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Les pas avancés dans le développement Le pétrole et le gaz

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  • Les pas avancés dans le développement Le pétrole et le gaz

    Compte tenu du poids de plus en plus important de la Chine dans l’économie mondiale, tel que nous l’avons analysé dans les trois précédentes contributions, il est utile de retenir la place importante de ce pays dans les marchés de l’énergie.

    Son développement économique est un moteur de l’augmentation de la demande d’énergie. La Chine a compté pour 22% de l’augmentation de la demande de gaz en 2010. Elle se place à la 4e place de la demande de gaz dans le monde. Sa production de charbon, de pétrole et de gaz va devenir un puissant facteur de changement dans le marché international. Sa politique énergétique influence fortement les investissements dans les technologies propres.
    La gestion et la consommation de l’énergie se trouvent dans une phase de transition d’une situation d’inconscience presque totale, s’agissant d’une source d’énergie non renouvelable et des prix anormalement bas, telle qu’elle a été vécue durant le siècle dernier, vers une situation où la sécurité énergétique et les préoccupations autour du changement climatique définiront de façon significative les politiques énergétiques et les investissements dans ce domaine.
    Pour pouvoir s’adapter et assurer leur compétitivité, les entreprises doivent améliorer sensiblement leur capacité de planification et leur flexibilité dans cette nouvelle réalité énergétique.
    Beaucoup de facteurs poussent vers l’incertitude dans les marchés de l’énergie, à court terme : la montée de la consommation d’énergie dans les pays émergents,
    la nécessaire réduction de l’émanation du dioxyde de carbone dans l’atmosphère,
    les crises de l’endettement dans les pays de la zone euro, et ce qui est appelé “le Printemps arabe” dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord. Malgré cette incertitude, nous pouvons avancer que, en ce qui concerne le gaz, globalement, il n’y a pas de souci pour l’offre.
    Le gaz non conventionnel a doublé la valeur estimée de gaz recouvrable, alors que le rapport réserves prouvées sur production du gaz naturel était déjà à 65 ans !
    De nouvelles capacités de production peuvent être développées à des coûts acceptables, autour de $ 4 le million de Btu.
    Le gaz non conventionnel prend une place de plus en plus importante dans l’offre d’énergie aux USA. Le coût de développement se situant à $ 6 le million de Btu.
    En 2010, il a couvert 15% de la production globale de gaz.
    Le problème se pose au niveau de la gestion de l’eau nécessaire à cette exploitation.
    Compte tenu des restrictions sur l’émission de CO2, le secteur de l’électricité sera la principale source de demande de gaz.
    La demande mondiale de gaz est estimée à 3 284 milliards de m3 en 2010.
    Elle se situera à 3 800 milliards de m3 en 2016 ; soit une augmentation moyenne de 2,4% l’an entre 2010 et 2016.
    Dans les pays de l’OCDE, la demande n’a pas été tirée par la croissance économique, comme dans les pays émergents, mais par la rigueur de l’hiver.
    En ce qui concerne le pétrole, la demande de pétrole s’est située à 88 millions b/j en 2010, et atteindra 95,3 millions b/j en 2016 ; soit une augmentation annuelle de 1,3% où 1,2 million b/j.
    La capacité de production était à 93,8 millions b/j en 2010 et atteindra 100,6 millions b/j en 2016.
    Cette capacité se distribue, en 2010, entre 52,7 millions b/j non Opep, et 35,7 millions b/j Opep. En 2016, ce sera 55,4 millions b/j non Opep et 37,8 millions b/j Opep.
    L’augmentation de la demande de 7,2 millions b/j en 2010-2016 (1,2 million b/j an) viendra, totalement en dehors des pays de l’OCDE, avec la Chine comptant pour 41% de cette augmentation, et les autres pays de l’Asie et du Moyen-Orient, 53%.
    Les prix du pétrole se situeront autour de 100 $/b en valeur réelle, même si des fluctuations importantes sont enregistrées.
    Le prix moyen a été de 38 $/b entre 1990 et 2011, passant par des niveaux élevés de 147 $/b à la mi-2008 et 35 $/b en décembre 2008.
    En 2011, il a fluctué entre 75 $/b en 125 $/b.
    À jeudi prochain pour la suite de notre analyse. Entre-temps, débattons sur les meilleurs moyens d’avancer vers un avenir de progrès et de prospérité pour tous les Algériens.
    À la tentation du pessimisme, opposons la nécessité de l’optimisme !

    source: liberté
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