagées. En 1911, Alzheimer fait part d’un deuxième cas de dégénérescence mentale. Étant donné que l’Allemand est alors la langue de base utilisée en science et particulièrement en psychologie, Emil Kraepelin, responsable de la chaire de la psychiatrie de Munich, décide d’employer le terme «maladie d’Alzheimer» pour désigner la maladie découverte par son collègue. Jusqu’à présent, cinq gènes ont été identifiés comme étant associés au développement de l’Alzheimer. En fait, pour être plus précis, ce sont des mutations sur ces gènes qui sont en cause.
Importance de l’hérédité
Deux formes de la maladie ont été identifiées et, selon le cas, l’hérédité tient un rôle plus ou moins important dans son apparition : la forme héréditaire, précoce est rare (moins de 1% des cas), et la forme non héréditaire, généralement à partir de 65 ans et plus répandue. Les causes d’apparition de la maladie diffèrent dans les deux cas. Même si cette maladie a aujourd’hui plus d’un siècle, elle n’a malheureusement pas encore trouvé de traitement. En effet, les seuls traitements connus à ce jour servent simplement à améliorer l’état du patient ou à le stabiliser. Parfois, le patient ne sent aucune différence.
«La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative qui engendre un déclin progressif des facultés et de la mémoire. Peu à peu, une destruction des cellules nerveuses se produit dans les régions du cerveau liées à la mémoire et au langage. Avec le temps, la personne atteinte a de plus en plus de difficultés à mémoriser les événements, à reconnaître les objets et les visages, à se rappeler la signification des mots et à exercer son jugement», explique le Dr David Amsellem. La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus fréquente chez les personnes âgées, elle représente environ 65% des cas de démence. Le terme démence englobe, de façon bien générale, les problèmes de santé marqués par une diminution irréversible des facultés mentales. La maladie d’Alzheimer se distingue des autres démences par le fait qu’elle évolue graduellement et touche surtout la mémoire à court terme, dans ses débuts.
Cependant, le diagnostic n’est pas toujours évident et il peut être difficile pour les médecins de différencier la maladie d’une autre démence. «Il est important de clarifier cette notion de démence, explique le Dr David Amsellem. Souvent, on associe la démence à une idée de folie ou de déraison, alors qu’en fait il n’en est rien. Médicalement, la démence signifie une perte d’autonomie du sujet, qui ne peut plus se prendre en charge et assumer seul certaines tâches bien définies et étant qualifiées comme étant du quotidien : la gestion financière, se déplacer seul ou bien encore téléphoner». Malheureusement, cette maladie est énormément répandue : il existe 23 millions de personnes dans le monde souffrant d’Alzheimer. De plus, il paraît que dans 20 ans, ce chiffre sera doublé ! Il est vrai alors qu’étant donné l’ampleur des dégâts, beaucoup de recherches sont effectuées afin de pouvoir trouver et diagnostiquer la cause de cette maladie. Le but réel des chercheurs est de trouver un traitement curatif.
Cette maladie est la deuxième la plus crainte, après le cancer. Et ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle de savoir qu’elle est de plus en plus courante au Maroc. En effet, de nombreux cas sont dénombrés aujourd’hui chez les familles marocaines. Le facteur de risque en cause ? L’obésité. En effet, cette maladie «de ville» s’accroît à cause du fait de trop manger. Il est donc vivement conseillé aux Marocains de modérer la quantité de nourriture avalée lors des repas !
Explication : Dr David Amsellem, psychologue
«Le soutien apporté aux malades est capital»
❶ Quels sont les symptômes de la maladie d’Alzheimer ?
