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Le Musée El-Moudjahid et l’ONM honorent la mémoire de cinq frères CHEKROUN

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  • Le Musée El-Moudjahid et l’ONM honorent la mémoire de cinq frères CHEKROUN

    Le Musée El-Moudjahid et l’ONM honorent la mémoire de cinq frères CHEKROUN, martyrs de la révolution de Novembre 1954
    Pas moins de cinq frères sont tombés, les armes à la main, durant la guerre de libération nationale. Il s’agit de Saïd, né en 1921 et mort en 1956 à Mizrana, Mohand-Améziane, né en 1927 et mort en 1955 à Boudjima, Moh-Saïd, né en 1931 et mort en 1958 Mizrana, Ramdane, né en 1934 et mort en 1958 à Mizrana et Ali, né en 1937 et mort en 1960 à Aït-Aïssa-Mimoun. Les cinq frères, devons-nous rappeler, sont morts les armes à la main pour que l’Algérie cesse d’être sous la domination française.
    C’est le Musée El-Moudjahid de Tizi-Ouzou et l’Organisation Nationale des Moudjahidine de la wilaya de Tizi-ouzou qui, conjointement, ont organisé hier au niveau du siège de la première institution citée une manifestation en hommage à la mémoire de cette fratrie. Il est cependant vrai qu’officiellement, l’hommage était destiné à la mémoire du martyr Moh-Saïd, Novembriste. Le premier Novembre 1954 à zéro heure, Moh-Saïd Chekroun, à l’instar de nombreux combattants kabyles placés sous le commandement d’Amar Ouamrane, attaqua les forces coloniales à Blida, identifiée comme wilaya IV. Aussi ce matin, la grande salle du Musée El-Moudjahid était pleine à craquer de monde. Il y avait des Moudjahidine dont les compagnons de feu Moh-Saïd Chekroun, des veuves de Chouhouda, des enfants et de Chouhada et de Moudjahidine, des personnalités de divers horizons. Il va sans dire que les membres de la famille de sang de ces cinq martyrs étaient venus en force à Tizi-Ouzou. Parmi eux, se trouvaient leurs deux frères, Arezki et Hand. Hand est aujourd’hui nonogénaire. Il est né en 1916. Arezki est quant à lui âgé de 88 ans. Les compagnons d’armes des martyrs ont été nombreux à monter à la tribune pour apporter leurs témoignages. Moh-Saïd Kaci Challal de Tissegouine, Mohamed Ouzaïd dit Mouh-Oumouh de Tifra, Smaïl Idir dit Smaïl Ouguemoun et Mohand Akouren étaient de ceux-là. L’un des témoins de Moh-Saïd Chekroun car il était son secrétaire raconta comment le martyr trouva la mort au cours de ce mois de juillet 1958. Ecoutons-le : « Les responsables militaires français ont mis au point une opération d’encerclement de la forêt Mizrana avec pour objectif de la pénétrer pour déloger les maquisards. Le plan de l’opération a été mené dans le plus grand secret. C’est pourquoi, les maquisards n’ont eu vent de cette opération que le jour où ils ont constaté l’encerclement de leurs positions. Parmi les responsables de l’ALN, il y avait le célèbre Muh l’Indochine ( Muh l’Indochine était le surnom donné à Mohamed Fahem parce qu’il avait fait la guerre d’Indo-Chine. Sa compétence et ses faits d’armes sont de notoriété). C’est lui-même qui s’est proposé à organiser la riposte. Il était donc question d’improviser une stratégie de riposte. (Selon le général à la retraite, Khaled Nezzar, un bon militaire est celui qui sait improviser. Il a fait cette déclaration en se basant sur les faits d’armes des militaires algériens au Proche-Orient durant les guerres de 1967 et la 1973). C’est ainsi que Muh l’Indochine avait formé lui aussi un énormes cercle à l’intérieur de la forêt en divisant les combattants de l’ALN par groupes de 05 éléments.

    Au matin de cette journée où devait commencer la bataille, voilà que le haut responsable militaire qui devait commander l’opération arrive sur les lieux à bord d’un hélicoptère. Au moment où ce responsable militaire et ses proches collaborateurs descendirent de l’appareil, C’est Muh l’Indochine et son groupe qui les accueillirent avec un feu nourri. Ce haut responsable qui devait diriger l’opération et ses collaborateurs furent tués sur le coup. Ce fut le commencement de la bataille. Celle-ci fut terminée par la victoire des combattants de l’ALN puisque les militaires français n’ont jamais réussi à pénétrer la forêt de Mizrana.

