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Israël sanctionne une compagnie pétrolière russe parce qu'elle lui reproche d'investir avec Sonatrach en Algérie. Je trouve cela aberrant et contreproductif car cela ne rime à rien.
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Le gouvernement israélien a décidé d’écarter une soumission de la compagnie pétrolière russe OAO Rosneft , lui reprochant d’être «proche des pays musulmans» et plus particulièrement de l’Algérie. La toute puissante compagnie russe avait été retenue il y a plusieurs semaines afin de soumissionner pour un projet d’acquisition et de développement d’une raffinerie en Israël.
Mais depuis que Rosneft avait conclu des accords avec l’Algérie, les autorités israéliennes ont fait marche arrière, informant la société qu’elle s’était «rapprochée d’une manière embarrassante des pays musulmans», rapportait avant-hier la presse israélienne.
Dans son édition en ligne, le quotidien Globes explique que le gouvernement a pris sa décision en Conseil des ministres et en avait informé la direction générale de la compagnie russe. Rosneft avait pourtant était considérée, dans une évaluation établie par une commission des enchères dépendant du ministère israélien des Finances, comme la compagnie offrant les meilleures garanties financières et de faisabilité pour décrocher le projet de privatisation de la raffinerie de pétrole dans le complexe d’Ashdod, dans le sud d’Israël.
En mai dernier, rosneft avait soumis sa candidature, en partenariat avec la société Financial Levers Ltd, offrant au moins 380 millions de dollars avec la possibilité d’aller jusqu’à 500 millions de dollars à la faveur de la hausse des prix du pétrole.
La raffinerie traite 90 000 barils par jour et Rosneft projetait de porter cette production à 100 millions de barils par an. Selon le ministère israélien des Finances, rosneft devait détenir 51 % des parts du capital du consortium contre 49 % pour Financial Levers Ltd.
Cinq autres sociétés avaient également soumissionné pour acquérir la raffinerie. Il s’agit des compagnies israéliennes Delek Group, Dor Alon Energy, Ampal-American Israel, Paz Oil et Sonol Israel. Dénonçant cette décision inique qui ne repose sur aucun fondement légal, la compagnie rosneft a annoncé qu’elle allait poursuivre en justice l’Etat israélien.
La presse israélienne souligne, pour sa part, que la décision du gouvernement israélien était intervenue après l’annonce par le président de Rosneft , Mikhaïl Goutseriev, en mai dernier, de la participation de son groupe à partir de juin dans une société mixte en Algérie pour le développement d’un gisement pétrolier ainsi que dans plusieurs autres projets d’hydrocarbures en partenariat avec Sonatrach.
En février dernier, rosneft , en partenariat avec l’autre compagnie russe Stroytransgaz et Sonatrach, avait réalisé une découverte de gaz à condensat dans le bassin d’Illizi. Rosneft est un groupe composé de 30 entreprises de production pétrolière, de trois raffineries de pétrole et dispose de son propre réseau de distribution via les stations-service qui se trouvent dans les 17 régions de la Russie et de la Communauté des Etats indépendants.
Par le Jeune indépendant
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Le gouvernement israélien a décidé d’écarter une soumission de la compagnie pétrolière russe OAO Rosneft , lui reprochant d’être «proche des pays musulmans» et plus particulièrement de l’Algérie. La toute puissante compagnie russe avait été retenue il y a plusieurs semaines afin de soumissionner pour un projet d’acquisition et de développement d’une raffinerie en Israël.
Mais depuis que Rosneft avait conclu des accords avec l’Algérie, les autorités israéliennes ont fait marche arrière, informant la société qu’elle s’était «rapprochée d’une manière embarrassante des pays musulmans», rapportait avant-hier la presse israélienne.
Dans son édition en ligne, le quotidien Globes explique que le gouvernement a pris sa décision en Conseil des ministres et en avait informé la direction générale de la compagnie russe. Rosneft avait pourtant était considérée, dans une évaluation établie par une commission des enchères dépendant du ministère israélien des Finances, comme la compagnie offrant les meilleures garanties financières et de faisabilité pour décrocher le projet de privatisation de la raffinerie de pétrole dans le complexe d’Ashdod, dans le sud d’Israël.
En mai dernier, rosneft avait soumis sa candidature, en partenariat avec la société Financial Levers Ltd, offrant au moins 380 millions de dollars avec la possibilité d’aller jusqu’à 500 millions de dollars à la faveur de la hausse des prix du pétrole.
La raffinerie traite 90 000 barils par jour et Rosneft projetait de porter cette production à 100 millions de barils par an. Selon le ministère israélien des Finances, rosneft devait détenir 51 % des parts du capital du consortium contre 49 % pour Financial Levers Ltd.
Cinq autres sociétés avaient également soumissionné pour acquérir la raffinerie. Il s’agit des compagnies israéliennes Delek Group, Dor Alon Energy, Ampal-American Israel, Paz Oil et Sonol Israel. Dénonçant cette décision inique qui ne repose sur aucun fondement légal, la compagnie rosneft a annoncé qu’elle allait poursuivre en justice l’Etat israélien.
La presse israélienne souligne, pour sa part, que la décision du gouvernement israélien était intervenue après l’annonce par le président de Rosneft , Mikhaïl Goutseriev, en mai dernier, de la participation de son groupe à partir de juin dans une société mixte en Algérie pour le développement d’un gisement pétrolier ainsi que dans plusieurs autres projets d’hydrocarbures en partenariat avec Sonatrach.
En février dernier, rosneft , en partenariat avec l’autre compagnie russe Stroytransgaz et Sonatrach, avait réalisé une découverte de gaz à condensat dans le bassin d’Illizi. Rosneft est un groupe composé de 30 entreprises de production pétrolière, de trois raffineries de pétrole et dispose de son propre réseau de distribution via les stations-service qui se trouvent dans les 17 régions de la Russie et de la Communauté des Etats indépendants.
Par le Jeune indépendant
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