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LES COULISSES DE BRUXELLES ET LE TRÉSOR D’ALGER: Crise et chuchotements

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  • LES COULISSES DE BRUXELLES ET LE TRÉSOR D’ALGER: Crise et chuchotements

    De notre bureau de Bruxelles, Aziouz Mokhtari
    Désargentée, l’Espagne lorgne la cagnotte d’Alger. A bien y réfléchir, ça n’est pas une mauvaise affaire. Ça pourrait être du gagnant-gagnant.
    Le cas espagnol et les victoires de la gauche en France (présidentielle et législatives) redistribuent les cartes en Europe. L'ultra-libéralisme de Manuel Barroso, président de la Commission européenne, l’intransigeance allemande sur l’indépendance de la Banque centrale européenne (BCE), et la crise profonde, grave, s’aggravent de jour en jour en zone euro, contraignant la France de Hollande à sonner le rassemblement des Européens non acquis au modèle libéral, sans garde-fou. Le «laisse-faire, laisse-le-aller» cédera-t-il du terrain aux thèses keynesiennes de la croissance, de la distribution, de la protection sociale et de chouïa de déficit ? François Hollande, de gauche, certes, mais modérée, il est plus proche de la social-démocratie du Nord de l’Europe que du socialisme à la française ou à l’italienne, sera, sans doute, le leader de l’anti-austérité, de l’anti-rigueur. De ce fait, il doit, c’est écrit, c’est fatal, livrer bataille à l’Allemagne, à la chancelière Merkel. Toujours de bleu et de rigueur vêtue, insensible aux doléances des pauvres européens du Sud, endettés jusqu’à l’os, désargentés, désappointés et en manque cruel d’euros à investir ou, tout simplement, à consommer. Que peut-on attendre encore comme «serrage de ceinture» aux Grecs, aux Portugais, aux Espagnols — l’Europe et le FMI sont en passe de prêter entre 100 à 150 milliards d’euros aux banques du pays pour éviter au royaume la banqueroute —, aux Irlandais, aux Italiens ? L’Italie, ah, l’Italie, même Mario Monti, banquier de son état, droit dans ses bottes et droitier dans ses idées, remplaçant au pied levé, sans suffrage, S. Berlusconi dont les frasques et les inconduites affairaient les marchés, Mario Monti donc, le sage, l’expert, l’économiste économe, en vient à la conclusion qu’il faut laisser l’Europe s’aérer un peu, desserrer sur elle l’étreinte, lever les hypothèques, d’un mot, laisser filer un peu les déficits. La démarche de Hollande trouve écho dans plusieurs pays européens — ceux de la zone euro et ceux de l’UE non membres de la monnaie commune. La Belgique, tous les «Sudistes», les Nordiques moins l’Autriche, le Royaume-Uni, l’Irlande, tous s'inquiètent que la religion de la rigueur tue la foi en une Europe unie, fédérale ou même confédérale. La façon dont est gérée la crise actuelle en eurozone est inquiétante, bouleversante. C’est le chacun pour soi et la rigueur pour tous. A ce rythme, le Vieux Continent se verra coupé en trois, voire quatre entités distinctes. Les riches, pauvres et repus (Allemagne, Scandinaves plus Benelux-Belgique, Pays-Bas, Luxembourg). Les moyens à leur tête la France, plus l’Italie, potentiellement l’Espagne, mais après une longue traversée du désert. Puis, viendront les autres, Pologne, ex de l’ex-Est, ex-Balkans, Chypre… La Grèce était un cas particulièrement à part, plus personne n’en veut, à vrai dire, en Europe. Les Allemands, grands argentiers et maîtres de l’euro, ne savent plus comment opérer avec Athènes. La laisser prendre la fuite et quitter la zone euro ou l’y maintenir jusqu’au remboursement du dernier euro dû au risque de voir les Grecs rendre l’âme ? Le Royaume-Uni n’est pas catégorié pour être membre de l’UE, sans adhérer ni à la monnaie unique, ni à l’espace Shenguen. Les yeux et le cœur vers l’Amérique et le dos au Vieux Continent, la Perfide Albion, si intelligente et si près de ses sous, qui lui en voudra ? L’Union européenne n’est pas encore sortie de l'auberge. Elle n’y est même pas encore entrée. Puisqu’on parle d’auberge revenons à l’Espagne et ses fameuses auberges, les auberges espagnoles. Bruxelles-finances bruisse de bruits et de «confidences» indiquant que Madrid demande des prêts à l’Algérie et des projets intéressants proposés à Alger. L’Espagne désemparée lorgne la cagnotte d’Alger. Au demeurant, ça ne serait pas une mauvaise affaire pour l’Algérie à condition, évidemment, de bien négocier l’affaire. C’en est une, assurément.
    A. M.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    C'est le moment d'acheter l'Espagne cash.

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    • #3
      Je ne pense pas que l Espagne ou l Europe soient a vendre

      Mais si aide il y a et que l algerie puisse participer a son niveau elle obtiendra c est certain le Maroc en héritage

      Très mauvaise idée
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Je ne pense pas que l Espagne ou l Europe soient a vendre
        Mais si, si vous insistez un peu auprès de l'Allemagne vous aurez même la Grèce en cadeau pour le même prix.

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        • #5
          Désargentée, l’Espagne lorgne la cagnotte d’Alger.
          déjà, le premier sauvetage des banques espagnoles s'élèvent à près de 100 milliards d'euros. c'est plus de la moitié de nos réserves de change. que peut faire l'Algérie? s'endetter pour l'Espagne peut-être?

          la cagnotte d'Alger, c'est des miettes comparée aux montants des malversations financières des banques.

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