Si l'on en croit les articles de presse de cette nuit, le marché terminait ENFIN en hausse à cause des chiffres de l'ISM qui étaient un peu meilleurs que les attentes hier soir. Mais ne nous leurrons, ce n'est absolument pas le cas. La réalité en est tout autre. Il est vrai que l'on ne peut pas nier le fait que ça fait toujours plaisir quand les données économiques montrent que les économistes ont été trop timorés, mais depuis quelques jours on ne parle que d'une chose dans les couloirs du marché, c'est la probabilité imminente que « quelque chose » va se passer.
Si l'on fait un petit bilan rapide, il se trouve que lorsque vous sondez votre entourage, personne n'est « dans le marché », beaucoup sont sur le bord du terrain attendant le moment propice pour rentrer et participer à la partie. Comprenez que bien des investisseurs sont « sous-exposés » en actions, « sous-exposés » en tout d'ailleurs, puisque la plupart d'entre-nous sont épuisés de se faire balader dans tous les sens sans trop savoir à quelle sauce ils vont être bouffé pour la fin de la journée.
Comme ils se trouve que très peu de monde est investi, c'est tout autant de munition qui ne viendront pas s'ajouter aux « vendeurs » le jour où. Ensuite, à moins d'être parti remonter le fleuve Amazone à la nage depuis 18 mois, vous savez forcément que le monde est au bord du gouffre et que l'on sait tous pertinemment que si on le laisse faire tout seul, il va droit dans le mur.
La Grèce est virtuellement cuite et en faillite et même si tout le monde le sait, si on venait à nous l'annoncer officiellement, ainsi que son retrait définitif de l'Euro et de l'Europe, cela ne ferait plaisir à personne. PERSONNE n'a donc intérêt à voir ce scénario se réaliser. L'Espagne n'est guère en meilleur état avec, en plus, le fait que c'est bien plus gros et que, si cette dernière suivait la Grèce à la casse, en plus elle déclencherait l'effet domino qui entraînerait l'Italie, le Portugal et tutti quanti avec elle. Nous le savons tous, ces scénarios sont à la une de la plupart des journaux mondiaux depuis maintenant près de 18 mois.
Et après dix-huit mois de tergiversation, de plan de sauvetage, de discussions endiablées sur le pourquoi du comment du pourquoi du comment et de ce qu'il faut en faire, l'économie Européenne est exsangue, l'emploi est au plus mal et la croissance n'est qu'un mot du dictionnaire que l'on n'a plus mis en pratique depuis longtemps. En gros nous sommes dans la merde et on ne peut pas laisser l'Economie tenter de faire de l'automédication toute seule, sinon cette fois on va au tapis pour le compte.
Pas besoin d'avoir fait « Econométrie appliquée et tarots magiques » pour voir que ça ne peut pas durer comme ça.
La situation actuelle est donc la suivante : Soit nous laissons les choses continuer telles qu'elles sont. Les grecs continuent d'emprunter à des taux d'usuriers, l'Espagne continue à vivre avec un crédit à un taux GE Money Bank et se lève tous les matins en disant : « tout va bien, tout va aller bien, on y croit, gogogogogo » en priant que ça passe encore un jour de plus, jusqu'au jour où tout va exploser et que tout le monde va partir à la casse avec l'Espagne, l'Euro y compris et surtout tout le boulot fourni par les allemands. Et puis une fois que l'Europe sera au sol, tentant de renaître de ses cendres on se rendra compte qu'elle a emmené les USA avec elle et que, finalement ça n'arrange que moyennement les chinois et les russes.
Ou alors, les « grands de ce monde » se bougent les fesses et mettent un plan en place, un plan dont eux seuls ont le secret, un plan dont on ne veut même pas savoir d'où vient l'argent, un plan qui ressemble à ce plan qui avait sauver les USA après le capotage de Lehman. Un plan dont personne ne comprends vraiment les tenants et les aboutissants, mais un plan qui nous permet de stimuler l'économie, recapitaliser les banques (et leur demander poliment d'arrêter de faire des conneries tous les 3 jours ? n'est-ce pas JP Morgan'), bref un plan miracle qui va tout régler.
Car aujourd'hui l'investisseur moyen et pas moyen se fout totalement de savoir comment on va s'en sortir, il est arrivé à un tel stade de raz-le-bol qu'il attend simplement un signe des tous les Gouvernements du monde, un signe qui dit qu'ils vont tous se donner la main et que tout va aller très bien car on va injecter tellement de pognon dans l'économie que la machine va repartir de plus belle et que dans 12 mois on va pouvoir se goinfrer à nouveau comme avant et peut-être refaire les mêmes conneries qu'avant, mais au moins on sera sorti de CETTE GONFLE là..
