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Libye: les membres de la CPI en détention pour 45 jours

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  • Libye: les membres de la CPI en détention pour 45 jours

    Des responsables de la Cour pénale internationale devraient rencontrer ce mardi 12 juin leurs quatre collègues détenus depuis jeudi à Zintane où ils s'étaient rendus pour rencontrer Seif al-Islam, l'un des fils de Mouammar Kadhafi.

    Les autorités libyennes les accusent d'avoir transmis illégalement des documents au fils du dirigeant défunt. La détention, qui pourrait durer 45 jours selon une source au bureau du procureur général de Libye, a soulevé l'indignation de la CPI, qui accuse le Conseil national de transition de violer ses obligations internationales.

    Le représentant de la Libye auprès de la CPI, Ahmed Jehani, accuse Melinda Taylor, l'avocate australienne désignée pour assurer la défense de Seif al-Islam, de lui avoir transmis des documents qui menacent la sécurité du pays. Selon lui, ces documents ont été rédigés en langage codé par d'anciens responsables du régime Kadhafi en exil. Une information confirmée par une source au sein de la brigade de Zintane.

    Les autorités libyennes ont décidé de maintenir les quatre employés de la CPI en détention préventive jusqu'au terme de leur enquête. Cette détention est illégale. Les membres de l'équipe de la CPI bénéficient en effet de privilèges et d'une immunité diplomatique dès lors qu'ils sont en mission pour le compte de la Cour. Le rôle de Melinda Taylor est d’assurer la défense de Seif al-Islam jusqu'à ce qu'il désigne un avocat de son choix.

    Mais la brigade de Zintane est toute puissante. Elle a joué un rôle déterminant dans la chute du régime Kadhafi. Le CNT a sans doute préféré ne pas la désavouer, au risque de froisser la communauté internationale. Toujours est-il que cet incident augure mal d'un procès juste et équitable de Seif al-Islam en Libye, comme le réclament les autorités libyennes.

    La CPI aura le dernier mot. En vertu de la résolution 1970 des Nations unies, c'est elle qui est compétente pour juger des crimes commis lors de la répression du soulèvement du 17 février 2011.

    Géraldine Mattioli-Selzner
    Experte en justice internationale

    La situation démontre que le gouvernement central n'a pas la capacité de contrôler ce qu'il se passe autour de Seif al-Islam.

    Par RFI
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    La CPI aura le dernier mot. En vertu de la résolution 1970 des Nations unies, c'est elle qui est compétente pour juger des crimes commis lors de la répression du soulèvement du 17 février 2011.

    rien que de lire cela, et ca donne envie de prendre un tournevis !!

    Commentaire


    • #3
      Je ne sais quoi dire de cette cour , gardienne du temps de la justice pénale dans le monde , qui se comporte comme les anciennes puissances coloniales en Lybie.

      Je crois que ses représentants devaient discuter et négocier avec le Ministere des affaires étrangères et celui de la Justice libyens et non pas entrer en cachette en Lybie et engager des contacts clandestins et coupables avec un des leaders de la tuerie que ce pays a connue.

      Je croyais que l'ére de l'impérialisme fut , malheureusement la CPI par ce comportement donne la démonstration qu'il n'en est rien .

      Commentaire

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