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Les prix du pétrole resteront élevés, du moins jusqu’à 2008. Dans son dernier rapport, précisément dans sa partie consacrée au développement récent et aux perspectives économiques de la région moyen-orient et Afrique du nord, la Banque mondiale relève que “les prix mondiaux du pétrole vont se maintenir au-dessus de la barre de 50 dollars le baril jusqu’à la fin de 2008, ce qui assurera aux pays exportateurs de la région MENA des niveaux de recettes pétrolières qui, tout en se repliant, resteront substantiels”.
Cette perspective prometteuse contient malheureusement des inconvénients. En effet, la banque mondiale constate que cette manne financière “a retardé la prise de conscience par les pays exportateurs de pétrole de l’urgence des réformes”. Ce qui ressort du rapport de la banque mondiale, c’est que les pays pauvres en ressources, confrontés à la hausse des prix du pétrole, ont accéléré le rythme des réformes pour rendre leurs économies plus attractives et plus compétitives, contrairement aux pays exportateurs de pétrole. “Ces dernières années, les pays producteurs de pétrole ont fait moins de progrès en matière de réformes que les économies pauvres en ressources de la région, et cela dans deux domaines importants de réforme structurelle : l’amélioration du cadre d’exercice de l’activité des entreprises et la libéralisation des échanges”, note le rapport.
Sur le plan de la réforme des échanges commerciaux et du cadre d’intervention des entreprises et de leur réglementation, les économies pauvres en ressources ont, en moyenne, obtenu de plus solides résultats au cours des cinq dernières années. Pour autant, l’Algérie, en matière de politique commerciale, de qualité de l’administration publique et de la responsabilité du secteur public, a enregistré des progrès jugés importants. C’est dans l’environnement de l’activité de l’entreprise que les avancées sont moins apparentes.
Dans le domaine de la gouvernance, le rapport de la banque mondiale note des progrès réalisés en la matière tant par les économies riches que pauvres en ressources. Cependant, la région MENA continue d’afficher les plus mauvais résultats par rapport au reste du monde. Le fait que les économies tant riches que pauvres en ressources de la région amorcent ces changements cruciaux constitue donc une évolution importante. L’autre aspect positif relevé par la banque mondiale est que, par rapport aux booms pétroliers précédents, “les pays pétroliers de la région manifestent de plus en plus une rigueur budgétaire remarquable”. “Ils constituent la liquidité, par des réserves extérieures, des fonds de stabilisation, et en remboursant leurs dettes”, note le document de la banque mondiale.
Si les politiques de rigueur budgétaire se maintiennent, les perspectives sont favorables pour les économies pétrolières dominantes, la croissance fléchissant de 6,7% en 2005 à 5% en 2008, relève la banque mondiale.
Par Liberté
Cette perspective prometteuse contient malheureusement des inconvénients. En effet, la banque mondiale constate que cette manne financière “a retardé la prise de conscience par les pays exportateurs de pétrole de l’urgence des réformes”. Ce qui ressort du rapport de la banque mondiale, c’est que les pays pauvres en ressources, confrontés à la hausse des prix du pétrole, ont accéléré le rythme des réformes pour rendre leurs économies plus attractives et plus compétitives, contrairement aux pays exportateurs de pétrole. “Ces dernières années, les pays producteurs de pétrole ont fait moins de progrès en matière de réformes que les économies pauvres en ressources de la région, et cela dans deux domaines importants de réforme structurelle : l’amélioration du cadre d’exercice de l’activité des entreprises et la libéralisation des échanges”, note le rapport.
Sur le plan de la réforme des échanges commerciaux et du cadre d’intervention des entreprises et de leur réglementation, les économies pauvres en ressources ont, en moyenne, obtenu de plus solides résultats au cours des cinq dernières années. Pour autant, l’Algérie, en matière de politique commerciale, de qualité de l’administration publique et de la responsabilité du secteur public, a enregistré des progrès jugés importants. C’est dans l’environnement de l’activité de l’entreprise que les avancées sont moins apparentes.
Dans le domaine de la gouvernance, le rapport de la banque mondiale note des progrès réalisés en la matière tant par les économies riches que pauvres en ressources. Cependant, la région MENA continue d’afficher les plus mauvais résultats par rapport au reste du monde. Le fait que les économies tant riches que pauvres en ressources de la région amorcent ces changements cruciaux constitue donc une évolution importante. L’autre aspect positif relevé par la banque mondiale est que, par rapport aux booms pétroliers précédents, “les pays pétroliers de la région manifestent de plus en plus une rigueur budgétaire remarquable”. “Ils constituent la liquidité, par des réserves extérieures, des fonds de stabilisation, et en remboursant leurs dettes”, note le document de la banque mondiale.
Si les politiques de rigueur budgétaire se maintiennent, les perspectives sont favorables pour les économies pétrolières dominantes, la croissance fléchissant de 6,7% en 2005 à 5% en 2008, relève la banque mondiale.
Par Liberté