Pour faire simple, le marché se fout totalement des chiffres de l'ISM, il spécule et attend simplement une opération conjointe du monde. Un peu comme dans le film Indépendance Day quand tous les humains s'unissent pour sauver la terre des méchants extra-terrestres, eh ben là on attend le discours de l'union des pays du monde contre la méchante crise de la dette souveraine. Et la probabilité d'une telle intervention enfle de plus en plus.
Reste à savoir quand. Hier les membres du G7 se sont parlé au téléphone et on décidé qu'il était urgent d'intervenir et qu'ils veulent agir vite. En même temps ça fait 18 mois que l'on ne parle QUE de ça, ça fait extrêmement plaisir de voir que maintenant ça va aller vite. Reste à déterminer le calibrage du mot « vite » pour ces éminents politiciens, parce que nous n'avons plus dix-huit mois à vivre.
Néanmoins cette conférence téléphonique laisse supposer que ça bouge dans les milieux autorisés. Il est improbable qu'un coup de théâtre se produise lors du meeting de la BCE de ce jeudi, certains pense que cela pourrait venir lors du FOMC de la semaine prochaine ou alors carrément lors du prochain sommet de l'Europe à la fin du mois. Une chose est quasi-certaine, c'est que SI il se passe quelque chose, ça peut venir d'un jour à l'autre, d'une heure à l'autre. Autant dire que ces prochaines semaines, il faudra éviter de se faire choper les pantalons sur les chevilles avec des positions « short » pour jouer la baisse plein les poches. Je crois que même si la photo instantanée du moment est immonde, les traders sont en train de peser le pour et le contre, mais le risque de rester short reste un peu trop élevé. Surtout si l'on nous annonce une opération miracle du type Q3 au carré, mais hyper-vitaminé et version mondiale, le rebond qui pourrait s'ensuivre serait dévastateur.
En gros, si le marché monte c'est surtout parce que l'éventualité d'un tel évènement prend de plus en plus d'importance jour après jour, la rumeur enfle, la rumeur devient de plus en plus récurrente et il est vrai qu'en même temps c'est une bouée de sauvetage, puisque l'on ne sait pas comment on va s'en sortir sinon. Car il est vrai que l'on puisse également imaginer qu'il n'y ait pas de concertation, pas d'intervention et que nous nous contentions de laisser le marché « faire tout seul », mais dans ce cas, force est de constater, que ça va être plus difficile...
Tout le monde est dans les starting-blocks et même si les rapports hyper-négatifs continuent de foisonner sur le net ? en moyenne deux par jour qui nous disent que c'est foutu et qu'il faut partir en Ardèche cultiver de la marijuana et fumer du fromage de chèvre ? plus personne n'ose jouer trop la baisse, d'abord parce qu'ils n'ont plus rien à vendre et ensuite parce que ceux qui peuvent aller « short » ont le trouillomètre à zéro et sont terrorisés de se prendre un hyper-rally dans la tête ces jours prochains.
Car si il y a une chose que j'ai appris à l'école de la bourse et des claques dans la gueule, c'est que quand vous êtes «long » et que le marché baisse, vous perdez de l'argent, c'est normal et ce n'est pas facile à vivre, mais c'est normal. Mais en revanche, quand vous êtes « short » et le marché monte, ça c'est insupportable à vivre !!! Enfin, tout ça pour vous dire que nous sommes en mode ATTENTE. Il ne se passe pas grand-chose au niveau des titres individuels et tout le monde suit les indices en attendant de voir ce qui se passe. On surveille les banques du coin de l'oeil, car c'est les première qui démarreront, on a l'autre oeil qui est sur la tech et puis pour protéger un peu tout ça, on se met short Facebook puisque c'est visiblement le seul titre qui ne fait que baisser et qui ne montera jamais même si le marché reprend 20%.
C'est le seul titre dont on parle. Il va probablement recevoir prochainement le titre de « plus grosse daube du marché », vendredi nous en serons à sa dixième séance de trading et à ce rythme-là, il n'y aura eu qu'une seule en hausse, et encore c'était probablement une erreur. Hier soir le titre a terminé sous les 26$ au bas de puis la mise en bourse et bien loin des 38$ de prix d'émission. Ce truc est définitivement un cadavre et je ne serais même pas étonné de le voir à 15 d'ici cet été. Ce qui nous laisse un peu de temps, sachant que l'été a été officiellement repoussé en Suisse, pour cause de crise. Normalement il devrait à nouveau faire chaud autour du mois d'octobre, entre le 12 et le 14.
