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Face à la crise, Renault appelle à des aides publiques

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  • Face à la crise, Renault appelle à des aides publiques

    Le directeur général délégué de Renault, Carlos Tavares, "appelle de ses vœux un soutien du marché français et européen". Le début d'année est "inquiétant" sur le Vieux continent.

    "J'appelle de mes vœux un soutien du marché auto français et européen. Il faut le soutenir à un niveau minimal", affirme ce mardi le directeur général délégué de Renault, Carlos Tavares, lors d'une rencontre avec quelques journalistes au centre logistique de pièces détachées du groupe à Cergy, en région parisienne. "Jusqu'à quel niveau peut-on laisser tomber le marché ?", s'inquiète le patron opérationnel du constructeur au losange. Carlos Tavares indique au passage que "les dirigeants politiques expriment le souhait de ne pas avoir d'austérité sans croissance". A bon entendeur...

    Il refuse de préciser le type d'aides souhaitées, soulignant qu'elles peuvent jouer aussi bien sur les volets "environnement que renouvellement du parc". Il affirme à ce propos que les primes à la casse précédentes "n'ont pas renouvelé complètement le parc". Sous entendu : il y a encore de la marge... Généralisées un temps à la presque totalité des pays européens, les dernières primes à la casse ont pris fin en France au 31 décembre 2010 (commandes) et au 31 mars 2011 (livraisons).

    Ces aides gouvernementales prévoyaient des remises à charge du contribuable pour l'achat d'une voiture neuve contre la cession d'un véhicule âgé destiné à la casse. Un dispositif qui a l'avantage de relancer, provisoirement du moins, les marchés et de favoriser les fabricants de petits véhicules d'entrée de gamme comme Renault. Mais il coûte cher à l'Etat. La dernière prime à la casse a coûté à l'Etat un milliard d'euros. Quant au dispositif de bonus-malus pour inciter le client à acquérir des véhicules sobres et rejetant peu de C02, il a pesé pour 1,2 milliard d'euros sur le budget français.

    Marchés en chute

    Carlos Tavares rappelle que "le début d'année est inquiétant sur le Vieux continent" avec "des marchés européen et français en recul respectif de 6 % à fin mai et 16 %. Alors que nous prévoyions en début d'année - 3 % en Europe et - 6 % en France". "Heureusement, on a une forte croissance hors d'Europe occidentale qui génère beaucoup d'activité, y compris pour nos sites français", se félicite le directeur général délégué. Les régions Amériques, Euromed (Afrique du nord, Turquie, Roumanie essentiellement), Eurasie (Russie notamment), tirent en effet les marchés mondiaux. "Là, il n'y pas de crise", précise Carlos Tavares. "En 2013, on dépassera les 50 % de ventes du groupe hors d'Europe de l'ouest".

    Du coup, malgré la crise sur le Vieux continent, "nous pouvons maintenir pour l'instant l'entreprise à flots. Le niveau de trésorerie reste sain. On a considérablement réduit la dette en 2011", affirme le directeur général délégué de Renault, qui affirme disposer d'un avantage compétitif substantiel à l'échelle mondiale avec sa gamme "Entry" (à bas coûts). "On a trouvé l'équation pour être très rentable avec des véhicules d'entrée de gamme".

    Economies à tous les étages

    Devant la crise, Renault devra-t-il supprimer des emplois ? "On fait tout pour éviter des suppressions d'emplois. On recourt aux dispositifs de mobilité interne. Ainsi, à Cergy (centre logistique), il y a des gens qui viennent des usines de Sandouville (Seine maritime) et du nord de la France. On fait jouer ça à plein. Pour l'instant, ça suffit", indique le patron, qui revendique par ailleurs la mise en place d'un nouveau concept à tous les étages de l'entreprise, la "frugalité ingénieuse".

    En période de crise, "c'est faire beaucoup avec peu". Indiquant au passage que, "lors d'un récent déplacement avec des analystes financiers sur le site de Tanger au Maroc, j'y suis allé par un vol d'easyJet et revenu par Ryanair à Beauvais", Carlos Tavares précise sans ambages : "je demande aux collaborateurs de proposer des économies" ! En revanche, "on ne touche pas aux programmes ni aux délais de sortie des nouveaux véhicules". Il insiste : "nous assurons la croissance de Renault, mais sans hausse des dépenses". Car la crise n'est pas finie.