Les symptômes sont nombreux et le premier est bien évidemment l’oubli, pas l’oubli banal, mais celui qui nous donne de grands trous de mémoire. C’est-à-dire qu’une personne atteinte d’Alzheimer, non seulement ne se souviendra pas où elle aura garé sa voiture (ce qui représente un oublie banal), mais elle ne saura même plus qu’elle sera venue en voiture. Les symptômes de la maladie sont l’altération de la mémoire à court terme, par exemple, ne pas réussir à retenir le nom des nouvelles personnes rencontrées, événements des heures ou des jours précédents, la difficulté à retenir de nouvelles informations, à exécuter les tâches familières comme fermer les portes à clé, prendre des médicaments, retrouver des objets, etc. Puis il y a les difficultés de langage ou aphasie qui consiste à avoir du mal à trouver ses mots, à avoir un discours moins compréhensible, à l’emploi de mots inventés ou inappropriés et la difficulté à suivre une conversation, un cheminement de pensée. Ensuite, nous avons l’incapacité du malade à planifier un repas, un budget, un évènement ou autre. Le patient connaitra aussi une perte graduelle du sens de l’orientation dans l’espace et dans le temps et des troubles des gestes ou apraxie c’est-à-dire la difficulté à écrire, à boutonner sa veste, à utiliser des objets courants ou encore à se laver. Ensuite, il y a l’atteinte progressive de la mémoire à long terme qui causera une perte des souvenirs d’enfance et de l’âge adulte.
❷ Quelles en sont les causes ?
Les causes de la maladie d’Alzheimer ne sont pas connues. Dans l’immense majorité des cas, la maladie apparaît en raison d’une combinaison de facteurs de risque. Le vieillissement est le principal facteur. Ensuite, il y a les maladies cardiovasculaires comme l’hypertension, l’hypercholestérolémie, l’obésité, le diabète, etc. semblent également contribuer à son développement. Il est aussi possible que des infections ou l’exposition à des produits toxiques jouent un rôle dans certains cas, mais aucune preuve formelle n’a été obtenue. Les facteurs génétiques jouent également un rôle important dans l’apparition de la maladie. Ainsi, certains gènes peuvent augmenter le risque d’être atteint, bien qu’ils ne soient pas directement la cause de la maladie. Il existe aussi des formes héréditaires de la maladie, mais qui comptent pour moins de 5% des cas. Seulement 800 familles ont été répertoriées dans le monde. Les enfants ayant un parent atteint de l’Alzheimer dans sa forme héréditaire ont 1 risque sur 2 d’avoir eux-mêmes la maladie. Les symptômes de la forme familiale apparaissent de façon précoce, parfois avant 40 ans. Toutefois, même si plusieurs membres d’une même famille sont touchés par cette maladie, cela ne signifie pas forcément qu’il s’agit de la forme héréditaire.
❸ Peut-on prévenir de cette maladie ?
Actuellement, il n’existe aucun moyen clairement efficace de prévenir la maladie d’Alzheimer. Certaines mesures semblent toutefois contribuer à préserver les facultés cognitives et à réduire le risque de développer la maladie. Il est possible de diminuer les risques de souffrir de la maladie d’Alzheimer en intervenant médicalement, en faisant attention à ses habitudes de vie (en ayant une alimentation saine et en faisant de l’exercice physique) et en évitant certains facteurs de risque comme le tabac. Ensuite, diverses études ont été menées afin de savoir si un régime alimentaire particulier pouvait prévenir la maladie d’Alzheimer en retardant le vieillissement. Voici 3 voies actuellement explorées : le régime méditerranéen. Ce type de régime typique des pays qui bordent la Méditerranée protège des maladies cardiovasculaires et améliore l’espérance de vie. Il se distingue, notamment, par une grande consommation d’huile d’olive, de fruits, de légumes et de poisson, et par une ingestion modérée d‘alcool. La restriction calorique. Une alimentation faible en calories retarde le vieillissement et augmente l’espérance de vie. Ou encore une alimentation riche en antioxydants. De nombreuses études confirment que les antioxydants réduisent les effets néfastes des radicaux libres sur les neurones.
❹ Quels conseils donneriez-vous à une personne qui vit avec un malade souffrant d’Alzheimer ?
