Que Nareva ait indirectement recours à de l’argent public ne constitue pas non plus une surprise. La filiale de SNI-ONA est coutumière du fait.
Certaines structures publiques ont ainsi annoncé, par voie de presse, qu’une partie de l’électricité éolienne produite par Nareva (qui versera une redevance mensuelle à l’ONE) sera vendue à sept clients industriels. Or, à une exception près, ceux-ci entretiennent des relations d’affaires avec le roi ou sont des organismes publics : l’ONDA (office des aéroports), l’ONCF (chemins de fer), l’ONEP (office de l’eau), la SAMIR (pétrole), Lafarge (ciment), l’OCP (phosphates) et la SONASID (acier).
Le cas de l’ONEP (eau) est à proprement parler scandaleux. En effet, l’ONE a absorbé il y a quelques années l’ONEP, et l’on se retrouve donc dans le cas de figure inédit où l’ONEP va acheter au privé Nareva de l’électricité alors que le métier de sa maison mère, l’ONE, est d’en produire ! “Le secteur des énergies renouvelables est en pleine structuration. Alors que le Palais tente de camoufler les monopoles de SNI-ONA, encore trop nombreux dans l’économie tradi- tionnelle, nous sommes exactement dans la situation inverse avec Nareva et l’éolien”, décryptait à l’été 2010 un observateur avisé des manœuvres économiques du Palais. Mais la plus grosse surprise restait à venir.
Le nouvel Économiste.fr
Certaines structures publiques ont ainsi annoncé, par voie de presse, qu’une partie de l’électricité éolienne produite par Nareva (qui versera une redevance mensuelle à l’ONE) sera vendue à sept clients industriels. Or, à une exception près, ceux-ci entretiennent des relations d’affaires avec le roi ou sont des organismes publics : l’ONDA (office des aéroports), l’ONCF (chemins de fer), l’ONEP (office de l’eau), la SAMIR (pétrole), Lafarge (ciment), l’OCP (phosphates) et la SONASID (acier).
Le cas de l’ONEP (eau) est à proprement parler scandaleux. En effet, l’ONE a absorbé il y a quelques années l’ONEP, et l’on se retrouve donc dans le cas de figure inédit où l’ONEP va acheter au privé Nareva de l’électricité alors que le métier de sa maison mère, l’ONE, est d’en produire ! “Le secteur des énergies renouvelables est en pleine structuration. Alors que le Palais tente de camoufler les monopoles de SNI-ONA, encore trop nombreux dans l’économie tradi- tionnelle, nous sommes exactement dans la situation inverse avec Nareva et l’éolien”, décryptait à l’été 2010 un observateur avisé des manœuvres économiques du Palais. Mais la plus grosse surprise restait à venir.
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