Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Syrie : Robert Mood met les pieds dans le plat

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Syrie : Robert Mood met les pieds dans le plat

    Lors d'un discours tenu dimanche matin devant les députés issus des élections du 7 mai, le Président syrien Bachar el-Assad a soutenu que son pays faisait face à un «plan de destruction» et «à une véritable guerre menée de l'étranger» et que ceux qui «sont responsables du terrorisme ne sont pas intéressés par le dialogue ou les réformes. Ils sont chargés d'une mission et ne s'arrêteront que s'ils l'accomplissent ou si nous arrivons à les arrêter».

    Avec une belle unanimité, des responsables politiques aux Etats-Unis et en Europe et les médias occidentaux l'ont tout aussitôt accusé de travestir la vérité sur ce qui se passe dans son pays, et le chef de la diplomatie saoudienne, Saoud el-Faycal, de «manœuvrer pour gagner du temps».

    Pourtant, ce qu'a dit Bachar el-Assad se voit confirmé, et non par une source stipendiée par le régime syrien ou appartenant au champ de ses alliés étrangers. La confirmation est venue du général norvégien Robert Mood, chef des observateurs onusiens déployés en Syrie. Il a en effet affirmé lundi s'être fait la conviction que «des parties étrangères contribuent à la spirale de la violence en fournissant à la rébellion armes et argent». Voilà qui devrait donner à réfléchir à tous ceux qui, prenant pour argent comptant les assertions des ennemis syriens et étrangers du régime syrien, se font une vision faussée de ce qui se passe réellement en Syrie et imputent au premier d'être seul responsable des massacres qui sont perpétrés dans ce pays.

    Le cynisme des parties étrangères que le chef des observateurs onusiens a pointées, sans pour autant révéler qui elles sont, ne désarmera pas après la déclaration de ce dernier. Elles persisteront dans l'ingérence et à prétendre en même temps que si le plan de paix de Kofi Annan est en train d'échouer, c'est à cause du seul refus de Bachar el-Assad d'en appliquer les clauses.

    Le régime syrien n'est pas suicidaire : il ne cessera pas la violence armée conte l'opposition, qui elle aussi ne veut pas y renoncer, encouragée, financée et armée qu'elle est par ses alliés extérieurs. Fort lui aussi de ses soutiens étrangers, ce régime n'a nulle intention de se plier aux pressions occidentales et de certains Etats arabes qui le somment au cessez-le-feu unilatéral, qui signerait son arrêt de mort.

    Bien qu'ils arment sans compter l'opposition, ses alliés extérieurs ont fait le constat que sans intervention étrangère, elle n'est pas en capacité de l'emporter sur Bachar el-Assad et son régime. Un constat qui devrait, dans l'intérêt du peuple syrien, leur faire convenir que la solution du conflit ne peut être que politique et négociée. Au lieu de cette solution, ils manœuvrent pour tenter de rallier au scénario de l'intervention étrangère les puissances qui, depuis le début du conflit, prônent la solution politique et s'opposent à leur dessein interventionniste.

    Dans le conflit syrien, il faut s'attendre à d'autres «révélations» sur ce qui se passe réellement en Syrie, en particulier sur les massacres et violations des droits de l'homme que la propagande des opposants et de leurs alliés n'attribuent qu'aux gens du régime. La Haute Commissaire de l'ONU dit vrai en estimant que «la situation en Syrie risque de dégénérer en un conflit total et l'avenir de ce pays et de la région dans son ensemble pourrait être alors en grave danger». Pour enrayer la spirale de violence qui y conduit, la communauté internationale, soucieuse de ramener la paix, doit certes continuer à faire pression sur le régime syrien pour qu'il cesse de réprimer son peuple, mais aussi sur les parties étrangères qui encouragent et incitent ses opposants à poursuivre la guerre fratricide. Ce à quoi ne sont pas résolus la France, le Qatar et l'Arabie Saoudite, pour ne citer que les Etats qui plaident franchement pour l'intervention militaire et la chute du régime syrien au profit de leurs protégés dans la résistance syrienne.

    De ceux-là, il faut s'attendre à ce qu'ils soulèvent un tollé médiatique contre le chef des observateurs onusiens qui a osé dire ce qu'ils ne veulent pas entendre.

    lequotidien-oran.com

  • #2
    Et c'est la fameuse main étrangère qui envoie des chars et des blindés encercler des quartier entier et bombarder à tout va!
    Et c'est la fameuse main étrangère qui empêche les journalistes étrangers d'aller s'enquérir de ce qu'il en est!
    C'est encore la fameuse main étrangère qui envoie des obus de mortier là où des journalistes accrédités se rassemble, pour les terroriser une bonne fois!