Il est conseillé à l’entourage du patient de s’armer de beaucoup de patience. Il est crucial d’avoir un suivi psychologique également. Considéré comme une composante du traitement, le soutien apporté aux malades est capital. Les médecins conseillent diverses stratégies à la famille et aux aidants des patients : faire des visites régulières aux patients pour leur prodiguer du soutien, selon leurs besoins, leur fournir des aide-mémoires, créer une structure de vie stable et calme dans la maison, établir un rituel du coucher, s’assurer que leur environnement immédiat présente peu de danger, veiller à ce qu’ils aient toujours dans leur poche une carte (ou un bracelet) avec une indication sur leur état de santé, ainsi que des numéros de téléphone au cas où ils s’égareraient.
Facteurs de risque
L’hypertension systolique
L’hypercholestérolémie
Un diabète mal contrôlé par la médication
Le tabagisme
Des traumatismes graves à la tête avec perte de conscience (survenant, par exemple, chez les boxeurs)
L’obésité
Des antécédents personnels de dépression
Repères
Publié le : 5 Juin 2012 - Lamiaâ Khalloufi, LE MATIN MA
Aloïs Alzheimer, un neuropsychiatre allemand. Quand Auguste, une patiente âgée de 51 ans, est admise à son hôpital, elle présente des troubles du comportement et des symptômes de démence. Le Dr Alzheimer passe alors des années à étudier son cas. En avril 1906, sa patiente décède. Alors chercheur au laboratoire du célèbre psychiatre Emil Kraepelin à Munich, Aloïs Alzheimer fait transférer le dossier et le cerveau de la patiente en Bavière pour le disséquer.
Aidé de deux physiciens italiens, il se sert des techniques de coloration pour identifier les parties endommagées. En 1911, Alzheimer fait part d’un deuxième cas de dégénérescence mentale. Étant donné que l’Allemand est alors la langue de base utilisée en science et particulièrement en psychologie, Emil Kraepelin, responsable de la chaire de la psychiatrie de Munich, décide d’employer le terme «maladie d’Alzheimer» pour désigner la maladie découverte par son collègue. Jusqu’à présent, cinq gènes ont été identifiés comme étant associés au développement de l’Alzheimer. En fait, pour être plus précis, ce sont des mutations sur ces gènes qui sont en cause.
Importance de l’hérédité
Deux formes de la maladie ont été identifiées et, selon le cas, l’hérédité tient un rôle plus ou moins important dans son apparition : la forme héréditaire, précoce est rare (moins de 1% des cas), et la forme non héréditaire, généralement à partir de 65 ans et plus répandue. Les causes d’apparition de la maladie diffèrent dans les deux cas. Même si cette maladie a aujourd’hui plus d’un siècle, elle n’a malheureusement pas encore trouvé de traitement. En effet, les seuls traitements connus à ce jour servent simplement à améliorer l’état du patient ou à le stabiliser. Parfois, le patient ne sent aucune différence.
«La maladie d’Alzheimer est une maladie dégénérative qui engendre un déclin progressif des facultés et de la mémoire. Peu à peu, une destruction des cellules nerveuses se produit dans les régions du cerveau liées à la mémoire et au langage. Avec le temps, la personne atteinte a de plus en plus de difficultés à mémoriser les événements, à reconnaître les objets et les visages, à se rappeler la signification des mots et à exercer son jugement», explique le Dr David Amsellem. La maladie d’Alzheimer est la forme de démence la plus fréquente chez les personnes âgées, elle représente environ 65% des cas de démence. Le terme démence englobe, de façon bien générale, les problèmes de santé marqués par une diminution irréversible des facultés mentales. La maladie d’Alzheimer se distingue des autres démences par le fait qu’elle évolue graduellement et touche surtout la mémoire à court terme, dans ses débuts.
