Deux algériens prisonniers en Mauritanie ont appelé les autorités algériennes à intervenir auprès du Chef de l’Etat mauritanien, le colonel Ely Ould Mohamed Vall, pour accélérer leur jugement et ou respecter la décision prise par le juge d’instruction, mi-2005, portant leur libération provisoire.
Contacté par téléphone, l’un des deux prisonniers, Aïssa Ismaïl Abdellah, nous a indiqué depuis Nouakchott, capitale de Mauritanie, que l’instance judiciaire de Mauritanie « tergiversent à propos de notre jugement comme elle refuse de nous libérer ». Notre interlocuteur nous prié de transmettre son appel aux autorité algériennes pour qu’elles le transmettent, pour sa part, aux autorités mauritaniennes.
Abdellah, 34 ans, nous a expliqué qu’il est détenu, avec un autre algérien, appelé Abdelmadjid Benmoussa, 32 ans, depuis l’été dernier, pour collaboration avec des groupes terroristes. Une accusation que notre interlocuteur a tenue à nier, en indiquant que sa « détention est un acte arbitraire » et que la justice « refuse de me libérer en dépit de la décision de libération provisoire, me concernant, moi, et mon ami », affirme-t-il.
Le procureur général avait fait appel de la décision prise par le magistrat instructeur en septembre 2005, le PG a justifié son appel, interjeté auprès de la chambre correctionnel près la cour d’appel, par le fait que les mis en cause pourraient profiter de cette liberté pour « fuir d’autant plus que leurs adresses manquent de précision». Le procureur général a également expliqué, pour justifier son acte, que l’enquête n’est pas achevée et pourrait, de ce fait, être influencée par leur libération. D’où sa requête de les maintenir en détention provisoire.
Par El Khabar
Contacté par téléphone, l’un des deux prisonniers, Aïssa Ismaïl Abdellah, nous a indiqué depuis Nouakchott, capitale de Mauritanie, que l’instance judiciaire de Mauritanie « tergiversent à propos de notre jugement comme elle refuse de nous libérer ». Notre interlocuteur nous prié de transmettre son appel aux autorité algériennes pour qu’elles le transmettent, pour sa part, aux autorités mauritaniennes.
Abdellah, 34 ans, nous a expliqué qu’il est détenu, avec un autre algérien, appelé Abdelmadjid Benmoussa, 32 ans, depuis l’été dernier, pour collaboration avec des groupes terroristes. Une accusation que notre interlocuteur a tenue à nier, en indiquant que sa « détention est un acte arbitraire » et que la justice « refuse de me libérer en dépit de la décision de libération provisoire, me concernant, moi, et mon ami », affirme-t-il.
Le procureur général avait fait appel de la décision prise par le magistrat instructeur en septembre 2005, le PG a justifié son appel, interjeté auprès de la chambre correctionnel près la cour d’appel, par le fait que les mis en cause pourraient profiter de cette liberté pour « fuir d’autant plus que leurs adresses manquent de précision». Le procureur général a également expliqué, pour justifier son acte, que l’enquête n’est pas achevée et pourrait, de ce fait, être influencée par leur libération. D’où sa requête de les maintenir en détention provisoire.
Par El Khabar
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