Si l'on fait un petit bilan rapide, il se trouve que lorsque vous sondez votre entourage, personne n'est « dans le marché », beaucoup sont sur le bord du terrain attendant le moment propice pour rentrer et participer à la partie. Comprenez que bien des investisseurs sont « sous-exposés » en actions, « sous-exposés » en tout d'ailleurs, puisque la plupart d'entre-nous sont épuisés de se faire balader dans tous les sens sans trop savoir à quelle sauce ils vont être bouffé pour la fin de la journée.
Comme ils se trouve que très peu de monde est investi, c'est tout autant de munition qui ne viendront pas s'ajouter aux « vendeurs » le jour où. Ensuite, à moins d'être parti remonter le fleuve Amazone à la nage depuis 18 mois, vous savez forcément que le monde est au bord du gouffre et que l'on sait tous pertinemment que si on le laisse faire tout seul, il va droit dans le mur.
La Grèce est virtuellement cuite et en faillite et même si tout le monde le sait, si on venait à nous l'annoncer officiellement, ainsi que son retrait définitif de l'Euro et de l'Europe, cela ne ferait plaisir à personne. PERSONNE n'a donc intérêt à voir ce scénario se réaliser. L'Espagne n'est guère en meilleur état avec, en plus, le fait que c'est bien plus gros et que, si cette dernière suivait la Grèce à la casse, en plus elle déclencherait l'effet domino qui entraînerait l'Italie, le Portugal et tutti quanti avec elle. Nous le savons tous, ces scénarios sont à la une de la plupart des journaux mondiaux depuis maintenant près de 18 mois.
Et après dix-huit mois de tergiversation, de plan de sauvetage, de discussions endiablées sur le pourquoi du comment du pourquoi du comment et de ce qu'il faut en faire, l'économie Européenne est exsangue, l'emploi est au plus mal et la croissance n'est qu'un mot du dictionnaire que l'on n'a plus mis en pratique depuis longtemps. En gros nous sommes dans la merde et on ne peut pas laisser l'Economie tenter de faire de l'automédication toute seule, sinon cette fois on va au tapis pour le compte.
Pas besoin d'avoir fait « Econométrie appliquée et tarots magiques » pour voir que ça ne peut pas durer comme ça.
La situation actuelle est donc la suivante : Soit nous laissons les choses continuer telles qu'elles sont. Les grecs continuent d'emprunter à des taux d'usuriers, l'Espagne continue à vivre avec un crédit à un taux GE Money Bank et se lève tous les matins en disant : « tout va bien, tout va aller bien, on y croit, gogogogogo » en priant que ça passe encore un jour de plus, jusqu'au jour où tout va exploser et que tout le monde va partir à la casse avec l'Espagne, l'Euro y compris et surtout tout le boulot fourni par les allemands. Et puis une fois que l'Europe sera au sol, tentant de renaître de ses cendres on se rendra compte qu'elle a emmené les USA avec elle et que, finalement ça n'arrange que moyennement les chinois et les russes.
Ou alors, les « grands de ce monde » se bougent les fesses et mettent un plan en place, un plan dont eux seuls ont le secret, un plan dont on ne veut même pas savoir d'où vient l'argent, un plan qui ressemble à ce plan qui avait sauver les USA après le capotage de Lehman. Un plan dont personne ne comprends vraiment les tenants et les aboutissants, mais un plan qui nous permet de stimuler l'économie, recapitaliser les banques (et leur demander poliment d'arrêter de faire des conneries tous les 3 jours ? n'est-ce pas JP Morgan'), bref un plan miracle qui va tout régler.
Car aujourd'hui l'investisseur moyen et pas moyen se fout totalement de savoir comment on va s'en sortir, il est arrivé à un tel stade de raz-le-bol qu'il attend simplement un signe des tous les Gouvernements du monde, un signe qui dit qu'ils vont tous se donner la main et que tout va aller très bien car on va injecter tellement de pognon dans l'économie que la machine va repartir de plus belle et que dans 12 mois on va pouvoir se goinfrer à nouveau comme avant et peut-être refaire les mêmes conneries qu'avant, mais au moins on sera sorti de CETTE GONFLE là..