    Hélas, c’est au cours de cette bataille aussi que Moh-Saïd Chekroun trouva la mort. Il fut mortellement touché par l’éclatement d’une bombe larguée par l’un des nombreux avions entrés en action ». Smaïl Ouguemoun a quant à lui témoigné du sens de la patrie et du courage des femmes et des hommes de l’ensemble de la région Iflissen-Tigzirt-Mizrana-Makouda-Ouagunoun. « Dans cette région qui m’est toujours chère que j’ai fait mon école », a assuré cet intervenant. Toujours à l’issue de son intervention, Smaïl Ouguemoun a cité beaucoup de noms de cette région avec qui il a servi dans les rangs de l’ALN. En ce qui le concerne, Muh Akouren a également apporté son témoignage sur le martyr et l’ensemble des habitants de la région d’Ath-Ouaguenoun qu’il avait tant côtoyé durant ces années de feu. Muh Akouren n’a pas caché son côté partisan de l’écriture de l’histoire de la guerre d’Algérie. C’est pourquoi il a appelé de toutes ses forces la jeunesse kabyle à se mettre à l’écriture. « Dieu merci, aujourd’hui il n’y a pas un village qui ne compte pas parmi les siens un universitaire », s’est exclamé l’intervenant avant d’ajouter : « c’est pourquoi nos jeunes filles et jeunes gens doivent recueillir des témoignages auprès des acteurs de la révolution et les retenir par des écrits afin que les générations futures apprennent leur histoire ».

    S’agissant du maquisard Moh-Saïd-Kaci Challal, son intervention consistera à apporter un témoignage non seulement sur les frères martyrs CHEKROUN mais aussi sur les Novembristes de la région Ouagunoun-Makouda. Selon son témoignage, cette région a donné en tout onze Novembristes dont sept d’entre eux ont donné des frappes à Blida. Pour le grand village de Tarihant qui regroupe également Tissegouine et Takhamnt n’Eldjir, il compte en tout 85 martyrs dont 04 sont des femmes. A propos justement des Novembristes qui ont donné des frappes à Blida, 04 sont originaires du grand village de Tarihant, deux sont originaires du village martyr Stita (Makouda) et le septième est originaire d’Ath-Aïssa-Mimoun. Après ces interventions, d’autres en ont suivi. Et de chacune, un grand intérêt à y tirer. Hélas, il est impossible de les consigner toutes dans un seul article journalistique. Notons toutefois, que des titres et des diplômes honorifiques ont été remis à la famille de sang des cinq martyrs. Trois reconnaissances ont été remises aux mains de leur frère Arezki, une reconnaissance à la veuve de Moh-Saïd et la cinquième aux mains de la fille de martyr Saïd, prénommée Fadhma.

    Addenda : la veuve de Moh-Saïd Chekroun ne s’est jamais remariée même si elle n’a pas eu d’enfant avec son mari. Son veuvage est survenu jusque quelque temps après son union avec son mari. Par fidélité à la mémoire de son mari, elle a décidé de ne pas se remarier. Par ailleurs, la tombe du martyr Ramdane Chekroun n’est jamais retrouvée jusqu’à maintenant. L’un des neveux des cinq martyrs, prénommé Saïd et qui aujourd’hui un prestigieux architecte, a lancé un appel à toutes celles et tous ceux qui puissent avoir une idée sur le lieu où est enterré son oncle Ramdane de contacter sa famille. « Aujourd’hui encore, dit Saïd Chekroun, nous ressentons la douleur de ne pas pouvoir nous incliner sur la tombe de mon oncle ». Ce que l’on sait à propos de feu Ramdane Chekroun, c’est qu’il est mort en 1958 dans la vaste forêt de Mizrana.

