L'Arabie saoudite, premier producteur mondial de pétrole, a appelé lundi ses partenaires au sein de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Oprp) à relever les objectifs de production du cartel pétrolier malgré la chute récente des cours du brut.
«Notre analyse suggère que nous allons avoir besoin d'un plafond plus élevé que celui qui existe actuellement», a déclaré le ministre saoudien du Pétrole Ali al Naimi dans un entretien à la revue Gulf Oil avant une réunion de l'Opep prévue jeudi.
Ces propos entrent en contradiction avec l'évaluation faite par le président de l'Opep, l'irakien Abdoul Karim Luaibi qui estime au contraire que les livraisons de pétrole par l'Opep sont trop importantes.
«Il est très clair qu'il existe un excédent important qui a conduit à ce sévère repli des prix dans un laps de temps très court», a-t-il indiqué à des journalistes.
La baisse des cours comme stimulant économique
Le baril de Brent a chuté de près de 30 dollars depuis mars à moins de 100 dollars, plombé par le ralentissement de la croissance économique mondiale et la hausse de la production de l'Arabie Saoudite.
Le pays a considérablement augmenté sa production cette année à 10 millions de barils par jour (bpj), un plus haut de 30 ans, pour permettre une baisse des prix du pétrole et soutenir la croissance économique.
«Notre action permis aux prix du pétrole de baisser de 128 dollars en mars à environ 100 dollars aujourd'hui, ce qui a comme stimulé les économies européennes et mondiales», a dit Ali al Naimi.
La hausse de la production saoudienne a engendré un excédent de 1,8 million de bpj de la production de l'ensemble des pays de l'Opep par rapport aux objectifs qu'elle a déterminés, fixés en décembre dernier à 30 millions de bpj.
Selon la dernière évaluation de l'Opep, la demande en pétrole produit par le cartel est estimée à 30,7 millions de bpj en moyenne pour le second semestre de l'année. Cette prévision devrait être actualisée jeudi lors de la prochaine réunion des pays producteurs de pétrole à Vienne.
Reuters
«Notre analyse suggère que nous allons avoir besoin d'un plafond plus élevé que celui qui existe actuellement», a déclaré le ministre saoudien du Pétrole Ali al Naimi dans un entretien à la revue Gulf Oil avant une réunion de l'Opep prévue jeudi.
Ces propos entrent en contradiction avec l'évaluation faite par le président de l'Opep, l'irakien Abdoul Karim Luaibi qui estime au contraire que les livraisons de pétrole par l'Opep sont trop importantes.
«Il est très clair qu'il existe un excédent important qui a conduit à ce sévère repli des prix dans un laps de temps très court», a-t-il indiqué à des journalistes.
La baisse des cours comme stimulant économique
Le baril de Brent a chuté de près de 30 dollars depuis mars à moins de 100 dollars, plombé par le ralentissement de la croissance économique mondiale et la hausse de la production de l'Arabie Saoudite.
Le pays a considérablement augmenté sa production cette année à 10 millions de barils par jour (bpj), un plus haut de 30 ans, pour permettre une baisse des prix du pétrole et soutenir la croissance économique.
«Notre action permis aux prix du pétrole de baisser de 128 dollars en mars à environ 100 dollars aujourd'hui, ce qui a comme stimulé les économies européennes et mondiales», a dit Ali al Naimi.
La hausse de la production saoudienne a engendré un excédent de 1,8 million de bpj de la production de l'ensemble des pays de l'Opep par rapport aux objectifs qu'elle a déterminés, fixés en décembre dernier à 30 millions de bpj.
Selon la dernière évaluation de l'Opep, la demande en pétrole produit par le cartel est estimée à 30,7 millions de bpj en moyenne pour le second semestre de l'année. Cette prévision devrait être actualisée jeudi lors de la prochaine réunion des pays producteurs de pétrole à Vienne.
Reuters
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