Cependant, le diagnostic n’est pas toujours évident et il peut être difficile pour les médecins de différencier la maladie d’une autre démence. «Il est important de clarifier cette notion de démence, explique le Dr David Amsellem. Souvent, on associe la démence à une idée de folie ou de déraison, alors qu’en fait il n’en est rien. Médicalement, la démence signifie une perte d’autonomie du sujet, qui ne peut plus se prendre en charge et assumer seul certaines tâches bien définies et étant qualifiées comme étant du quotidien : la gestion financière, se déplacer seul ou bien encore téléphoner». Malheureusement, cette maladie est énormément répandue : il existe 23 millions de personnes dans le monde souffrant d’Alzheimer. De plus, il paraît que dans 20 ans, ce chiffre sera doublé ! Il est vrai alors qu’étant donné l’ampleur des dégâts, beaucoup de recherches sont effectuées afin de pouvoir trouver et diagnostiquer la cause de cette maladie. Le but réel des chercheurs est de trouver un traitement curatif.
Cette maladie est la deuxième la plus crainte, après le cancer. Et ce n’est évidemment pas une bonne nouvelle de savoir qu’elle est de plus en plus courante au Maroc. En effet, de nombreux cas sont dénombrés aujourd’hui chez les familles marocaines. Le facteur de risque en cause ? L’obésité. En effet, cette maladie «de ville» s’accroît à cause du fait de trop manger. Il est donc vivement conseillé aux Marocains de modérer la quantité de nourriture avalée lors des repas !
Explication : Dr David Amsellem, psychologue
«Le soutien apporté aux malades est capital»
❶ Quels sont les symptômes de la maladie d’Alzheimer ?
Les symptômes sont nombreux et le premier est bien évidemment l’oubli, pas l’oubli banal, mais celui qui nous donne de grands trous de mémoire. C’est-à-dire qu’une personne atteinte d’Alzheimer, non seulement ne se souviendra pas où elle aura garé sa voiture (ce qui représente un oublie banal), mais elle ne saura même plus qu’elle sera venue en voiture. Les symptômes de la maladie sont l’altération de la mémoire à court terme, par exemple, ne pas réussir à retenir le nom des nouvelles personnes rencontrées, événements des heures ou des jours précédents, la difficulté à retenir de nouvelles informations, à exécuter les tâches familières comme fermer les portes à clé, prendre des médicaments, retrouver des objets, etc. Puis il y a les difficultés de langage ou aphasie qui consiste à avoir du mal à trouver ses mots, à avoir un discours moins compréhensible, à l’emploi de mots inventés ou inappropriés et la difficulté à suivre une conversation, un cheminement de pensée. Ensuite, nous avons l’incapacité du malade à planifier un repas, un budget, un évènement ou autre. Le patient connaitra aussi une perte graduelle du sens de l’orientation dans l’espace et dans le temps et des troubles des gestes ou apraxie c’est-à-dire la difficulté à écrire, à boutonner sa veste, à utiliser des objets courants ou encore à se laver. Ensuite, il y a l’atteinte progressive de la mémoire à long terme qui causera une perte des souvenirs d’enfance et de l’âge adulte.
❷ Quelles en sont les causes ?
Les causes de la maladie d’Alzheimer ne sont pas connues. Dans l’immense majorité des cas, la maladie apparaît en raison d’une combinaison de facteurs de risque. Le vieillissement est le principal facteur. Ensuite, il y a les maladies cardiovasculaires comme l’hypertension, l’hypercholestérolémie, l’obésité, le diabète, etc. semblent également contribuer à son développement. Il est aussi possible que des infections ou l’exposition à des produits toxiques jouent un rôle dans certains cas, mais aucune preuve formelle n’a été obtenue. Les facteurs génétiques jouent également un rôle important dans l’apparition de la maladie. Ainsi, certains gènes peuvent augmenter le risque d’être atteint, bien qu’ils ne soient pas directement la cause de la maladie. Il existe aussi des formes héréditaires de la maladie, mais qui comptent pour moins de 5% des cas. Seulement 800 familles ont été répertoriées dans le monde. Les enfants ayant un parent atteint de l’Alzheimer dans sa forme héréditaire ont 1 risque sur 2 d’avoir eux-mêmes la maladie. Les symptômes de la forme familiale apparaissent de façon précoce, parfois avant 40 ans. Toutefois, même si plusieurs membres d’une même famille sont touchés par cette maladie, cela ne signifie pas forcément qu’il s’agit de la forme héréditaire.