    Reuters
    Alain-Gabriel Verdevoye
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Ils ont pas voulu s’installer en Algérie
    alors qu'elle meurt
    il faut la boycotter
    tchek tchek tchek

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    • #3
      Que Carlos arrête de rouler en Porsche a Tokyo

      Un libano brésilien qui a conduit cette compagnie la ou elle est mnt


      Il devra rendre des comptes
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        Lors de son dernier passage au sénat, C Tavares avait souligné la fragilité financière de Renault. Elle semble se déteriorer encore plus !

        Vidéo : http://videos.senat.fr/video/videos/...ideo11633.html

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        • #5
          j'éspére qu'ils n'auront rien du tous, qu'ils créve ...eux et leur voiture de merde ....ce sont des capitaliste...ben qu'ils ce prennent dans la face les lois du capitalisme, tu te viande.. tu crève , faut pas ce faire de souci ...un autre fabriquant de voiture profitera ...de leur mort
          tu tombe je tombe car mane e mane
          après avoir rien fait ...on a souvent le sentiment d'avoir faillie faire ....un sentiment consolateur

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          • #6
            ils sinstallent dans des pays tiers monde pour payer moins cher les salaries et apres ils demande de laide publique...renault cest du culot

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            • #7
              Ils ont pas voulu s’installer en Algérie
              c'est quand meme beau l'ignorance :

              Algérie : Renault a signé un accord-cadre pour implanter une usine


              Renault signe un accord-cadre avec l'Algérie pour y implanter une ...



              ya meme des compatriotes à toi qui sont fier que ce ne soit pas une simpple usine TOURNEVIS



              alors qu'elle meurt
              il faut la boycotter
              alors quand ajoute à l'ignorance , la naiveté , c'est le summum:

              Le groupe Renault Algérie vient de livrer le chiffre de ses ventes du mois de mai et c’est un record qui vient d’être détrôné pour les deux marques Renault et Dacia. Ainsi, la filiale Algérienne de Renault totalise 51003 ventes après les 5 premiers mois de l’année 2012.

              Depuis le début de l’année, Renault Algérie n’a cessé de progresser en signant une évolution exponentielle. Ainsi, et progressivement, les ventes du groupe ont passé de 7 112 ventes en Janvier à 8 312 en Février puis 11 125 ventes en Mars avant d’atteindre 12 052 unités en Avril 12 402 ventes en Mai dernier. C’est ainsi que le global des ventes du groupe s’affiche désormais à 51 003 véhicules Renault et Dacia.

              Rien que pour le mois de mai dernier, les ventes de Renault Algérie ont progressé de 66% pour atteindre 12 402 véhicules Renault et Dacia vendus en Algérie. Au cumul des cinq premiers mois de l’année, la filiale de Renault a progressé de 47%. Par marque, Renault a évolué de 39% (vs 2011) avec 37052 ventes au moment où Dacia a progressé de 37% avec des ventes qui s’élèvent à 13951 véhicules.

              Pour Renault, les trois meilleures ventes sont Symbol (13817 unités) suivie par Clio3 (5883 unités) puis Clio2 avec 5277 ventes. Du coté de Dacia, c’est la Logan qui chapote les performances de la marque avec les 8973 ventes suivie par Duster avec 2365 ventes et Logan MCV avec 1416 ventes.

              Renault Master indétrônable !

              La gamme utilitaire de Renault a activement participé au succès de la marque en Algérie puisque désormais, un fourgon sur 2 vendu en Algérie est un Master. Ce grand fourgon à notamment multiplié par 3 ses ventes qui s’affichent à 4625 unités à la fin mai 2012.

              Pour sa part, le Nouveau Kangoo affiche également de très belles performances. Depuis Janvier 2012, il représente 58% des ventes des fourgonnettes VU avec 3412 unités vendues.

              Globalement, le segment des VUL de Renault a livré 8380 clients professionnels qui ont choisi l’utilitaire Renault pour les accompagner au quotidien dans leurs différentes activités, aussi bien professionnelles que personnelles.