    Cependant, la forêt de Mizrana était presque sans arrêt le théâtre de batailles entre les combattants de l’ALN et les forces militaires françaises. Ceci rend dès lors les orientations difficiles. Selon bien des témoignages dignes de foi, il n’était pas rare que des cadavres aussi bien des combattants de l’ALN que des militaires français fussent dévorés par des chacals. Le combattant de l’ALN, Amar Amoudache du village El-Kelaâ, commune de Tgzirt a témoigné un jour à un de ses proches qu’après une longue et dure bataille, il a surpris un chacal en train de dévorer le cadavre d’un combattant de l’ALN. Le chacal, à l’instar de la plus part des carnassiers, mange la chair humaine. Ceci dit, nous souhaitons vivement que la tombe du martyr Ramdane Chekroun soit retrouvée un jour.

    De Tizi-Ouzou, par Saïd Tissegouine
    Tamurt.info
    la « wilaya 3 », Kabylie, « la tête et la mère de toutes les wilayas ».

    Capitaine Alain de Sédouy

  • #2
    5 frères quand même...:22: , alah yar7emhoum
    tu tombe je tombe car mane e mane
    après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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    • #3
      Et ce passage est intéressant :

      S’agissant du maquisard Moh-Saïd-Kaci Challal, son intervention consistera à apporter un témoignage non seulement sur les frères martyrs CHEKROUN mais aussi sur les Novembristes de la région Ouagunoun-Makouda. Selon son témoignage, cette région a donné en tout onze Novembristes dont sept d’entre eux ont donné des frappes à Blida. Pour le grand village de Tarihant qui regroupe également Tissegouine et Takhamnt n’Eldjir, il compte en tout 85 martyrs dont 04 sont des femmes. A propos justement des Novembristes qui ont donné des frappes à Blida, 04 sont originaires du grand village de Tarihant, deux sont originaires du village martyr Stita (Makouda) et le septième est originaire d’Ath-Aïssa-Mimoun. Après ces interventions, d’autres en ont suivi. Et de chacune, un grand intérêt à y tirer. Hélas, il est impossible de les consigner toutes dans un seul article journalistique. Notons toutefois, que des titres et des diplômes honorifiques ont été remis à la famille de sang des cinq martyrs. Trois reconnaissances ont été remises aux mains de leur frère Arezki, une reconnaissance à la veuve de Moh-Saïd et la cinquième aux mains de la fille de martyr Saïd, prénommée Fadhma.
      la « wilaya 3 », Kabylie, « la tête et la mère de toutes les wilayas ».

      Capitaine Alain de Sédouy

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      • #4
        The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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        • #5
          Les noms de ces frères CHEKROUN sont gravés sur le monument aux martyrs situé à Tikobaine, le chef lieu de l'ex commune de OUAGUENOUN dont faisait partie Tarihant et Tissegouine avant le charcutage ( découpage ) de 1984.

          Nos hommes et nos femmes ont combattu pour l'indépendance de notre pays. Aujourd'hui, cette indépendance profite aux traîtres, aux arabo-bâathistes et aux planqués. Une autre révolution s'impose pour chasser les usurpateurs et les despotes du pouvoir.

          P.
          Dernière modification par Pangeen, 11 juin 2012, 12h13.

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          • #6
            Aujourd'hui, plus que jamais, nous devons nous inspirer du message des frères Chekroun paix à leurs âmes!

            "Heureux les martyrs qui n'ont rien vu."
            Md Arab Bessad
            "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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            • #7
              allah irahmhoum

              c'est une excellente initiative, car nous ne devons jamais oublié ceux qui se sont sacrifiés au nom de la liberté pour nous.
              Surtout, à defaut de ne pas pourvoir tous être à leur hauteur, nous ne devons pas trahir leur mémoire. Nous devons continuer leur combat pour une Algérie libre et démocratique.
              Ce serait bien (je ne sais pas si cela se fait déjà?) que des Moudjahdines interviennent dans les écoles pour apporter leur témoignage sur cette époque.
              Dernière modification par Maya's Lullaby, 11 juin 2012, 21h40.
              Ne croyez pas avoir étouffé la Casbah. Ne croyez pas bâtir sur nos dépouilles votre Nouveau Monde. Kateb Yacine

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              • #8
                Said BABOUCHE, un autre héros de la région des Ath Wagnun qui a payé de sa vie son engagement patriotique.

                Condamné à mort en 1955, il fût exécuté le 08 avril 1957 à la prison Barberrousse à 4h40mn du matin.






                Qui est Saïd Babouche ?

                Saïd Babouche est né le 09 février I92I au douar Yaskren situé dans l'actuelle commune de Boudjima chez les Ath Wagnun en wilaya historique III.