Pour faire simple, le marché se fout totalement des chiffres de l'ISM, il spécule et attend simplement une opération conjointe du monde. Un peu comme dans le film Indépendance Day quand tous les humains s'unissent pour sauver la terre des méchants extra-terrestres, eh ben là on attend le discours de l'union des pays du monde contre la méchante crise de la dette souveraine. Et la probabilité d'une telle intervention enfle de plus en plus.
Reste à savoir quand. Hier les membres du G7 se sont parlé au téléphone et on décidé qu'il était urgent d'intervenir et qu'ils veulent agir vite. En même temps ça fait 18 mois que l'on ne parle QUE de ça, ça fait extrêmement plaisir de voir que maintenant ça va aller vite. Reste à déterminer le calibrage du mot « vite » pour ces éminents politiciens, parce que nous n'avons plus dix-huit mois à vivre.
Néanmoins cette conférence téléphonique laisse supposer que ça bouge dans les milieux autorisés. Il est improbable qu'un coup de théâtre se produise lors du meeting de la BCE de ce jeudi, certains pense que cela pourrait venir lors du FOMC de la semaine prochaine ou alors carrément lors du prochain sommet de l'Europe à la fin du mois. Une chose est quasi-certaine, c'est que SI il se passe quelque chose, ça peut venir d'un jour à l'autre, d'une heure à l'autre. Autant dire que ces prochaines semaines, il faudra éviter de se faire choper les pantalons sur les chevilles avec des positions « short » pour jouer la baisse plein les poches. Je crois que même si la photo instantanée du moment est immonde, les traders sont en train de peser le pour et le contre, mais le risque de rester short reste un peu trop élevé. Surtout si l'on nous annonce une opération miracle du type Q3 au carré, mais hyper-vitaminé et version mondiale, le rebond qui pourrait s'ensuivre serait dévastateur.
En gros, si le marché monte c'est surtout parce que l'éventualité d'un tel évènement prend de plus en plus d'importance jour après jour, la rumeur enfle, la rumeur devient de plus en plus récurrente et il est vrai qu'en même temps c'est une bouée de sauvetage, puisque l'on ne sait pas comment on va s'en sortir sinon. Car il est vrai que l'on puisse également imaginer qu'il n'y ait pas de concertation, pas d'intervention et que nous nous contentions de laisser le marché « faire tout seul », mais dans ce cas, force est de constater, que ça va être plus difficile...
Tout le monde est dans les starting-blocks et même si les rapports hyper-négatifs continuent de foisonner sur le net ? en moyenne deux par jour qui nous disent que c'est foutu et qu'il faut partir en Ardèche cultiver de la marijuana et fumer du fromage de chèvre ? plus personne n'ose jouer trop la baisse, d'abord parce qu'ils n'ont plus rien à vendre et ensuite parce que ceux qui peuvent aller « short » ont le trouillomètre à zéro et sont terrorisés de se prendre un hyper-rally dans la tête ces jours prochains.
Car si il y a une chose que j'ai appris à l'école de la bourse et des claques dans la gueule, c'est que quand vous êtes «long » et que le marché baisse, vous perdez de l'argent, c'est normal et ce n'est pas facile à vivre, mais c'est normal. Mais en revanche, quand vous êtes « short » et le marché monte, ça c'est insupportable à vivre !!! Enfin, tout ça pour vous dire que nous sommes en mode ATTENTE. Il ne se passe pas grand-chose au niveau des titres individuels et tout le monde suit les indices en attendant de voir ce qui se passe. On surveille les banques du coin de l'oeil, car c'est les première qui démarreront, on a l'autre oeil qui est sur la tech et puis pour protéger un peu tout ça, on se met short Facebook puisque c'est visiblement le seul titre qui ne fait que baisser et qui ne montera jamais même si le marché reprend 20%.
C'est le seul titre dont on parle. Il va probablement recevoir prochainement le titre de « plus grosse daube du marché », vendredi nous en serons à sa dixième séance de trading et à ce rythme-là, il n'y aura eu qu'une seule en hausse, et encore c'était probablement une erreur. Hier soir le titre a terminé sous les 26$ au bas de puis la mise en bourse et bien loin des 38$ de prix d'émission. Ce truc est définitivement un cadavre et je ne serais même pas étonné de le voir à 15 d'ici cet été. Ce qui nous laisse un peu de temps, sachant que l'été a été officiellement repoussé en Suisse, pour cause de crise. Normalement il devrait à nouveau faire chaud autour du mois d'octobre, entre le 12 et le 14.
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