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Algérie : 3 ans de prison requis contre Tarek Mameri, la chasse aux militants est lancée !

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  • Algérie : 3 ans de prison requis contre Tarek Mameri, la chasse aux militants est lancée !

    Algérie : 3 ans de prison requis contre Tarek Mameri, la chasse aux militants est lancée !

    Le procureur a requis 3 ans de prison ferme contre Tarek Mameri, jeune blogueur, ainsi que 2 millions centimes d’amendes par le tribunal de Sidi M’hamed pour avoir posté des vidéos sur internent appelant au boycott des législatives. Le verdict sera rendu le 27 juin. Il est accusé de destruction de biens d’autrui, destruction de documents administratifs, incitation directe à attroupement et outrage à un corps constitué. Tarek Mameri a été arrêté par la police dans la soirée du mardi 1er mai puis placé en garde-à-vue pendant plus de 48 heures dans les locaux de la police à Alger.
    Il sera relâché dans la matinée du vendredi 4 main après une audience dans le bureau du procureur de la République près le tribunal d’Alger qui lui a notifié les 4 chefs d’inculpation.
    Par ailleurs, 4 militants des droits de l’homme, accusés d’incitation à l’attroupement non armé, sont convoqués le 19 juin au tribunal de Bab El Oued. Ila avaient participé à un rassemblement de soutien à Mohamed Kherba, un membre de la coordination des chômeurs qui avait été emprisonné pour le même motif. Lui même avait participé à un rassemblement de soutien aux greffiers en grève.
    «Othmane Aouameur, Abdou M. Bendjoudi, et Lakhdar Bouzini et moi-même sommes convoqués par la justice à cause de notre soutien à Tarek Mameri et et aux greffiers en grève de la faim», a déclaré Yacine Zaid au quotidien Elwatan avant d’enchainer avec regrets : «c’est la chasse aux militants ces derniers temps».
    Il y a quelques jours, un autre militant, Abdallah Benaoum, a été condamné à six mois de prison ferme sur une accusation de « tentative de filmer » dans la salle d’audience. De toute évidence, le régime algérien, renoue avec ses vieilles méthodes de répression et de harcèlement à l’encontre des militants. Les observateurs attendent les réactions des partis politiques qui ont participé aux élections et qui disposent de députés, ainsi que de l’ensemble des organisations qui défendent les droits des citoyens.
    KalimaDZ

  • #2
    Un opposant condamné à six mois de prison ferme sans aucune preuve !

    L’opposant et militant, Abdallah Benaoum, vient d’être condamné à six mois de prison ferme, ce lundi 4 juin par le tribunal de Oued Rhiou. Il est accusé d’avoir filmer dans la salle d’audience, le lundi 28 mai 2012, lors du procès des jeunes contestataires. Abdallah Benaoum a rejeté ces accusations. Il avait bien la caméra en bandoulière mais il n’a pas filmé. Son avocat a demandé à l’accusation et à la police qui a saisi l’appareil, de justifier ses accusations en montrant les photos ou vidéos contenues dans l’appareil. L’accusation n’a pas pu le faire, et pour cause, l’appareil était vide. Ce qui n’a pas empêché la justice de le condamner, indiquant ainsi qu’il s’agit d’une condamnation politique à la demande du DRS. Ainsi Abdallah Benaoum, a été arrêté lundi dernier dans ce même tribunal de Oued Rhiou ou il assistait au procès des jeunes de la ville, eux mêmes arrêtés quelques jours plus tôt. Un groupe de jeunes de Oued Rhiou avaient organisé un rassemblement pacifique dans leur ville pour protester contre les conditions de vie, le chômage et le mépris des autorités locales. Le militant Abdallah Benaoum était présent lors de ce rassemblement et il avait filmé les jeunes, leur donnant la parole. Il avait ensuite publié la vidéo sur Internet. Il était également intervenu sur la chaîne de télévision Almagharibya pour commenter ce rassemblement. Trois jours après son arrestation le Jeudi 31 mai, le quotidien Liberté, avait publié l’information de son arrestation en l’accusant d’être un ancien de l’AIS et de collaborer avec la chaîne de télévision Almagharibya. Ce petit article, paru dans la rubrique « Radar », de toute évidence rédigé par la direction de la communication du DRS, à Ben Aknoun, avait pour but de justifier, par avance, une condamnation politique. Aussitôt après cette condamnation, des dizaines de citoyens ont organisé un rassemblement de contestation devant le tribunal pour exiger que le jugement soit revu dans la journée. Ils ont été immédiatement entourés par les forces anti-émeutes.
    La ligue des droits de l’homme a été informé de cette condamnation, sans preuve et totalement arbitraire qui montre, une fois de plus, comment la justice en Algérie, a perdu sa dignité et son honneur en se mettant au service de la police politique.
    Les élections passées, les nouveaux députés installés, le régime DRS reprend ces habitudes de harcèlement, d’emprisonnement et d’intoxication. On aimerait bien voir ces nouveaux députés qui disent être toujours des opposants, dénoncer clairement cet arbitraire et exiger la libération de Abdaallah Benaoum.
    KalimaDZ

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    • #3
      3 ans de prison requis contre Tarek Mameri

      Le procureur de la république peut demander ce qu'il voudra, seule la décision du juge est importante.
      Généralement des amendes sont prescrits dans pareils cas.
      Il est à noter que les jugements pour délits d'opinions sont inacceptables.
      Si on est blindés par la justesse de notre cause on n'a nullement besoin d'outrepasser la loi en donnant des munitions à ceux qu'on veut dénoncer.
      وإن هذه أمتكم أمة واحدة

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      • #4
        Algérie : 3 ans de prison requis contre Tarek Mameri, la chasse aux militants est lancée !
        Le pouvoir Algérien se tape une balle dans le pied car personne n'aurait entendu parler de ces jeunes. Et puis, les appels au boycott sont légion et c'est le contraire qui se fait rare.

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