                En I937, alors âgé de I6 ans, il adhère au Parti du Peuple Algérien (PPA).

                En I944, il rejoint Les Amis du Manifeste pour la Liberté (AML).

                Trois ans plus tard, soit en I947, il fait son entrée au Parti du Manifeste pour le Triomphe des Libertés Démocratiques (MTLD).

                L’année d’après, il intègre l’Organisation Secrète (OS).

                Après la dissolution de cette fraction armée, il resta cependant au MTLD jusqu’au déclenchement de la révolution armée et, par conséquent, activa sous la bannière du FLN.

                Par ailleurs, dès I949, il fut nommé chef de zone qui englobait Sidi-Namaâne, R’djaouna, Tizi-Ouzou, Naciria et Issers.

                En I95O, il fut envoyé par sa hiérarchie en mission en Belgique pour l’achat et l’acheminement des armes vers l’Algérie.

                Au début de l’année I954, Saïd Babouche fut nommé chef de la région de Aïn El Hammam, Larbaâ Nath Irathen, et tout le long du territoire reliant celle-ci (LNI) jusqu’à la Soummam. Son nom de guerre était « Si Tahar ». Il était membre du comité des Sept regroupant toutes les régions de la Kabylie. Son domicile de Tizi-Ouzou devint un refuge inconditionnel pour les gars du FLN notamment Krim Belkacem et Ouamrane. Il va sans dire aussi que sa maison servit de cache d’armes qu’il distribua aux Moudjahidine au cours de la nuit du 29 octobre I954.

                Dès ce mois de déclenchement de la guerre, Saïd Babouche fit l’objet de recherche par la police coloniale. De ce même mois (Novembre I954) jusqu’au début l’année I955, moment de son arrestation, il était maintenu en qualité de responsable de la région de Aïn El Hammam, Larbaâ Nath Irathen et les Ouacifs.

                Après son arrestation, Saïd Babouche était soumis à la torture pendant pas moins de I8 jours au campement militaire de Tigzirt, tristement célèbre. L’interrogatoire était féroce car les autorités françaises savaient qu’il connaissaient beaucoup de choses sur le FLN.

                Vers la fin de I955, alors prisonnier à Barberousse (Alger), il comparut devant le tribunal militaire qui le condamna à mort pour ses activités politiques et militaires.

                Le 8 avril I957 à 4 heures 40 minutes, le couperet de la guillotine lui trancha le coup dans la sinistre cour de Barberousse. Il fut exécuté avec deux autres militants, en l’occurrence Mansri et Lounis Arezki.

                P.
                Dernière modification par Pangeen, 12 juin 2012, 13h50.

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                • #9
                  Le chahid Amara Rachid.

                  Voici quelqu'un que j'admire beaucoup!
                  On disait de lui qu'il était "l'éternel souriant"! Il est originaire de Bouadnane, le même village qui a vu naître Ouyahia et B.Abdessalem... Comme quoi, il ne faut jamais désespérer...

                  L'Histoire retiendra cette phrase, dite lors de la grève des étudiants du
                  19 mai 1956

                  “Avec un diplôme, nous ne ferons pas de meilleurs cadavres”

