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LA CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE INQUIÈTE L'ALGÉRIE Les projets seront-ils contrariés?

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  • LA CHUTE DES PRIX DU PÉTROLE INQUIÈTE L'ALGÉRIE Les projets seront-ils contrariés?

    Le repli persistant des prix du pétrole provoquerait un fléchissement de la croissance, une hausse du nombre de chômeurs et une réduction forcée des investissements publics, avait prévenu le FMI dans son rapport dévoilé en janvier 2012.

    Est-ce la totale pour l'économie nationale? La conjoncture telle qu'elle se présente à l'heure actuelle, si elle venait à se prolonger, est annonciatrice de perturbations. Les prix du brut ont plongé. Le baril de Brent de la mer du nord, coté à Londres, est passé de 125 dollars (en mars) à moins de 100 dollars tandis qu'à New York le «Light Sweet Crude» qui avait tutoyé la barre des 110 dollars (à la fin février) s'est retrouvé hier à 82,81 dollars, dans les échanges électroniques à 10 heures GMT. La ligne rouge a-t-elle été
    franchie? Apparemment oui. Le ministre algérien de l'Energie et des Mines tire la sonnette d'alarme. La réalité économique du pays a fini par rattraper une classe politique beaucoup plus obsédée par les querelles au sein des partis que par l'avenir et le quotidien des Algériens qui est chevillé au niveau du prix du pétrole. Comme à l'accoutumée, seules quelques voix parmi les plus précieuses prendront en considération cette préoccupation majeure: la dépendance par rapport au pétrole. A l'instar de Youcef Yousfi. Dans l'immédiat il faut parer au plus pressé. Stopper l'hémorragie. L'Opep doit tenir une réunion le 14 juin à Vienne en Autriche. «J'espère que nous allons trouver un consensus pour corriger la situation s'il s'avère que le plafond de 30 millions de barils/ jour a été dépassé, s'il ne l'est pas, nous allons encore examiner la détérioration des prix de ces derniers jours», a indiqué le ministre, en marge de la conférence mondiale du gaz qui s'est tenu à Kuala Lumpur en Malaisie. Le ministre algérien de l'Energie, évoque une éventuelle baisse de la production de l'Opep pour juguler la dégringolade des cours de l'or noir alors que le FMI avait prévenu des dangers que peut représenter pour l'économie nationale un baril à moins de 100 dollars. L'or noir fait les beaux jours de l'économie algérienne lorsque ses prix sont élevés comme il peut provoquer son effondrement lorsqu'ils chutent brutalement. Les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole ont manifesté leur préoccupation suite «à la détérioration du marché» a confié le ministre de l'Energie et des Mines. Et à plus juste titre, l'Algérie dont l'économie dépend à près de 98% de ses exportations en hydrocarbures et qui ne peut se passer d'un baril autour des 100 dollars. Le repli persistant des prix du pétrole provoquerait un fléchissement de la croissance, une hausse du nombre de chômeurs et une réduction forcée des investissements publics, avait prévenu le FMI dans son rapport dévoilé en janvier 2012.
    Une enveloppe de 286 milliards de dollars doit être consacrée dans le cadre du plan de développement économique (2009-2014) initié par le président de la République. Création de 3 millions d'emplois, développement des infrastructures routières et ferroviaires, programmes spéciaux au profit des wilayas des Hauts-Plateaux et celles du Sud, construction de 80 stades omnisports, 5000 établissements scolaires, d'une cinquantaine de cités universitaires pouvant héberger 400.000 étudiants, de 300 centres de formation professionnelle... La chute des prix du pétrole inquiète l'Algérie. Les projets du président de la République seront-ils contrariés? Certes, on n'en est encore pas là mais la réalité de la conjoncture économique et la sagesse voudraient que l'on se posât au moins la question. Pourquoi? La réponse vient du Fonds monétaire international. «L'orientation budgétaire expansionniste de ces dernières années a... rendu la situation budgétaire vulnérable aux fluctuations des cours du pétrole, le prix permettant d'équilibrer le budget étant aujourd'hui légèrement supérieur à 100 dollars le baril», avait fait remarquer en début d'année l'institution de Bretton Woods. Sans un niveau élevé du prix du pétrole, l'Algérie n'aurait pas pu faire face aux augmentations massives de salaires, au soutien de certains produits de consommation de base (lait, pain...) qui demeurent de potentiels foyers de tensions sociales qui peuvent générer des dérapages aux conséquences fâcheuses voire dramatiques. Le prix de la paix sociale est estimé à quelque 12 milliards d'euros par an.
    La facture des importations a, quant à elle, explosé pour dépasser les 46 milliards de dollars en 2011. L'Algérie vit vraisemblablement au-dessus de ses moyens. Une situation qui ne peut s'éterniser...
    L'Algérie intraitable sur ses contrats gaziers à long terme avec l'Europe
    Youcef Yousfi a écarté, jeudi, une révision de la formule des prix des contrats gaziers une fois arrivés à terme. «C'est un principe, nous n'allons pas changer notre politique et notre politique est basée sur la formule des prix à long terme. J'ai appris de Sonatrach que ce n'était pas dans leur intention de la changer et je ne crois pas que Sonatrach va introduire la formule des prix du marché spot dans ses contrats à long terme», a déclaré le ministre de l'Energie et des Mines en marge du 25e Congrès mondial du gaz qui s'est tenu à Kuala Lumpur en Malaisie.

