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La présence politique féminine en débat

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  • La présence politique féminine en débat

    En Algérie, les femmes représentent 60% dans le corps médical, 50% dans la Fonction publique, 30% dans le domaine juridique et uniquement 5,5% au gouvernement.

    L’Assemblée populaire nationale a abrité durant les journées des 25 et 26 juin courant un important forum sur la participation de la femme dans la vie politique. Les activités ont été inaugurées par le président de l’APN. M. Amar Saâdani qui s’est contenté de rendre hommage au combat de la femme algérienne à travers les temps. La manifestation est organisée par le Parlement dans ses deux chambres, l’APN et le Sénat, en collaboration avec le PND. Les travaux ont vu la participation de femmes membres de l’UIP 65 parlementaires algériennes, 22 femmes parlementaires étrangères représentant plusieurs pays : Jordanie, Maroc, Egypte, Tunisie, France, Belgique. La rencontre était ponctuée par de nombreuses communications au cours desquelles les intervenants ont développé des thèmes en rapport avec la femme et les partis politiques, sa représentation dans la vie politique nationale, les voies et les moyens de promouvoir le rôle de la femme au sein de la société. Dans son premier jour de travail, l’assemblée était honorée par Son Excellence Mme Helena Nilson Lannegren, ex-membre du parlement de Suède, ambassadrice du Royaume de Suède à Alger. Dans son intervention, l’ambassadrice a signalé que 47 sièges parlementaires sont occupés par des femmes en Suède, ainsi que plusieurs femmes sont nommées chef de parti.
    “La participation de la femme dans la vie politique a connu une grande augmentation depuis 1960. 10% de participation féminine en 1960, et 25% en 1980, et nous sommes aujourd’hui à 38%”, déclare la même responsable. L’assemblée a vu, en outre, l’intervention de Mme Karren Jabre, responsable de programme partenariat entre hommes et femmes interparlementaires à Genève (Suisse). La responsable a insisté entre autres sur la nécessité de l’intégration de la femme dans la vie politique et que c’est une “priorité” pour l’union interparlementaires. Selon elle, seules 16% de femmes dans le monde participent dans la vie politique, dont 8% dans les pays arabes. De l’avis de Marc Destanne de Bernis, coordinateur résidant du système des Nations unies en Algérie, les obstacles “de tout ordre” qui entravent la pleine participation des femmes dans la prise de décision politique. “ne pourront être levés progressivement que par des actions déterminées et volontaires”. M. Marc Destanne ajoute que “dans 16 pays dans le monde plus d’un quart sont dans la vie parlementaire.”
    Durant sa deuxième journée de travail, la manifestation a vu l’intervention de plusieurs députées maghrébines. Elles ont ont mis l’accent essentiellement sur l’expérience de la femme arabe en général et maghrébine en particulier qui n’est pas “très encourageante”, ainsi que les mécanismes qu'il faudrait mettre en place pour promouvoir la participation des femmes en politique.
    Le rôle des partis politiques, à savoir l’utilisation de quotas internes aux partis politiques, comment ont-ils été mis en œuvre et quel a été leur effet, les mesures volontaristes, le rôle des partis politiques en tant que soutien aux femmes étaient les questions qui ont été abordées vers la fin de la conférence. Mme Samia Moualfi députée à l’APN, s’est interrogée sur les raisons de la marginalisation de la femme sur la scène politique dans le monde entier. “En Algérie les femmes représentent 60% dans le corps médical, 50% dans la Fonction publique, 30% dans le domaine juridique et uniquement 5,5% au gouvernement”, selon la même oratrice. Elle déclare également que les lois n’écartent pas les femmes de la vie politique mais elles ne sont pas appliquées dans la réalité et que les femmes ne participent pas à la prise de décision à l’intérieur des partis.
    Cependant, en Belgique, les partis sont obligés de présenter un nombre presque égal de femmes par rapport à celui des hommes.Le nombre des femmes est passé de 12% en 1995 à 23% en 1999 à la chambre basse et de 23% en 1995 à 27% en 1999 au Sénat, ces chiffres ont été donnés par Mme Céline Fremault députée au parlement de la région de Bruxelles et présidente des femmes CDH.


    - La Depeche de Kabylie

  • #2
    Il faut choisir un politique à sa qualité et non à son sexe.
    Il faut juste permettre aux femmes d'avoir plus de temps de paroles et de se faire entendre, je ne pense pas qu'elles aient besoin de favoritisme pour prouver leur valeure.

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