                  Amara Rachid, à peine âgé de 22 ans à cette époque, a été l’un des artisans de la grève des étudiants du 19 mai 1956. Né à Oued Zenati, wilaya de Guelma de parents originaires de Bouadnane en Haute-Kabylie, le 6 décembre 1934. Son père installé à Guelma, était membre du collectif des avocats du FLN et exerçait près le tribunal de grande instance. Amara Rachid est originaire de l’arch Ath Boudrar, daïra de Béni Yenni.
                  Ce village révolutionnaire a donné pour la cause nationale plus de 50 de ses meilleurs enfants tombés au champ d’honneur. Ses études primaires, Rachid les a brillamment suivies en Kabylie, pour enfin se retrouver à Guelma, en raison de la mutation professionnelle de son père, en passant par Alger.
                  Il décroche sans surprise son bac et s’inscrit à la faculté des lettres mais y renonce une année après pour changer d’option en choisissant la médecine.
                  Mustapha, de son nom de guerre, s’investit très jeune dans l’activité politique et se distingue par tout ce qu’il apporte à la question nationaliste, jusqu’à se faire adopter par ses camarades comme matière grise du mouvement nationaliste.
                  Très proche de feu Abane Ramdane, celui-ci lui confiait toutes les missions et contacts de grande importance.
                  C’est avec Amara Rachid que Abane Ramdane écoutait pour la première fois l’hymne national pour en définitive le consacrer.
                  Il était président de l’AJMA (Association des jeunes musulmans algériens), puis membre fondateur de l’UGEMA (Union générale des étudiants musulmans algériens).
                  C’est sous la consigne politique de feu Mohamed Seddik Benyahia que lui est confiée l’organisation de l’historique grève des étudiants le 19 mai 1956, dont le slogan retenu n’est autre que “Avec un diplôme en plus, nous ne ferons pas de meilleurs cadavres”.
                  Il s’engage ensuite aux côtés de Ferhat Abbas dans l’UDMA et fut arrêté avec Ahmed Francis, en novembre 1955, dans le même véhicule, puis relâchés 5 mois après. Il renoue aussitôt avec le mouvement de libération nationale. Orienté et conseillé par le colonel Dehiles Slimane (Si Saddek), en compagnie de trois infirmières (Safia Bazi, Meriem Benmihoub, Fadhila Mesli), Amara Rachid s’installe à Tablat dans la wilaya IV.
                  Là, avec ses trois camarades femmes, il a fondé un hôpital, que le commandant Azzedine comparaît à une école de formation de cadres politiques pour la nation, en sus de ses missions hospitalières. Le 14 juillet 1956, Amara Rachid meurt sous le regard direct de sa fiancée.
                  C’était suite à l’arrestation d’un moussebel qui, n’ayant pas résisté à la torture, a fini par parler en situant la grotte qui servait de cache aux maquisards, parmi eux Amara Rachid.
                  Les lieux sont encerclés par les troupes coloniales le 14 juillet 1956. Un accrochage des plus meurtriers a eu lieu, le meneur de la grève du 19 mai 1956, n’a pas eu le temps de riposter, son corps atteint par une rafale fut sectionné en deux, rapporte le commandant Azzedine dans sa publication.

                  Allah Yerham Echouhada!

                  Khaled Zahem
                  "La chose la plus importante qu'on doit emporter au combat, c'est la raison d'y aller."

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                  • #10
                    Et celui là qu'on a failli nous subtiliser en le faisant passer pour un arabophone :



                    DIDOUCHE Mourad



                    DIDOUCHE MOURAD est né en 1922 à ALGER au sein d’une modeste famille originaire d'Ath-Djennad, voisins des Ath-Wagnun en Kabylie maritime.

                    Après une instruction primaire, il adhère au parti du peuple (P P A) en 1945 et fait partie de l’OS (organisation spéciale) dont il est devenu un membre très actif.

                    Très recherché par la police coloniale, sur ordre du parti, il se réfugie en France comme son compagnon MOHAMED BOUDIAF.

                    A eux deux ils préparent les futurs cadres de la fédération de France en vue du déclenchement du 1er novembre.

                    Au printemps 1954 ils retournent tous les deux en Algérie afin de veiller aux préparatifs de l’action armée et rassembler tout ce qui restait des hommes et de l'armement de l’OS .

                    Il est considéré comme l’un des hommes les plus dynamiques parmi les 22 notamment pour ses efforts afin de préparer le déclenchement du 1er novembre dans cette zone4 (Algérois) qu’ il devait diriger .

                    Pour des raisons internes au parti ,il y eut échange entre Bitat et lui , Bitat fut désigné en zone 4 et DIDOUCHE en zone 2 (nord constantinois).

                    Il est tombé au champ d’honneur très tôt le 18 janvier 1955 près de SMENDOU en wilaya historique II.

                    P.

