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Les 100 start-up dans lesquelles il faut investir

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  • Les 100 start-up dans lesquelles il faut investir

    Cette semaine, Challenges met en avant 100 start up françaises. Découvrez leurs secrets pour séduire les investisseurs.

    Mots-clés : Start-up, Simoncini, Niel, Business-angels, angels, economie
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    Challenges a sélectionné 100 projets d’entrepreneurs à la recherche de fonds pour franchir une étape. Vous en découvrirez la liste complète ce jeudi dans votre magazine en vente en kiosque ou en version numérique. Mais en avant-première nous vous expliquons comment elles font pour séduire les investisseurs.

    Concours de beauté ? Plutôt parcours du combattant. Lever des fonds n’est pas une partie de plaisir. "Sur un peu plus de 10 000 dossiers, environ 300 sont financés", explique Philippe Gluntz, président de France Angels, une fédération d’investisseurs qui regroupe 4 000 business angels, ces particuliers qui misent sur de jeunes pousses. Il existe également des fonds de venture capital dont certains ont été montés ces dernières années par d’anciens start-uppers français devenus millionnaires. C’est le cas de Xavier Niel, le patron de Free (avec Kima), de Marc Simoncini, fondateur de Meetic (Jaïna), de Geoffroy Roux de Bézieux, patron de Virgin Mobile (Isaï) ou de Charles Beigbeder, fondateur de Poweo (Gravitation). Nous leur avons d’ailleurs demandé, ainsi qu’à Jacques-Antoine Granjon (Vente-privee.com), de nous recommander quelques dossiers pour l’édition 2012 des "100 start-up où investir" du magazine Challenges.

    "Très sollicitées, ces personnalités en deviennent d’autant plus exigeantes", prévient Christophe Chausson, président du spécialiste de la levée de fonds Chausson -Finance. Qu’il s’agisse de séduire un investisseur ou plusieurs, les règles sont globalement les mêmes. "Il faut montrer que l’on s’intéresse à autre chose qu’à leur argent", insiste Frédéric Azuelos, fondateur de Monsieurgolf.com.

    Les business angels sont aussi des hommes d’affaires qui veulent être utiles pour leurs compétences et leurs carnets d’adresses. "Avoir dans son tour de table un entrepreneur respecté et bénéficiant d’une aura au-delà même de son métier donne une crédibilité et de la visibilité", insiste Christophe Chausson. L’idéal est de se tourner vers un patron avec lequel on a travaillé. "Il saura alors que votre choix est le fruit d’une réflexion bien mûrie et tout ce qu’il peut vous apporter", dit Charles Egly, président de Prêt d’union.

    Le plus délicat est de choisir le bon moment pour présenter son projet. "Mieux vaut démarrer, attendre les premiers frémissements avant d’aller voir les business angels", estime Alice Zagury, chef du projet Le Camping, nouvel incubateur installé au palais Brongniart, à Paris.

    La prestation à l’oral est presque aussi importante que l’écrit

    Une fois le rendez-vous pris, pas la peine de préparer un pavé ultradétaillé. Peu de business angels prennent le temps de lire les dossiers dans leur intégralité. "Connaître l’estimation du loyer à cinq ans à l’euro près ne les intéresse pas !" prévient Philippe Gluntz. Le dossier doit comprendre quelques éléments synthétiques sur l’idée, un business plan simplifié et le CV du fondateur et de ses associés.

    Mieux vaut aussi éviter le langage trop technique – c’est souvent le gros défaut des projets Internet – pour utiliser des images ou des exemples simples. "Il faut rendre la mariée suffisamment belle pour mettre en appétit le business angel", résume Charles Egly.

    La prestation à l’oral est presque aussi importante que l’écrit. Tout doit être fluide et évident. Pour beaucoup de dossiers, l’elevator pitch constitue le moment de vérité. Il s’agit pour le créateur d’entreprise de l’équivalent d’une bande-annonce pour un film. « Il faut mettre en musique la règle des deux R : faire Rêver et Rassurer, si possible en une minute ! » explique Christophe Chausson. Le principal écueil est d’assommer l’auditoire en voulant tout dire. Certains spécialistes conseillent d’apprendre son intervention par cœur et de s’appuyer sur un PowerPoint ultrasimple.

    "Bon sang, mais pourquoi n’y a-t-on pas pensé plus tôt ?"

    Souvent, ces présentations se déclinent en trois phases. La première partie consiste à démontrer en quoi le produit répond à une demande. Le but étant de susciter l’"effet waouh !" : "Bon sang, mais pourquoi n’y a-t-on pas pensé plus tôt ?" Dans la foulée, le candidat doit présenter ses objectifs à cinq ans en termes de chiffre d’affaires, de résultats, de part de marché et de perspectives de point mort.

    Le deuxième temps de la valse a pour but de rassurer en s’appuyant sur les éléments tangibles liés aux produits (premiers tests positifs, premières ventes), mais aussi sur l’expérience professionnelle de celui ou celle qui porte le projet et de ses équipes. Conclure en précisant ce qui va être réalisé dans les dix-huit mois et à quoi va servir la levée de fonds. Vient dans la foulée le feu roulant des questions. « Personne n’est omniscient, quand on ne sait pas, mieux vaut le dire et promettre de donner la réponse au plus vite », conseille Frédéric Azuelos.

    Challenges présente dans sa dernière livraison disponible depuis ce matin en kiosque une centaine de pitchs. Si en les lisant vous vous écriez "waouh !", contactez les fondateurs. Mais attention, investir dans une start-up est une aventure à risque qui coûte cher. Le ticket minimal recommandé est de 10.000 euros.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill
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