              Source : http://www.auto-utilitaire.com/march...t-algerie.html
              chai pas vous , mais moi , j'aimerais bien avoir une société qui se meurt comme ca
              " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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              • #8
                Reanult est la bienvenue en Algérie, comme vous le savez, l'Algérie a sauvé pas mal de sociétés du dépôt de bilan, comme Djezy, Otis et les autres....Alors, Messieurs les dirigeants de Reanault, je vous demande juste de vous montrer un peu souples et surtout généreux envers les responsables algériens, et vous ne serez que satisfaits.

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                • #9
                  J'ai oublié de le dire, bien que les Etats unis veulent conquérir la terre du Maghreb, l'Algérie est restée une terre française, Monsieur Ziari est bien placé pour confirmer mes dires.

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                  • #10
                    Renault ne veut pas venir…. A l’ombre de Tanger, une usine en Algérie est sans attrait

                    Abed Charef, Maghreb Emergent, 12 Juin 2012


                    Et si Renault ne voulait pas investir en Algérie ? L’hypothèse n’est pas si farfelue. Elle expliquerait pourquoi les négociations trainent en longueur, alors que l’Algérie, qui importe pour près de cinq milliards de dollars de véhicules, n’a pas l’embryon d’une industrie automobile. Perte de temps, d’argent, et immense manque à gagner en matière de savoir et d’organisation industrielle et commerciale.
                    Renault en Algérie : le feuilleton connait des lenteurs inutiles. Malgré l’annonce d’un « accord-cadre » conclu le 25 mai, le dossier est toujours au point mort. Et rien ne laisse entrevoir une avancée significative dans l’immédiat, tant les deux parties paraissent, non en désaccord, mais en déphasage complet : l’accord parle de poursuite des négociations, sans plus.
                    Pour la partie algérienne, les handicaps sont connus : absence de stratégique, méconnaissance du marché international de l’automobile, incohérence dans la démarche, amateurisme et légèreté des négociateurs, etc. A un point tel qu’un ministre en charge du dossier avait annoncé, durant l’été 2010, que la première voiture algérienne sortirait de l’usine avant la fin de l’année, alors qu’aucun accord n’avait été signé. Cette incohérence apparait aussi dans les propos du premier ministre Ahmed Ouyahia, qui ironisait, fin mai, sur un accord conclu, « parait-il », pour installer une usine en Algérie, ce qui montrait clairement que le dossier faisait l’objet de désaccords au sein même du gouvernement et des cercles dirigeants du pays.
                    Ce comportement de la partie algérienne avait progressivement irrité les dirigeants de Renault, qui ont peu à peu abandonné l’idée de s’installer en Algérie. Pour eux, les difficultés étaient insurmontables. Certes, il y avait l’attrait du marché algérien, qui devrait dépasser le cap du demi-million de voitures avant 2015. Il y a aussi le financement disponible, assuré par des réserves de change très élevées et un volontarisme forcené dans l’investissement public.
                    Mais tout ceci ne pouvait contrebalancer tous les désagréments subis par le constructeur français : impossibilité de trouver un interlocuteur crédible, viscosité des centres de décision, et une bureaucratie assommante, sans qu’il ne soit jamais possible de savoir où s’arrêtait la bêtise de l’administration et où commençait la décision politique.
                    Renault ne voulait pas pour autant rater le coche d’une installation au Maghreb. Il a choisi le Maroc, où le Roi Mohamed VI a offert les facilités nécessaires pour une usine qui devrait atteindre 400.000 véhicules en période de croisière. La production a débuté à la fin du premier trimestre 2012, avec un objectif de 170.000 véhicules par an, grâce à un investissement d’un milliard d’euros.
                    Le démarrage de l’usine de Tanger libère Renault, qui n’a plus intérêt à investir en Algérie. Quel intérêt aurait-il à construire une usine qui s’installerait en compétition avec celle de Tanger, alors que l’industrie automobile européenne est en pleine restructuration ? De plus, Renault, dont l’Etat français est actionnaire, a été vivement critiqué pour la délocalisation de sa production. Il n’a donc aucun intérêt à se créer de nouveaux problèmes alors que le projet algérien parait plein de difficultés.
                    Reprenant cet argumentaire, des proches du premier ministre Ahmed Ouyahia, sous couvert de l’anonymat, accusent clairement Renault de ne pas vouloir s’installer en Algérie. Pour eux, le constructeur français a délibérément fait trainer les négociations depuis qu’il a pris sa décision de s’installer au Maroc. Il soulevait les problèmes l’un après l’autre, pour faire achopper les négociations, sans jamais rompre totalement. Il ne fallait pas que Renault, premier vendeur de voitures en Algérie, apparaisse comme étant à l’origine de la rupture. Bien au contraire, il devait montrer une grande disponibilité, pour pousser la partie algérienne à la faute.
                    Pour les experts de Renault, ceci était un jeu d’enfants : les négociateurs algériens ne connaissaient pas l’industrie automobile, et présentaient des propositions farfelues, sur l’intégration, la formation, la sous-traitance, etc. Le seul emplacement du projet a fait l’objet de multiples séances, durant lesquelles les négociateurs algériens tentaient d’imposer leur vision de l’aménagement du territoire, pendant que Renault parlait de main d’œuvre qualifiée et de proximité des universités, ce qui donnait lieu à un dialogue de sourds.