    L'EXPRESSION

  • #2
    L'Algérie vit vraisemblablement au-dessus de ses moyens.
    excedent commercial consolide au 1 juin de plus de 12 milliards de dollars

    l investissement publique ne doit pas etre vu comme une perte
    et d ailleurs le monde doit prendre exemple sur notre politique
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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    • #3
      excedent commercial consolide au 1 juin de plus de 12 milliards de dollars
      et une dette extérieure ridicule de 100 millions de dollars

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      • #4
        Espérons que le Baril descente sous les 40 dollards comme ça ça éloignera tous les rapaces de la mafia et ça contraindera le gouvernement algerien à construire des usines pour produire les besoins de la population

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        • #5
          si le baril descend a 40 dollars c la faillite de l alberta et du dakota
          donc chute de 4 millions de barils de petrole ce qui impliquera ipso facto une re augmentation stratospherique des prix du baril
          The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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          • #6
            solas : et alors si y'a faillite ca va changer quoi? la faillite sera surement pour les larbins qui dirigent l'algerie et de plus il dormiront avec la peur la nuit!

            Je te signale que sous zeroual le baril été à 10 dollards et l'Algerie fonctionnait mieux!

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            • #7
              mais non ca stoppera net les investissements donc plus de petrole non conventionnels moins de petrole sur le marche

              Christophe de Margerie, le président-directeur général de Total (>> TOTAL), a déclaré jeudi qu'il s'attendait à ce que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) prenne des mesures pour empêcher une chute des prix du brut, lors de sa réunion à Vienne la semaine prochaine.

              "L'Opep a les moyens aujourd'hui d'éviter que les prix du pétrole ne baissent trop", a indiqué le dirigeant à Dow Jones Newswires, en marge de la Conférence mondiale sur le gaz à Kuala Lumpur.

              Compte tenu de la crise économique majeure à laquelle est confrontée l'Europe, et des doutes concernant la vigueur de la reprise aux Etats-Unis, il ne faut pas s'attendre à ce que l'Opep réduise la production pour soutenir les cours, a ajouté le PDG de Total. Dans le contexte actuel, "il leur est impossible de dire qu'on veut faire remonter les cours du brut", a-t-il observé.

              "Les fondamentaux sont à la hausse des cours du pétrole, la demande sous-jacente est toujours là" et les tensions géopolitiques sont plus fortes que jamais, a néanmoins remarqué le dirigeant.

              Un prix du baril équilibré qui soutienne les investissements à long terme se situe autour de 100 dollars, a également indiqué Christophe de Margerie, ajoutant que Total a estimé qu'un prix de 80 dollars le baril était viable pour les investissements à court terme.

              Le dirigeant a déclaré par ailleurs que la situation en Europe n'était pas si inquiétante et qu'il pensait que la monnaie unique ne disparaîtrait pas. Il a cependant ajouté qu'il n'excluait pas que le périmètre de la zone euro change, faisant ainsi allusion à une éventuelle sortie de la Grèce de l'union monétaire. Un tel événément n'affecterait pas directement l'activité du groupe, a-t-il dit.

              Interrogé sur la possibilité que le groupe réduise encore ses capacités de raffinage en Europe, Christophe de Margerie a répondu que Total était en train de transformer sa raffinerie de Rome en site de stockage, après avoir fait de même avec sa raffinerie de Dunkerque et avoir réduit la voilure de celle située à Gonfreville-L'Orcher en Normandie.

              Total va adapter ses capacités de raffinage au marché, a indiqué le dirigeant, observant que les gouvernements européens promouvaient une réduction de la consommation d'essence et de diesel.

              Christophe de Margerie a également indiqué que le groupe proposerait de nouveau le versement d'un dividende à partir du deuxième trimestre, après la fuite de gaz sur sa plateforme d'Elgin en mer du Nord, qui a conduit à l'arrêt de la production du site et a contraint le groupe à suspendre toute annonce de dividende. Le paiement d'un dividende pourra être entièrement couvert par la trésorerie du groupe, a précisé le dirigeant.

              Total, qui a augmenté ses dépenses d'investissement pour doper sa production dans les prochaines années, a aussi opéré des cessions pour 15 miliards de dollars au cours des deux dernières années, a-t-il rappelé.

              -Géraldine Amiel, Dow Jones Newswires
              The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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              • #8
                Le Brent risque d aller vers les 85 $
                Si la dégradation de l économie mondiale continue le brent irait vers les 74 $ le baril .
                Enfin si la baisse continue c est l objectif de 60 $ le baril . Si ca casse les 60 $ l objectif serait de 40 $ le baril du brent .

                Tout ceci avec l hypothèse que pas d attaque sur l Iran, dégradation de l économie mondiale ... avant les élections US.

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                • #9
                  IL parait qu il ya comme un souffle d ete arabe en arabie seoudite....
                  The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                  • #10
                    je pense que il n'y a rien à craindre pour l’Algérie, elle a assée de réserve d'argent, presque 200 milliards de $, et puis l'économie mondiale reprendra inchallah de plus belle dans l'avenir prochain. le pétrole est et sera de plus en plus rare, donc sont prix de plus en plus cher, en plus si le pétrole déraille il y a biensûr le GAZ...etc.

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