                    Commentaire


                    • #11
                      Ne touche pas à ma glorieuse Wilaya 3 historique

                      http://www.algerie-dz.com/forums/sho...d.php?t=241395
                      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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                      • #12
                        Et celui là qu'on a failli nous subtiliser en le faisant passer pour un arabophone :

                        S'il a grandi à Alger, il devait parler Algérois. Il est Algérien avant tout et a combattu pour l'Algérie.
                        Je trouve vos réflexions vraiment honteuses et elles sont contraires à l'esprit de nos Chouhadas.
                        N'utilisez pas nos martyrs pour faire votre propagande haineuse et honteuse!
                        Ne croyez pas avoir étouffé la Casbah. Ne croyez pas bâtir sur nos dépouilles votre Nouveau Monde. Kateb Yacine

                        Commentaire


                        • #13
                          Envoyé par Maya's Lullaby
                          S'il a grandi à Alger, il devait parler Algérois. Il est Algérien avant tout et a combattu pour l'Algérie.
                          Je trouve vos réflexions vraiment honteuses et elles sont contraires à l'esprit de nos Chouhadas.
                          N'utilisez pas nos martyrs pour faire votre propagande haineuse et honteuse!
                          La vérité te fais mal à ce point !!!!!

                          Apprends à connaitre ton histoire et regardes-toi dans le miroir. Quant à moi, je suis fier de mes origines, de ma famille patriotique et de ma conduite. Je ne suis pas un renégat. Je ne vois vraiment pas de quoi avoir honte.

                          Ces martyrs sont les nôtres. Vous ne pourrez rien changer à l'histoire.

                          P.

                          Commentaire


                          • #14
                            La vérité te fais mal à ce point !!!!!

                            Apprends à connaitre ton histoire et regardes-toi dans le miroir. Quant à moi, je suis fier de mes origines, de ma famille patriotique et de ma conduite. Je ne suis pas un renégat. Je ne vois vraiment pas de quoi avoir honte.

                            Ces martyrs sont les nôtres. Vous ne pourrez rien changer à l'histoire.

                            P.
                            Ne prenez pas votre cas pour une généralité, je n'ai aucun problème avec les miroirs, je n'ai pas de haine qui me dévore l'âme et le coeur comme vous, et surtout je ne passe pas mon temps à me regarder le nombril. Je vous plains, vous faites vraiment pitié.

                            Et quelle vérité me ferait mal?! lol mon grand-père allah irahmou est mort en martyr, il était Kabyle, il a combattu en Kabylie, il y est enterré, et il s'est sacrifié pour l'Algérie. Vous n'utiliserez la mémoire d'aucun de nos Chouhadas pour nourrir votre haine.
                            Ma grand-mère elle-même est une moudjahida, ainsi que ses deux frères, et son père allah irahmou qui est mort torturé.
                            Ils sont morts et ont combattu pour l'Algérie. Je suis très fière des miens, de leur courage et bravoure, et surtout j'honore et respecte leur mémoire, jamais je ne la trahirais comme vous le faites. Vous n'êtes qu'un frustré minable et haineux derrière son écran d'ordinateur, et eux étaient des hommes et des femmes courageux qui n'ont pas hésité à risquer leur vie.
                            Honte à vous!
                            Dernière modification par Maya's Lullaby, 13 juin 2012, 21h09.
                            Ne croyez pas avoir étouffé la Casbah. Ne croyez pas bâtir sur nos dépouilles votre Nouveau Monde. Kateb Yacine

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                            • #15
                              Envoyé par Maya's Lullaby
                              Ne prenez pas votre cas pour une généralité, je n'ai aucun problème avec les miroirs, je n'ai pas de haine qui me dévore l'âme et le coeur comme vous, et surtout je ne passe pas mon temps à me regarder le nombril. Je vous plains, vous faites vraiment pitié.

                              Et quelle vérité me ferait mal?! lol mon grand-père allah irahmou est mort en martyr, il était Kabyle, il a combattu en Kabylie, il y est enterré, et il s'est sacrifié pour l'Algérie. Vous n'utiliserez la mémoire d'aucun de nos Chouhadas pour nourrir votre haine.
                              Ma grand-mère elle-même est une moudjahida, ainsi que ses deux frères, et son père allah irahmou qui est mort torturé.
                              Ils sont morts et ont combattu pour l'Algérie. Je suis très fière des miens, de leur courage et bravoure, et surtout j'honore et respecte leur mémoire, jamais je ne la trahirais comme vous le faites. Vous n'êtes qu'un frustré minable et haineux derrière son écran d'ordinateur, et eux étaient des hommes et des femmes courageux qui n'ont pas hésité à risquer leur vie.
                              Honte à vous!
                              Tu dois souffrir du syndrome du déraciné ma pauvre. Entre tes racines kabyles et ta vie de renégat, ton esprit est troublé. La traître c'est bien toi.

                              P.

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