                    Véto français


                    « Les arguments de Renault sont souvent solides. Mais ils sont surtout excellents pour faire trainer la négociation, et obtenir de meilleures conditions quand le moment sera venu», nous a déclaré un expert algérien qui a travaillé sur le dossier il y a plus de dix ans. Cet économiste estime peu probable un accord dans l’immédiat. « Cela fait un quart de siècle qu’on négocie. On peut bien négocier encore quelques années », a-t-il ironisé, ajoutant que « la seule manière de doter l’Algérie d’une industrie automobile aujourd’hui est pourtant de le faire avec un partenaire français, car la partie française est suffisamment influente pour empêcher tout accord avec des parties tierces ».
                    Pour lui, Renault hésite, car il est partagé entre deux contraintes : d’un côté, les problèmes liés à l’investissement en Algérie, et d’un autre côté, sa volonté de renforcer son emprise sur le marché algérien. « Renault temporise, pour ne pas dire qu’il se désintéresse de l’investissement en Algérie, car il sait que personne viendra à l’heure actuelle », dit-il.
                    Partage-t-il l’opinion d’un proche de M. Ouyahia, selon lequel Renault veut empêcher la partie algérienne de se tourner vers d’autres partenaires ? Cet expert est encore plus tranché : la négociation avec Fiat, depuis les années 1980, avait échoué « à cause d’un véto français », dit-il, rappelant que le patron de Renault, Carlos Ghosn, avait déclaré en février dernier qu’il n’était « pas question de laisser qui que ce soit venir construire en Algérie ».
                    Si cette hostilité du constructeur français à l’implantation d’une industrie automobile en Algérie se confirme, elle trouverait un solide allié auprès des concessionnaires installées en Algérie. Ceux-ci ont vendu près de 400.000 véhicules en 2011, pour un chiffre d’affaires qui frôle les cinq milliards de dollars. Un industriel, fabriquant de pièces de rechange automobiles, soumis à une forte pression des produits importés, est catégorique : les importateurs agissent de manière coordonnée pour empêcher l’émergence d’une industrie automobile algérienne. « Le marché automobile algérien échappe complètement à l’Algérie. Il est totalement contrôlé par des marques étrangères, qui n’ont aucun intérêt se retrouver contraintes de le disputer à un nouveau partenaire soutenu par les autorités algériennes », dit-il.
                    وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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                    • #11
                      Face à la crise, Renault appelle à des aides publiques

                      le secteur auto français ne mérite aucune aide de la part du gouvernement. à force de délocaliser, la France est passée du statut d'exportateur à celui d'importateur d'automobiles. même si Renault met en avant les emplois menacés en France, il n'empêche que sauver Renault revient à sauver les emplois à l'étranger surtout. aujourd'hui, voler au secours d'un constructeur auto français c'est, avant tout, voler au secours des actionnaires. j'entends les capitalistes. par "actionnaire" je ne fais jamais référence aux misérables petits porteurs.

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