❸ Peut-on prévenir de cette maladie ?
Actuellement, il n’existe aucun moyen clairement efficace de prévenir la maladie d’Alzheimer. Certaines mesures semblent toutefois contribuer à préserver les facultés cognitives et à réduire le risque de développer la maladie. Il est possible de diminuer les risques de souffrir de la maladie d’Alzheimer en intervenant médicalement, en faisant attention à ses habitudes de vie (en ayant une alimentation saine et en faisant de l’exercice physique) et en évitant certains facteurs de risque comme le tabac. Ensuite, diverses études ont été menées afin de savoir si un régime alimentaire particulier pouvait prévenir la maladie d’Alzheimer en retardant le vieillissement. Voici 3 voies actuellement explorées : le régime méditerranéen. Ce type de régime typique des pays qui bordent la Méditerranée protège des maladies cardiovasculaires et améliore l’espérance de vie. Il se distingue, notamment, par une grande consommation d’huile d’olive, de fruits, de légumes et de poisson, et par une ingestion modérée d‘alcool. La restriction calorique. Une alimentation faible en calories retarde le vieillissement et augmente l’espérance de vie. Ou encore une alimentation riche en antioxydants. De nombreuses études confirment que les antioxydants réduisent les effets néfastes des radicaux libres sur les neurones.
❹ Quels conseils donneriez-vous à une personne qui vit avec un malade souffrant d’Alzheimer ?
Il est conseillé à l’entourage du patient de s’armer de beaucoup de patience. Il est crucial d’avoir un suivi psychologique également. Considéré comme une composante du traitement, le soutien apporté aux malades est capital. Les médecins conseillent diverses stratégies à la famille et aux aidants des patients : faire des visites régulières aux patients pour leur prodiguer du soutien, selon leurs besoins, leur fournir des aide-mémoires, créer une structure de vie stable et calme dans la maison, établir un rituel du coucher, s’assurer que leur environnement immédiat présente peu de danger, veiller à ce qu’ils aient toujours dans leur poche une carte (ou un bracelet) avec une indication sur leur état de santé, ainsi que des numéros de téléphone au cas où ils s’égareraient.
Facteurs de risque
L’hypertension systolique
L’hypercholestérolémie
Un diabète mal contrôlé par la médication
Le tabagisme
Des traumatismes graves à la tête avec perte de conscience (survenant, par exemple, chez les boxeurs)
L’obésité
Des antécédents personnels de dépression
Repères
- Les sujets âgées de 60 ans et plus, car l’âge est le principal facteur : le risque est de développer la maladie double tous les 5 ans à partir de 65 ans.
- Les femmes parce qu’elles vivent plus longtemps que les hommes.
- Les personnes qui ont un parent, un frère ou une sœur, atteint de la maladie d’Alzheimer : leur risque d’en être atteint à leur tour est accru de 10% à 30% par rapport au reste de la population.
- Les personnes dont un parent est atteint de la forme familiale héréditaire de la maladie d’Alzheimer. Les enfants ayant un parent atteint ont une probabilité de 50% d’avoir eux-mêmes la maladie.
- Les personnes d’origine hispanique et afro-américaine ont plus de risque d’avoir la maladie : jusqu’à 2 fois plus.
Publié le : 5 Juin 2012 - Lamiaâ Khalloufi, LE MATIN MA
Commentaire