Pourquoi une fondation culturelle étrangère qui n’a rien à voir avec les résidents marocains à l’étranger est-elle financée par l’argent du ministère de la communauté marocaine résidente à l’étranger ? Telle est la question que se pose dans son blog le correspondant au Maghreb du quotidien espagnol El Pais.
Premièrement, une constatation : c’est un journaliste étranger, Ignacio Cembrero, et non pas marocain qui pose cette question.Deuxièmement, une déduction : parce que le président délégué du patronage de la fondation des trois cultures , c’est l’heureuse bénéficiaire des mannes de l’Etat marocain, s’appelle André Azoulay et c’est l’un des conseillers royaux de Mohamed VI.
Pourquoi donc une fondation qui n’a rien à voir les résidents marocains à l’étranger est la première bénéficiaire des subventions du ministère de la communauté marocaine résidente à l’étranger, 1 600 000 DH en 2011 et 969 000 DH en 2010 ? Il faut croire que cette question ne trouvera jamais de réponse. Les barbus du PJD veulent bien lutter contre la gabegie et la corruption, mais apparemment cette lutte s’arrête aux portes du Palais.
« J’aimerais bien connaitre les critères utilisés par le ministère des MRE au moment d’octroyer ces subsides », confie à El Pais Mohamed Alami, le président de l’Association des amis du peuple marocain.
Pourtant, tout le monde connait ces « critères ». Il suffit simplement, comme nous, de déduire.
Abdellatif Gueznaya: Demainonline
Premièrement, une constatation : c’est un journaliste étranger, Ignacio Cembrero, et non pas marocain qui pose cette question.Deuxièmement, une déduction : parce que le président délégué du patronage de la fondation des trois cultures , c’est l’heureuse bénéficiaire des mannes de l’Etat marocain, s’appelle André Azoulay et c’est l’un des conseillers royaux de Mohamed VI.
Pourquoi donc une fondation qui n’a rien à voir les résidents marocains à l’étranger est la première bénéficiaire des subventions du ministère de la communauté marocaine résidente à l’étranger, 1 600 000 DH en 2011 et 969 000 DH en 2010 ? Il faut croire que cette question ne trouvera jamais de réponse. Les barbus du PJD veulent bien lutter contre la gabegie et la corruption, mais apparemment cette lutte s’arrête aux portes du Palais.
« J’aimerais bien connaitre les critères utilisés par le ministère des MRE au moment d’octroyer ces subsides », confie à El Pais Mohamed Alami, le président de l’Association des amis du peuple marocain.
Pourtant, tout le monde connait ces « critères ». Il suffit simplement, comme nous, de déduire.
Abdellatif Gueznaya: Demainonline
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