    Ah la fameuse main étrangère!... Il a bon dos! Ah oui le fameux complot américano-isrélo-sionisto-maçonnique!... Les Syriens n'iraient jamais faire leur révolution et dégager la famille régnante par la feu et par le sang et qui fait d'eux du bétail que lègue le père à son fils chéri!
    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

    Commentaire


    • #3
      Et c'est la fameuse main étrangère qui envoie des chars et des blindés encercler des quartier entier et bombarder à tout va!
      Et c'est quoi l'intérêt pour Assad de massacrer des civils le jour-même de la présentation du rapport établi par Annan aux Nations Unies ?


      Le médiateur international Kofi Annan a exprimé jeudi 7 juin son "horreur et sa condamnation" à la suite du massacre de Al-Koubeir (centre de la Syrie) et a souhaité une action internationale plus ferme et plus unie pour faire appliquer son plan de paix. Extraits de son discours.
      20 minutes. Le 07/06/2012.

      Commentaire


      • #4
        Et c'est quoi l'intérêt pour Assad de massacrer des civils le jour-même de la présentation du rapport établi par Annan aux Nations Unies ?
        Posée ainsi, on ne peut que se convaincre de l'angélisme de la question! Malheureusement, elle appelle une réponse qui est la suivante:
        L'intérêt pour Assad de massacrer des civile est le même que celui que son père a trouvé pour massacrer vingt mille habitants de la ville de Hamma en 1982!... Gagner vingt cinq ans de règne et transmettre sous les applaudissements et autres médahate, le pouvoir à son fils dans une république!...
        "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

        Commentaire


        • #5
          Et c'est la fameuse main étrangère qui envoie des chars et des blindés encercler des quartier entier et bombarder à tout va!
          Mais on n'utilise pas les chars pour egorger les victimes.

          Commentaire


          • #6
            La confirmation est venue du général norvégien Robert Mood, chef des observateurs onusiens déployés en Syrie
            Hier encore Robert Mood a déclaré qu'il est impossible aux observateurs de l'ONU d'accéder aux sites de massacres. Once again, sur la guerre en Syrie ...dire on est neutre, c'est se foutre des autres. Chacun ses raisons pourquoi il soutient ou pas une partie. Moi ça me suffit le fait de savoir qu'Assad est un dictateur. À vous de dire les votres..L'avis de Mood, Powell, BHL ou si Djeloul ne changeront pas mon opinion là-dessus.
            Pas à la tique ..

            Commentaire


            • #7
              Mais on n'utilise pas les chars pour egorger les victimes.
              Bien sur que non! les chars sont là pour protéger!!!
              "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

              Commentaire


              • #8
                Bien sur que non! les chars sont là pour protéger!!!
                Non aucun rapport, les cadavres d'enfants et femmes egorges portent une signatures qui nous rappelles les evenenemts en Algerie 90.
                Les Jihadiste assassins de Quaida, finances par les pays du Golf sont bien reels.

                Commentaire


                • #9
                  Bachar le boucher payera un jour ce qui fait subir a son peuple , lui il n'a qu'a bien se tenir , il aura droit a de bons gros tournevis bien garnis

                  Commentaire


                  • #10
                    Non aucun rapport, les cadavres d'enfants et femmes egorges portent une signatures qui nous rappelles les evenenemts en Algerie 90.
                    Les Jihadiste assassins de Quaida, finances par les pays du Golf sont bien reels.
                    Cela ne se passe pas comme ça Demeter. Le modus operandi est le même à chaque fois, les chars et les blindés encerclent un quartier réputé hostile au régime, on bombarde aveuglement histoire de préparer l'assaut. Au final, des milices pro-assad entrent dans le quartier et commettent des massacres.
                    Le parallèle avec les massacres en Algérie est complètement déraisonnable dans la mesure où on a jamais vu un massacre du GIA précédé par des bombardement massifs de chars et de blindés...
                    "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

                    Commentaire


                    • #11
                      Cela ne se passe pas comme ça Demeter. Le modus operandi est le même à chaque fois, les chars et les blindés encerclent un quartier réputé hostile au régime, on bombarde aveuglement histoire de préparer l'assaut. Au final, des milices pro-assad entrent dans le quartier et commettent des massacres.
                      Puisque tu fais des scénarios alors pourquoi ne pas envisager celui d'un massacre commis par des milices non identifiées afin de discréditer davantage Bachar et l'enfoncer. A chaque fois c'est son pouvoir qui est compromis de plus en plus. N'est ce pas là une occasion de voir anguille sous roche ?

                      Commentaire

                      Chargement...
                      X